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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 04:34

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          La seule science nécessaire : la connaissance de la Volonté de Dieu

        

               Instructions de Notre- Seigneur à Sœur Marie du Sacré-Cœur

 

     « J'avais lu un jour cette parole de nos saints Livres : Le Seigneur est le Dieu des sciences. Le Sauveur Jésus vint à moi et me dit: « Ma fille, la science n'est autre chose que la connaissance de ce que Dieu a fait. Celui qui connaît le mieux les œuvres de Dieu au ciel, sur la terre et dans l'homme, celui-là est l'homme le plus savant. Or, comme Dieu a fait toutes choses, et qu'Il les connaît, Il est appelé avec raison le Dieu des sciences. La science est une chose fort utile; elle peut être, elle est souvent très dangereuse et très funeste. Elle est fort utile quand elle élève l'esprit vers Celui de qui tout est sorti; elle est dangereuse et funeste quand l'esprit, au lieu de s'élever à Dieu, demeure attaché à la terre pour ne considérer que les choses visibles. Parmi les sciences, il n'y en a qu'une seule de nécessaire. Cette science surpasse toute autre science. Celui qui la possède est assez savant quand il ignorerait toutes les autres, et celui qui ne la possède pas, fût-il le plus savant des hommes, n'est qu'un ignorant.

                La seule science  nécessaire, c'est la science de Dieu, la science de Sa volonté, la science de Ses commandements, la science de la voie qui mène vers Lui, la science des moyens qui vous attachent à Lui. Voilà Ma doctrine, Ma fille, elle est opposée à celle du monde.

               « Demandez aux hommes: Quelle est de toutes les sciences la plus utile, la plus intéressante, la plus belle? Celui-ci vous dira c'est la science du mouvement des astres, celui-là la science des phénomènes physiques; l'un la science des travaux des champs, l'autre la science du gouvernement des peuples ; d'autres enfin la science des diverses maladies qui affligent le corps et des remèdes qui les font disparaître. Ainsi chacun vous répondra selon l'inclination de son esprit, et pas un ne nommera la seule véritable science, la science du salut.

               Interrogez un petit enfant instruit des principales vérités de la religion, demandez-lui': Que deviendront les astres à la fin du monde ? Il répondra : Les astres ne donneront plus leur lumière, ils perdront leur mouvement et seront anéantis. Demandez-lui : Que deviendront le jour et la nuit, les éclairs et les tonnerres, la grêle et les vents? Il répondra : Tous ces phénomènes disparaîtront et seront anéantis. Demandez-lui: Que deviendront les champs et leurs moissons, les jardins et leurs fruits, les habitations des hommes et les palais des rois? Il répondra: Ils seront anéantis. Demandez-lui: Que deviendront les peuples, les nations et ceux qui les gouvernent? Il répondra: Il n'y aura plus de peuples, il n'y aura plus de nations, il n'y aura plus de gouvernements, il n'y aura que le Ciel et l'enfer, Dieu et ses élus, Satan et ses damnés.

              Oui, tout ce qui est au monde passera, et savoir ces choses, c'est avoir la science de ce qui doit avoir un terme, une fin.

              La science qui ne passera pas, c'est la science de Dieu, la science de ce que Dieu a fait pour vous, la science des moyens qui vous portent, vers Lui. Car Dieu est éternel, et une fois unie à Lui, vous Le possèderez à jamais. Cherchez, Ma fille, à acquérir cette science, cherchez à l'augmenter, à la perfectionner.  Cette science ne passera pas, elle demeurera toujours en vous, et quand votre âme sera dépouillée de votre corps et qu'elle comprendra mieux par cette séparation de quelle manière elle doit tout juger, vous vous estimerez heureuse d'avoir eu la seule science véritable, parce qu'elle vous a fait connaître Dieu et vous a unie à Lui. Oui, Ma fille; vous vous estimerez heureuse de n'avoir même eu que cette science, et vous plaindrez ces hommes qui ont constamment occupé leur esprit de sciences naturelles ou physiques, qui jamais ,par la création, n'ont su remonter au Créateur ».

 

Prions pour nos chercheurs, nos scientifiques, nos étudiants afin que, par le chemin de l’admiration ,ils retrouvent le chemin de l’adoration.

 

 

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 01:36

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                                      La création de l’homme

 

              Instructions de Notre-Seigneur à Sœur Marie-du Sacré-Cœur

                   Un texte capital, à lire attentivement

             « Voici ce que Jésus m'a dit un jour en me parlant de l'homme.

