B… et son maître à penser
Le cardinal Martini,1927 -2012, jésuite, fut archevêque de Milan ; Il fut chef de file des « progressistes » et le reste par ses écrits .Dans l'interview réalisée le 8 août 2012, qui fut publiée dans le "Corriere della Sera" le 1er septembre, lendemain de sa mort, Martini, prenant le ton grave qui convient à un legs testamentaire et à un avertissement prophétique, indiquait également la manière concrète de procéder : que le pape s’entoure de douze évêques et cardinaux s’il veut que la barque de Pierre ne soit pas submergée par des flots internes et par une société qui ne le croit plus, dans la mesure où il est en retard de deux cents ans en ce qui concerne des questions telles que la famille, les jeunes, le rôle de la femme (le pape François a promis de s’exprimer encore à propos de ce dernier sujet ; Il a déjà constitué LE C8 ?Sorte de gouvernement démocratique de « l’église nouvelle » etc…) Au conclave de 2005, Martini fut le cardinal symbole de l’opposition - infructueuse - à l’élection de Joseph Ratzinger. Et c’est justement sur Bergoglio que se reportèrent, avec d’autres, les voix de ses partisans.
Huit ans plus tard, au mois de mars 2013, ce sont de nouveau les "martiniens" qui ont voulu que ce même Bergoglio soit élu pape. Mais, cette fois, avec succès.
Et actuellement ils voient, dans les premiers actes du pape François, la réalisation de ce qui, pour Martini, était seulement un "rêve". Le rêve d’une Église "synodale, pauvre parmi les pauvres, inspirée par l’évangile des béatitudes, levain et grain de sénevé »….(sic-Attention séduction)
On s’achemine, en effet, vers l’élection du chef des évêques italiens par les évêques eux-mêmes, avec des majorités et des minorités, avec la légitimation du débat et de points de vue différents, en remplacement des désignations officielles et de la gestion vaticane.(Bref la démocratie)
Bergoglio a déclaré à la presse: "Je crois en Dieu. Pas en un Dieu catholique, il n’existe pas de Dieu catholique, il existe Dieu". En 2007, Martini affirmait dans son livre-interview "Conversations nocturnes à Jérusalem" : "On ne peut pas rendre Dieu catholique. Dieu est au-delà des limites et des définitions que nous établissons. »
Bref,B…est la « voix de son maître ».Il faut s’attendre au pire quand on parle du retour à l’église primitive. C’est ce qu’ont fait tous les hérésiarques et schismatiques de l’histoire. Les « loges » sont très contentes des orientations dans ce sens. Car il s’agit en fait de détruire le pouvoir du Pape et par là de supprimer la sainte Messe. Préparez vos catacombes. Mais Dieu aura le dernier mot…Patience