Mains tendues,vers qui ? Contre
qui?
"Indignez-vous...!"
C’est le slogan qui ravage le monde actuel. Il est issu des
milieux « d’extrême gauche » et sous des masques pacifiques au départ trouve dans les détresses réelles de la jeunesse un combustible
particulièrement prête à flamber.
S’indigner, c’est se révolter ; c’est se mettre en colère et ouvrir la porte aux démons
qui n’ont à proposer aux hommes que le désespoir, la mort, le suicide, l’enfer. Il est de légitimes indignations, mais où se trouvent les
légitimes solutions ? …. Il faut considérer ce qui, dans ces réactions, relève de la peur, de l’émotion, de l’ignorance, de
l’impuissance, du péché d’orgueil,des incitations et excitations démoniaques…
Nous savons que la crise actuelle est permise par la Providence pour
avertir les âmes du danger mortel qu’il y a à vouloir « se passer de
Dieu »
Nous, « survivantistes », sommes indignés de constater le peu de cas qui est fait des prophéties, des avertissements du Ciel concernant la situation désastreuse des âmes et de l’Église
et l’acharnement contre la personne de SS Paul VI, proclamé « bouc émissaire de tous les péchés d’Israël ».Nous ne voulons
aucune violence, mais la Vérité pure et simple qui, seule, rendra la paix Nous ne
sommes aucunement révolutionnaires. Nous nous soumettons donc aux instructions de Notre-Seigneur, qu’Il nous fait connaître, entre autres,
par Sa confidente Marie Lataste, en religion Sœur Marie du Sacré-Cœur. Ce qui est bon pour une âme est bon pour un peuple et de proche en proche, pour tout l’univers. Toutes ces mains tendues,
vers quel salut ? vers quel sauveur ?
Parce Domine
« La colère, Ma fille,
est l'amour désordonné de la vengeance.
Toute sorte de colère n'est pas un vice coupable. La colère n'est un vice et une faute qu'autant que le désir qu'on a de
la vengeance est un désir sans règle.
Ainsi, avoir de la colère contre le péché et contre le pécheur, parce que le
péché offense Dieu, n'est point un vice ni un péché ; en ce sens, la colère est la règle de la discipline, mais alors ce désir de la
punition pour une faute commise n'est pas la colère telle que l'entendent les hommes. La colère, d'après le sens que vous y attachez, emporte toujours l'idée de désir de vengeance et de vengeance
personnelle.
La colère vient d'une offense reçue ou supposée et du désir qu'on a de se venger de cette offense.
Celui-là est porté à la colère qui, pour une injure reçue ou supposée, s'enlève, s'échauffe à ce point de battre ou de blesser quelqu'un.
Celui-là est porté à la colère qui, pour une offense, s'élève par des
injures ou des insultes contre celui qui l'a offensé.
Celui-là est porté à la colère, qui cherche dispute et querelle à celui qui l'a
offensé, ou qui témoigne par la froideur de sa figure et par le silence son ressentiment contre lui.
Celui-là est porté à la colère, qui garde rancune pendant plusieurs jours, ou plusieurs mois et même plusieurs années, contre celui qui l'a offensé et demeure longtemps sans le
visiter.
Enfin, celui-là est porté à la colère, qui punit ses
inférieurs bien plus qu'ils ne le méritent et abuse ainsi de son autorité.
Rien de
plus pernicieux et de plus dangereux que la colère : elle fait perdre la raison; elle éloigne de Dieu, sépare les frères et les amis les
plus intimes ; elle produit les guerres les plus désastreuses ; elle cause toutes sortes de maux.
Ma fille, ne vous mettez jamais en colère; que jamais rien ne soit capable d'exciter en vous un si bas sentiment. Quelle que soit l'offense, quel que soit celui qui vous aura offensée, dites-vous
à vous-même que Dieu l'a permis vous éprouver et vous habituer à la douceur. Loin de vous mettre en colère, quand vous en avez quelque occasion, modérez-vous, possédez-vous et ne témoignez ni
parole, ni par action, ni par aucun mouvement votre trouble ou de votre animosité. Agir ainsi, Ma fille, sera calmer ceux qui vous ont offensée. Répondez avec bonté et douceur à une parole dure
ou amère. Agir ainsi sera vous soumettre à la volonté de Dieu qui vous interdit la vengeance. Agir ainsi sera imiter Mon exemple, c'est-à-dire Ma douceur et Mon humilité.
Oui, Ma fille, au lien de vous mettre en colère, réconciliez-vous dès
le jour même avec celui qui vous aura offensée; au lieu de lui faire du mal, faites-lui du bien; au lieu de le haïr, donnez-lui des témoignages de
votre amour. Ne parlez jamais contre lui, prenez toujours sa défense.
Mais n'espérez point parvenir à maîtriser ainsi
seule par vous-même les sentiments de votre cœur. Pour se maitriser, il faut être
fort; pour se posséder à chaque instant du jour, il faut être puissant; il faut, pour se vaincre tous les jours de sa vie, une
puissance et une force au dessus de sa puissance et de sa force. Recourez donc à Dieu, Ma fille, demandez-Lui le calme, la tranquillité, la
paix, alors que vous vous sentirez le plus poussée à la colère, et Dieu vous écoutera. »
« Sans Moi, vous ne pouvez rien faire… »Saint Jean XV-5