                   Dieu a créé l'homme. Le corps de l'homme a été fait de terre par les mains de Dieu. L'âme de l'homme a été produite par le souffle de Dieu, souffle plein de vie qui a animé le corps. Au commencement donc l'homme n'existait. pas; c'est Dieu qui l'a tiré du néant, et quand Il a commencé, 1'homme est encore demeuré semblable au néant; car il n'a pu exister, il n'a pu se mouvoir, il n'a pu agir qu'autant que Dieu lui a continué l'existence, lui a donné le mouvement, lui a prêté l'action. Voilà pourquoi l'homme ne devrait jamais se fier sur soi-même, compter sur soi-même, espérer quelque chose de soi-même; voilà pourquoi l'homme ne devrait vouloir que ce que Dieu veut, opérer que ce que Dieu commande. Ainsi l'homme tournerait son œil vers Dieu et non vers la terre; ainsi l'homme marcherait vers Dieu qui l'attend et l'a fait pour Lui, et non vers le mensonge et la vanité qui seront sa perte. L'homme vient de Dieu et doit retourner à Dieu. Il y a deux mouvements en l'homme de son être créé par Dieu, vers l'existence et de son être existant vers Dieu. Ces deux mouvements sont donnés à l'homme par Dieu; et par ces deux mouvements, l’homme, s'il le veut, retournera infailliblement à Dieu. Je dis s'il le veut, parce que l'homme peut changer la direction de ce mouvement.

               Dieu, au commencement, avait fait l'homme. Il avait fait grand et heureux. Il lui avait donné un monde dont il était le roi, un paradis dont il était  maître. Il l'avait fait son représentant sur la terre, Il l'avait fait dieu visible dans le monde pour rendre hommage au Dieu invisible du ciel. Il l'avait fait l'âme de monde, et son âme était celle par laquelle le monde dirait à Dieu son amour, et son esprit était celui par lequel le monde connaissait son Auteur et son Dieu.

                Il devait en être ainsi, car l'ordre était là. Cet ordre a été dissous. Le second mouvement que Dieu avait donné à l'homme pour qu'il retournât à Lui, l'homme le changes pour recevoir  le mouvement du prince des ténèbres. Dès lors, 1’homme ne marcha dans la voie de Dieu qui est la vérité, il marcha dans la voie de Satan qui est le mensonge. Le second mouvement donné à l'homme par son Créateur devait être à jamais anéanti, mais la Miséricorde de Dieu vint s'opposer au triomphe de Satan. Je vins arrêter le mouvement de l'enfer en offrant à l'homme la force et le pouvoir de quitter ce mouvement. Je montrai de nouveau à l'homme la Vérité, Je montrai de nouveau à l'homme la Voie; Je fis plus, Je lui redonnai la Vie qu'il avait perdue.

                      Aujourd'hui, tout homme reçoit, comme au commencement, le premier mouvement, qui le lance dans la vie; mais le second mouvement, qui relance l'homme vivant vers Dieu, ne lui est plus donné avec le premier mouvement. Le second mouvement le lance vivant dans la mort; mais Je suis là pour ressaisir l'homme par le baptême et le remettre sur le chemin qui mène à Dieu. Alors tout est réparé: l'homme est régénéré; il marchera, s'il le veut, vers Dieu ou retournera à Satan, dont Je l'ai délivré; il marchera dans la vérité ou le mensonge.

            Voyez jusqu'où va la bonté de Dieu : Il n'a pas voulu que Je retirasse une seule fois l'homme de la voie de perdition; Il a voulu encore qu'à chaque heure du jour où l'homme criera vers Dieu, J'accourusse vers l'homme pour lui redonner la vie et le mouvement vers son Créateur par le Sacrement de Pénitence.

Voilà ce que Dieu a fait pour l'homme, ce qu'Il fait encore chaque jour ; et l'homme, que fait-il pour Dieu ?Peut-on comprendre l'ingratitude de l'homme pour son Créateur et son Dieu ? Dieu est le bienfaiteur continuel et quotidien de l'homme, et l'homme un ingrat qui oublie chaque jour ce que Dieu fait pour lui. »

                 Combien nous devons réparer de notre mieux l’effroyable outrage fait au Créateur par le refus des hommes de reconnaître leur dépendance à Son égard, en le remplaçant dans les esprits par une « évolution » liée au Hasard aveugle, « pseudo religion » de la nature, mortelle pour ces hommes qui ,venant de nulle part, retournent par la mort au néant. Cette pseudo-religion désespérante et absurde qui a son clergé dans les universités gangrène aussi les représentants infidèles de Dieu sur la terre. C’est la fumée de Satan, la plus mortelle qui soit jamais sortie de l’enfer…

 Parce Domine.

«  Credo in unum Deum, Patrem Omnipotentem, Factorem Cæli et terrae,visibilium omnium et invisibilium… »

« Benedicite omnia opera Domini Domino, laudate et superexaltate Eum in sæcula… »

 

Illustration : La création du monde de Sainte Hildegarde de Bingen.

« Tout se tient dans l’univers, les choses visibles et les invisibles , car toutes ont pour Auteur : L’Amour »…

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 03:52

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             La colère, sa nature et ses remèdes

 

                    Instructions de Notre –Seigneur à Sœur Marie du Sacré-Cœur

 

                          « La colère, Ma fille, est l'amour désordonné de la vengeance.

Toute sorte de colère n'est pas un vice coupable. La colère n'est un vice et une faute qu'autant que le désir qu'on a de la vengeance est un désir sans règle.

Ainsi, avoir de la colère contre le péché et contre le pécheur, parce que le péché offense Dieu, n'est point un vice ni un péché ; en ce sens, la colère est la règle de la discipline, mais alors ce désir de la punition pour une faute commise n'est pas la colère telle que l'entendent les hommes. La colère, d'après le sens que vous y attachez, emporte toujours l'idée de désir de vengeance et de vengeance personnelle.

               La colère vient d'une offense reçue ou supposée et du désir qu'on a de se venger de cette offense.

                   Celui-là est porté à la colère qui, pour une injure reçue ou supposée, s'enlève, s'échauffe à ce point de battre ou de blesser quelqu'un.

               Celui-là est porté à la colère qui, pour une offense, s'élève par des injures ou des insultes contre celui qui l'a offensé.

             Celui là est porté à la colère, qui cherche dispute et querelle à celui qui l'a offensé, ou qui témoigne par le sérieux de sa figure et par le silence son ressentiment contre lui.

              Celui-là est porté à la colère, qui garde rancune pendant plusieurs jours, ou plusieurs mois et même plusieurs années, contre celui qui l'a offensé et demeure longtemps sans le visiter.

               Enfin, celui-là est porté à la colère, qui punit ses inférieurs bien plus qu'ils ne le méritent et abuse ainsi de son autorité.

            Rien de plus pernicieux et de plus dangereux que la colère : elle fait perdre la raison; elle éloigne de Dieu; elle sépare les frères et les amis les plus intimes ; elle produit les guerres les plus désastreuses; elle cause toutes sortes de maux.

            Ma fille, ne vous mettez jamais en colère; que jamais rien ne soit capable d'exciter en vous un si bas sentiment. Quelle que soit l'offense, quel que soit celui qui vous aura offensée, dites-vous à vous-même que Dieu l'a permis pour vous éprouver et vous habituer à la douceur. Loin de vous mettre en colère, quand vous en avez quelque occasion, modérez-vous, possédez-vous et ne témoignez ni par parole, ni par action, ni par aucun mouvement de votre trouble ou de votre animosité. Agir ainsi, Ma fille, sera calmer ceux qui vous ont offensée. Répondez avec bonté et douceur à une parole dure ou amère. Agir ainsi sera vous soumettre à la volonté de Dieu qui vous interdit la vengeance. Agir ainsi sera imiter Mon exemple, c'est-à-dire Ma douceur et Mon humilité.

               Oui, Ma fille, au lieu de vous mettre en colère, réconciliez-vous dès le jour même avec celui qui vous aura offensée; au lieu de lui faire du mal, faites-lui du bien; au lieu de le haïr, donnez-lui des témoignages de votre amour. Ne parlez jamais contre lui, prenez toujours sa défense.

              Mais n'espérez point parvenir à maîtriser ainsi seule et par vous-même les sentiments de votre cœur. Pour se maîtriser, il faut être fort; pour se posséder à chaque instant du jour, il faut être puissant; il faut, pour se vaincre tous les jours de sa vie, une puissance et une force au dessus de sa puissance et de sa force. Recourez donc à Dieu, Ma fille, demandez-lui le calme, la tranquillité, la paix, alors que vous vous sentirez le plus poussée à la colère, et Dieu vous écoutera. »

 

 

En ces temps de colères, de révoltes, de violences « d’indignations »qu’il est bon d’écouter et d’appliquer les conseils de la Sagesse Incarnée… !

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 14:20

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               Lettre très utile de Sœur Marie du Sacré-Cœur

                                    (Marie Lataste)

       SIGNES AUXQUELS ON RECONNAIT

                      L'ESPRIT DE DIEU

      DANS LES VISIONS OU LES RÉVÉLATIONS.

 

Cette instruction sera très utile à notre époque où les faux messages pullulent, d’origine purement imaginative, mythomaniaque ou franchement diabolique. visant à semer la confusion. Avant de boire n’importe  quoi, jugeons de la pureté de la source. Le démon ment souvent, sauf quand il est forcé de dire la vérité par la Toute Puissance Divine lors d’exorcismes pratiqués selon le rituel canonique réservé aux prêtres qualifiés. C’est d’ailleurs un terrible combat…Mais nul n'est tenté au delà de ses forces.Il y a dans les faux messages toujours un signe qui permet de ne pas être trompé par les imitations de l'Adversaire.Pour le voir, il faut demander par la prière fervente et la patience...Le démon adore la précipitation...!

 

                                          Monsieur le Curé,

 

              Le Sauveur Jésus m'a dit un jour: « On craint, que ce ne soit pas Ma parole que vous entendez. Afin de détromper ou de rassurer ceux qui vous dirigent, Je veux vous indiquer la différence qui existe entre une personne trompée par le démon ou égarée par son imagination et celles qui sont conduites par l'Esprit de Dieu. Faites connaître Mon enseignement à ce sujet, et qu'on vous juge après sans crainte de se tromper.

               Ma fille, à quels signes reconnaît-on le principe des choses extraordinaires qui se passent dans une âme vertueuse? Je vais vous l'indiquer. Si le démon ou l'imagination sont le principe de ces merveilles en cette personne, elle demeurera encore vertueuse, au moins extérieurement. Mais examinez sa conduite et sa manière vous y découvrirez promptement un orgueil secret, une certaine fierté, un attachement à tout ce qu'elle éprouve et très peu de docilité. Elle sera sans douceur, mansuétude, humilité et simplicité. Si elle obéit, elle obéira par orgueil. Si l'orgueil ne trouve pas de soutien dans son obéissance, elle n’obéira pas. Elle parlera beaucoup à tout le monde et avec plaisir de ce qu'elle éprouve; ou bien elle le cachera et n'en dira rien, pas même à son directeur; elle usera de détours et de ruses, elle manquera de droiture, de simplicité. Ces signes sont infaillibles ; une personne orgueilleuse, insubordonnée, hypocrite et fausse n'est point une personne conduite par l’Esprit de Dieu, mais par les penchants de sa nature corrompue.

              Celles, au contraire, qui sont dirigées par l'Esprit de Dieu sont humbles, soumises et unies à Dieu, indifférentes à toutes choses, sans volonté propre et obéissant en tout, sans chercher ou demander raison des ordres qu’elles reçoivent.

                  Elles ne parlent à personne de ce qu'elles éprouvent et restent dans l'oubli et le silence de leur cœur; elles parlent pourtant à leurs directeurs, et c'est là le premier mouvement que J'inspire à leur âme,

                    Les unes en parlent facilement, mais toujours avec cette humilité qui est le signe distinctif de Mon esprit et Mon Cœur; les autres n'en parlent qu'avec peine, elles parlent néanmoins et gagnent plus de mérite en surmontant leur peine à parler de ce qui se passe entre elles

       Naturellement le directeur de ces personnes cherchera à les éprouver II leur fera même subir des épreuves pénibles et très difficiles. Elles supporteront tout sans se plaindre et avec une patience admirable, parce qu’elles auront toujours Mon exemple sous leurs yeux. Rien ne rebutera, elles se soumettront à tout. Elles feront aujourd'hui ce qu'on leur commandera et ne le feront pas demain si on le leur défend. Elles agiront moins par elles-mêmes que d'après la volonté de leur directeur. Elles auront foi à sa parole comme à Ma propre parole et ne se fieront nullement sur elles.

              A ces signes on reconnaîtra l'esprit de Satan ou Mon esprit en ces personnes, les mouvements de la nature corrompue ou les mouvements de Mes grâces les plus signalées.

             Quelquefois, c'est Mon esprit qui travaille une âme comme un laboureur le champ de sa famille; mais le démon veut y semer l'ivraie de son esprit et étouffer le bien que J'ai fait à cette âme.

« Voici la manière d'agir du démon. Écoutez-moi attentivement,

Le démon, Ma fille, n'agit pas de la même manière vis-à-vis dé toutes sortes de personnes. Il consulte le caractère, l'inclination, la force ou la faiblesse de chacun; il considère l'état des âmes, leur amour pour Moi ou leur peu d'affection, et puis il commence habilement son œuvre.

                 Il voit une personne pieuse comblée d'une de ces grâces si admirables et si admirées parmi les saints. Que fait le démon? Il essaye de la porter à la vanité, de lui faire comprendre qu'elle doit être quelque chose puisqu'elle a reçu de pareilles grâces. S'il est repoussé, il ne se décourage point, il revient à la charge et il l'importune si fort que, si cette âme n'y apporte prompt remède et ne court à moi dans ces circonstances, le souffle du démon sera en elle comme un levain qui la fera fermenter dans la révolte contre son Sauveur par l'orgueil le plus coupable et le plus criminel.

             Une autre personne reçoit les mêmes faveurs. Que fera le démon? Il lui inspirera de les tenir cachées, de n'en parler à personne. Ainsi il troublera sa paix et son repos et la détournera, par ces inquiétudes, de Dieu et de la vertu.

              Que fera le démon vis-à-vis d'une autre personne ainsi favorisée? Il la poussera à en parler facilement, elle en entretiendra ses amis. Ils divulgueront cette nouvelle, qui relèvera l'estime que l'on a d'elle. Elle s'en apercevra et recevra sans s'en douter le germe d'orgueil que le dé- mon lui glissera aussitôt dans l'âme. Elle se croira élevée au dessus des autres. Pauvre âme ! L'orgueil l'aura abaissée plus bas que terre et séparée de Dieu.

                 D'autres fois le démon se transformera en ange de lumière ; il simulera Mon langage et Ma manière de parler, afin de prendre empire sur une âme, et puis, il lui glissera l'erreur et le mensonge, sources de tout péché.

               Enfin, Ma fille, quand une personne est vertueuse et qu'elle éprouve les bienfaits de Ma grâce, sans pourtant participer à ces grâces que Je n'accorde que par un effet tout particulier de Ma bonté, le démon se sert de toutes les dispositions qui sont en elle pour la perdre. Si son imagination est vive et son tempérament pétulant, il la frappera par certaines visions, lui persuadant qu'elle a des révélations, et elle le croira si fort qu'il n'y aura point moyen de la dissuader. Il se servira de sa négligence, de son imprudence, de sa trop grande familiarité, en un mot de tout ce qui peut être défectueux en elle pour l'entraîner à sa perte et à sa ruine.

                Toutes ces personnes doivent dire à leur directeur ce qui se passe en elles, sans cela elles tombent infailliblement dans les pièges de leur plus grand ennemi.

              Le directeur connaîtra si elles sont dans la bonne voie d'après leur obéissance et leur soumission à ses avis et à ses conseils. Si elles n'écoutent point la voix de leur directeur, elles ne sont point conduites par Mon esprit. Si elles cachent ce qui leur est dit, et si celui qui leur parle les oblige à ne rien dire à leur confesseur, elles ne sont point conduites par Mon esprit, ce n'est pas Ma voix qu'elles entendent; car Je n'ai jamais défendu de parler de ce que Je disais, d'en parler du moins à ceux qui dirigent les âmes que Je me plais à enseigner.

              Écrivez ces mots, Ma fille, ils seront utiles à beaucoup d'âmes illusionnées et trompées par l'esprit de mensonge, quand elles les auront lus. Écrivez-les et celui qui vous dirige verra bien clairement quel est le principe qui les a dictés. Il y verra un caractère de franchise et de vérité qui n'appartiennent point à Satan, mais seulement à la Vérité incarnée, à Dieu lui-même.

            Qu'il vous juge et qu'il dise franchement à son tour ce qu'il pense de vous et de celui qui vous parle.

          Allez en paix, Ma fille, votre directeur sait bien que c'est Moi qui vous parle. Depuis longtemps il aurait mis fin aux épreuves qu'il vous impose. C'est au souffle de Mon esprit qu'il les continue et que son directeur l'engage à les continuer. »

           Je vous dis toutes ces choses, Monsieur le Curé, avec la plus grande et la plus entière confiance. Je les dis aussi par obéissance et soumission. Je ne prétends vous rien apprendre, de moi-même je ne sais rien. Je ne fais que vous rapporter ce que j'ai entendu. Vous en jugerez vous-même comme il vous plaira, ou plutôt comme vous devez le faire pour la gloire de Dieu et pour le salut de l'âme de votre enfant en Jésus-Christ Notre-Seigneur.

                Recevez, Monsieur le Curé, l'assurance de tout mon respect et de ma parfaite considération.

Votre très-humble servante, MARIE.

Mimbaste, 20 juin 1843

 

 

 

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 12:46

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                A propos des instructions de Notre-Seigneur à Marie Lataste

 

 

                  Un vénérable religieux, mort en odeur de sainteté, exprimait ainsi dans une lettre son opinion sur les écrits de Marie Lataste (1822-1847) (en religion Sœur Marie du Sacré-Cœur): « Ces volumes sont pleins vraiment d'une doctrine admirable; on y reconnaît à chaque page la touche du Verbe fait chair et l'absence de la créature qui n'a fait que recevoir pour donner. 11 est à souhaiter que cet ouvrage se répande et qu'il soit lu, s'il est possible, par un grand nombre; car il n'est pas écrit pour une seule classe de personnes, mais pour toutes ; c'est la conviction qu'on y puise en le lisant. J'espère que l'on aplanira les obstacles pour qu'il se répande à tous les degrés de la société actuelle, et que la majorité pourra porter la main à cet arbre, qui est vraiment un arbre de vie, planté dans le paradis du Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ. »

.

                Les écrits de la servante de Dieu (pour la plupart sous forme de cahiers et de lettres adressées par obéissance à son directeur) ont été soigneusement conservés par ce directeur, mort à la fin d'août 1867, curé de Saint-Paul à Dax, et qui était connu pour un des ecclésiastiques les plus dignes et les plus vénérables du diocèse d'Aire. Ces écrits eurent plusieurs éditions. La dernière est celle des éditions Téqui en 1974, faite à partir de celle de1872. C’est ce volume très accessible et d’un format pratique que nous utilisons. Une nouvelle édition de ce trésor serait un grand remède à l’ignorance religieuse, ce fléau mortel, et aux hérésies qui introduisent division et confusion. Les hommes passent, la Vérité passe pas…

 

 

Voici ce que dit Notre-Seigneur à propos de Ses enseignements consignés dans les écrits de Marie

 

Concernant ses « cahiers », Notre-Seigneur disait à Marie Lataste :

 

« Ma fille, les choses les plus cachées seront connues un jour; et ce qui se dit aujourd'hui dans le silence de Mon Sanctuaire ou de votre cœur sera publié sur le toit des maisons. Ce qui s'est passé pour Mes disciples arrivera pour vous aussi.

... Tout ce que Je vous ai dit se répandra dans le monde, et ce sera pour le bien d'un grand nombre. Ceux qui sont dans la peine trouveront la paix dans Mes paroles rapportées par vous ; ceux qui sont dans la tiédeur y trouveront la force et l'énergie; ceux qui sont dans l'incrédulité y trouveront la foi; ceux qui sont dans le désespoir y trouveront la confirmation dans la vérité; enfin, ceux qui sont dans la mort y trouveront la vie. »

Elle-même dit de ses écrits :

    «  C'est le Sauveur Jésus, Lumière du monde, qui a été celle de mon âme; si je sais quelque chose de plus aujourd'hui, c'est à Lui que je le dois, je tiens tout de Lui. »

                                           Vie de MARIE LATASTE

 

— Née à Mimbaste (Landes) le 24 février 1822.

— Reçoit ses premières grâces mystiques vers 14 ans (dans l'église de Mimbaste).

- Le 21 février 1844, elle donne la propriété pleine et entière de ses écrits à son directeur, l'abbé Pierre Darbins, curé de Mimbaste.

— Le 10 mai 1844, elle est reçue par Mme Barat chez les Dames du Sacré-Cœur (elle a 22 ans)

- Le 10 mai 1846, elle arrive à Rennes.

— Le 10 mai 1847, elle meurt à Rennes à l'âge de 25 ans. — Le 23 mars 1579, son corps est retrouvé, puis le 5 avril exposé dans la cellule, transformée en oratoire, où elle était morte.

— En 1904, les religieuses, expulsées de Rennes, transportent le corps à Londres où il repose dans la chapelle du Sacré-Cœur (Roehampton - Londres SW. 15).

— Quatre éditions de « La vie et les œuvres de Marie Lataste » sont publiées entre 1862 (1ère édition) et 1872 (dernière édition) avec approbation écclésiastique.

 

 

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 01:55

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                                            Marie, refuge des pêcheurs

 

                  Instructions de la Sainte Vierge à Sœur Marie du Sacré-Cœur   

 

« Je suis le refuge des pécheurs. Les hommes avaient établi autrefois des villes où les criminels pouvaient se retirer, et l'entrée de ces villes les rendait inviolables. Je suis aussi une cité de refuge. Tous les pécheurs, même les plus grands pécheurs, peuvent venir à moi. Je n'en rejette aucun ; je permets à tous d'habiter dans cette cité qui est    moi-même.

                 Là, ma fille, ils sont aussi abrités, non pas contre les hommes, mais contre Dieu, là, ils peuvent se dépouiller et ils se dépouillent complètement de leurs vices, de leurs crimes, de tout ce qu'il y a de souillé en eux. Aussi Dieu, qui ne veut pas la mort des pécheurs, mais leur vie, les respecte parce qu'ils sont sous ma protection. Sa justice ne les frappe pas, au contraire, il abaisse sur eux des regards  de miséricorde, et voyant qu'ils reviennent à Lui dans la sincérité de leur âme, Il les aime de nouveau comme Ses enfants, et les comble de bénédictions.

« Oh ! Venez tous à moi, vous qui êtes affligés, je vous consolerai; venez à moi, vous tous qui êtes infirmes, je vous guérirai, venez à moi, vous tous qui êtes pécheurs, je vous sanctifierai. »

 

O Mère, soyez notre refuge dans le grand naufrage. Au secours….

 

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 06:32

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                                    Marie consolation des affligés

 

Instructions de Notre-Dame à Sœur Marie du Sacré-Cœur

 

                   Un jour du mois de mai, Marie me dit: « C'est avec raison, ma fille, qu'on m'appelle la consolation des affligés, le refuge des pécheurs, le salut des infirmes.

                Je suis la consolation des affligés. Il est des afflictions qui souvent abattent le cœur de l'homme et lui enlèvent toute sa force. Heureux ceux qui tournent leurs regards vers moi, parce qu'ils sont consolés. Pour consoler un affligé, il faut avoir été soi-même dans l'affliction, parce qu'alors on compatit à sa douleur, et que la compassion est la clef de la consolation; il faut encore trouver en soi un objet ou une parole qui soit capable non-seulement de faire diversion avec le motif de l'affliction, mais qui enlève complètement l'affliction elle-même.

                 Or, ma fille, toutes les afflictions ont été en moi, hormis celle du péché; et bien que celle-ci n'ait pas été en moi personnellement, le péché des autres a été une affliction pour moi, parce qu'il offense Dieu et qu'il a fait mourir mon Fils. J'ai été exilée de ma patrie ; j'ai perdu le peu que j'avais; j'ai vu mon Fils mourir sur la croix et dans ce moment j'ai reçu en moi toutes les afflictions qu'un cœur puisse éprouver ou supporter. Je saurai donc compatir à la douleur des amis que la mort sépare, de ceux que la persécution poursuit, de ceux qui conservent secrètement leur affliction dans leur cœur sans la manifester, je saurai compatir à toutes les douleurs.

              Je saurai faire disparaître l'affliction en donnant la soumission à la volonté de Dieu, en éclairant l'esprit, en montrant que toutes choses passent et disparaissent, que les épreuves, loin d'être un sujet d'affliction, sont au contraire un sujet de gloire et de bonheur. Puis, ma parole sera tellement douce, maternelle, affectueuse, qu'il n’y aura rien de comparable à elle, et qu'elle calmera peine et toute douleur. Elle sera, comme un baume salutaire, d'une efficacité instantanée et qui non seulement guérira la plaie, mais fortifiera celui qui souffre.

                Je lui donnerai ma parole, je lui donnerai aussi mon Fils, source de toute joie et principe de tout bonheur sur la terre et dans le Ciel. »

A suivre

 

« Consoler , c’est faire vivre une espérance » Mgr Ghika

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 06:59

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                                                 Je suis le salut des infirmes

 

Instructions de la Sainte Mère de Dieu à Sœur Marie du Sacré-Cœur.

 

                    Je suis le salut des infirmes. Il y a deux sortes d’infirmités : les infirmités du corps et celles de l'âme. Je guéris également les unes et les autres. Ces deux infirmités ont eu pour principe le péché de l'homme. Le péché a été la cause de toutes les infirmités corporelles et morales. Le péché a assujetti l'homme à la mort et aux  diverses maladies qui torturent son corps dans le cours de la vie ; il a tristement incliné l'âme vers le mal, et ce penchant de l'âme pour le mal est ce qui s'appelle l'infirmité de l'âme.

                  Je n'ai jamais commis le péché; jamais le péché n'a eu d'accès dans mon cœur. J'ai donné, au contraire, naissance à Celui qui s'appelle : Saint. Il est venu en moi ; Il s'est fait chair en mon sein, et cette habitation m'a accordé d'immenses prérogatives, celle, par exemple, de guérir ce que l'opposé de la sainteté avait apporté dans l'homme. J'ai donné au monde son Sauveur, Celui qui l'a racheté du péché, et j'ai gardé le pouvoir de guérir des suites du péché.

                   Je guéris les corps infirmes. Voyez dans le monde, depuis dix-huit siècles, combien d'infirmes, désespérant du salut de leur vie, ont recouvré la santé en recourant à moi. Il n'est pas de jour où ma bonté .pour les hommes n'opère ainsi parmi eux des prodiges sur leur corps ; mais j'aime surtout à faire éclater ma puissance sur l'âme. Combien de jeunes gens et de jeunes filles, combien d'hommes mûrs et avancés en âge sentent en eux l'infirmité de leur âme, et l'inclination qui les porte au mal. Ils implorent mon secours, mon assistance, ma protection, mon appui, et, brisant cette inclination perverse, je les incline au contraire vers le bien. Au lieu de regarder la terre, ils regardent le Ciel; au lieu d'écouter Satan, ils écoutent Jésus ; au lieu de prêter l'oreille au monde, ils la prêtent à ma voix, ils marchent dans le bien. »A suivre

 

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 05:39

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                                            Je suis la Porte du Ciel 

 

                                    Instructions de la Sainte Mère de Dieu

                            à  Sœur Marie du Sacré-Cœur(Ed.Téqui)

 

        

         « Je suis la Porte du Ciel. Ce titre ne peut et ne doit pas être séparé de celui de Mère de tous les hommes.

                  Quel est le but d'une porte dans une cité ou dans une habitation? N'est-ce pas d'y laisser introduire, ou d'en laisser sortir ce qui peut tourner à l'avantage de cette habitation ou de cette cité?

S'il en est ainsi, je suis en vérité la porte du Ciel

Car toutes les grâces qui sont descendues du Ciel sur la terre sont passées par moi, et pas une n'a été donnée sans qu'elle soit venue de moi.

                  Je suis la porte du Ciel, car tous ceux qui sont entrés au Ciel n'ont pu y entrer que par moi.

               Je suis la porte du Ciel, car j'en ferme l'entrée à tout ce qui est impur et souillé.

               Je suis la porte du Ciel; c'est par moi que la Sagesse incréée en est sortie revêtue d'une chair que je Lui ai donnée pour apparaître dans le monde.

               Je suis la porte du Ciel; c'est par moi que cette même Sagesse, conservant la chair qu'Elle avait prise en moi, est rentrée dans le Ciel.

                Ma fille, c'est par moi que vous recevez toutes ces grâces que mon Fils Jésus vous accorde. Demeurez toujours unie à moi, et par moi vous viendrez au Ciel remercier Jésus des grâces qu'Il vous aura accordées sur la terre. »

 

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 07:54

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                                «  Je suis la Mère de tous les hommes »

 

 

Merveilleuse instruction de la Sainte Mère de Dieu à Sœur Marie du Sacré-Cœur.(Ed.Téqui)

                   «  Un jour du mois de mai, Marie me dit: « Ma fille, je suis la Mère de tous les hommes et la porte du Ciel.

                Je suis la Mère de tous les hommes. La première femme qui sortit des mains de Dieu a été appelée la mère de tous les hommes; mais elle a été leur mère en les engendrant dans la mort. La première femme de la seconde création a produit un effet tout contraire: cette femme, c'est moi. J'engendre tous les hommes à la vie; ceux qui sont venus avant moi comme ceux qui sont venus après. Ma force génératrice a une étendue telle, que je puis dire en vérité que pas un n'a eu de vie qu'il ne l'ait reçue de moi. Si la première femme a recouvré la vie, après l'avoir perdue, c'est à moi qu'elle l'a due. Ainsi, j'ai été la Mère de la première femme elle-même. Je puis jeter les yeux sur toutes les générations passées, présentes et à venir, et dire à toutes : je vous ai donné la vie. Je ne parle pas seulement de la vie spirituelle, de la vie de l'âme, mais encore de la vie du corps. Vous allez me comprendre. Me reconnaissez-vous la qualité de mère ? Je répondis : Oui, Marie. — De qui suis-je la mère ? - De Jésus-Christ. —Qui est Jésus-Christ ?. — Le Fils de Dieu. — Suis-je la Mère du Fils de Dieu? — Oui, Marie. — Qu'est-ce que le Fils de Dieu ? — L'origine et la cause de toutes choses. — A-t-il créé les hommes? - Oui, Marie. - Suis-je la Mère du Fils de Dieu, créateur des hommes? -Oui, Marie.- Ne suis-je donc pas la Mère des hommes, puisque je suis la Mère de Celui qui les a créés! — Oui, Marie.

                Vous comprenez donc, ma fille, comment je puis dire avec vérité que je suis la Mère de tous les hommes.

                

               C'est moi qui ai engendré, qui ai produit le Sauveur Jésus, source, origine et principe de la génération du monde. Je suis donc moi-même la source, l'origine, le principe de cette seconde naissance du monde. Je suis après Dieu, sous Dieu et avec Dieu, la cause efficiente de cette régénération, puisque j'ai produit le régénérateur. Je suis Mère de Jésus, et Jésus, Fils de Dieu le Père, qui Le produit de toute éternité dans Son sein, est aussi mon Fils, car je L'ai produit dans le temps en mon sein. C'est le même Jésus, qui est Fils de Dieu et mon Fils et qui, en qualité de Fils de Dieu et de mon Fils, a régénéré le monde.

               Ce n'est pas seulement en tant que Fils de Dieu qu'il a régénéré, mais aussi en tant que mon Fils. Comme Fils de Dieu, Il ne pouvait produire la régénération par la souffrance; mais je Lui ai donné un corps, qui, uni à la Divinité, a eu la puissance régénératrice qu'Il a exercée sur les hommes. Or, vous le savez, ma fille, les hommes régénérés sont les fils de Dieu le Père, parce qu'ils sont frères de Jésus, et que Jésus est son Fils. Ne suis-je donc pas aussi la Mère des frères de Jésus, puisque Jésus me reconnaît pour Sa Mère?

                 Oui, je suis Mère de tous les hommes; j'ai donné à tous la vie, en leur donnant l'Auteur de la vie qui les a retirés de la mort. Toutes les nations me proclameront bienheureuse, parce que j'ai été Mère de Jésus. Moi, je me reconnais bienheureuse aussi, parce que j'ai été Mère de tous les hommes. Je suis leur Mère, et tous doivent me ressembler, et je leur ai donné l'exemple pour qu'ils m'imitent dans leurs pensées, dans leurs paroles, dans leurs actions; dans leurs pensées, afin que, redonnés à Dieu par la régénération, ils ne pensent plus qu'à Lui et ne se reposent qu'en Lui; dans leurs paroles, afin que leurs paroles ne soient que des hommages à Dieu ; dans leurs actions, afin que leurs actions ne soient que l'expression de leur soumission à la volonté de Dieu.

              Je suis la Mère de tous les hommes. Je leur donne à tous dans la régénération ressemblance avec moi, et je reconnaîtrai pour mes enfants ceux qui conserveront cette ressemblance; tous les autres, mon Fils les repoussera au loin, et ils ne verront jamais la figure de leur mère. »

 

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