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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 09:26

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VISITE DE SAINT DIEUDONNÉ, PAPE (EXTRAITS de l’extase de Marie-Julie du Crucifix du 24 octobre 1878)

Saint Dieudonné est connu aussi sous son nom latin: Deusdedit. Il fut Pape de 615 à 618. Fête le 8 Novembre. Cette époque, le VIle siècle, fut une époque de grandes difficultés pour l'Église qui devait organiser son autonomie, par rapport aux pouvoirs de ceux qui s'arrachaient les débris des Empires effondrés. Après les vagues de persécutions des pre­miers siècles, après les grandes tempêtes des hérésies, après les invasions barbares, la Nef avait tenu bon, mais d'autres dangers pointaient à l'ho­rizon : l'Islam et les ambitions des puissants de ce monde. Saint Dieudonné (appelé aussi saint Adéodat 1er) fut l'un des vingt Pontifes qui dirigèrent l'Église, durant ce VIle siècle. Ne les oublions pas! Eux ne nous oublient pas. Cette extase en témoigne ...

«Je suis bien le pape Saint Dieudonné. Je viens dire un mot de la part de Notre-Seigneur.

Chers frères, on souffre partout et la Croix est semée sous nos pas. Elle se lève comme une belle moisson, mais seulement elle fleurit en tout temps. Ni l'hiver, ni les glaces n'arrêtent sa floraison.

J'ai régné sur un Trône Pontifical, j'ai régné dans la paix, j'ai régné dans la douleur. Il y a toujours deux temps: l'été et l'hiver. J'ai souffert cruellement pour le soutien et la cause de l'Église. À chaque instant, on parlait et on criait. La tempête et les désordres se sont élevés contre l'Église et son Chef. Mais je n'ai pas faibli un instant; j'ai gouverné avec larmes l'Église de Dieu.

           Moi-même, je demandais du soutien et du réconfort, mais tout s’évanouissait à ma parole, tout semblait s’enfuir pour laisser approcher tous les cruels ennemis de Dieu, pour briser l’Église et son trône. J’ai maintenu avec force la Sainte Église et mon devoir fortement menacés. J’entendais le sifflement des instruments de la mort tout autour de ma prison. Armé du Crucifix et de la statue de la Reine du Ciel, j’ai remporté la victoire sur ma faiblesse. J’ai été victorieux après une lutte terrible. Presque tous les représentants de Dieu ont eu à souffrir et ont été martyrs, retenus prisonniers Prions pour notre Frère et Père qui règne en ce moment (S. S. Léon XIII). La douleur et le deuil planent sur l'Église et sur le Saint Siège. Les restes vénérés de celui qui a succombé après tant de douleurs et de larmes et après une si longue captivité de peines, de larmes et d'emprison­nement, sont bien capables de donner, par la vigueur de sa sainteté, l'éclatant miracle visible pour celui qui règne actuellement.

(SS PIE IX a été obligé de s'enfuir à Gaête de 1848 à 1850 et se considé­ra ensuite comme prisonnier au Vatican pour protester contre la confis­cation des biens de l'Église, Il est mort en 1878.)

     Car le saint Pape Pie IX s'élèvera un jour à une très haute sain­teté, et cette sainteté d'amour et de tendresse arrêtera d'affreuses calamités qui sont réservées à cette ville Romaine. Aujourd'hui, dans cette ville, on entend des bruits sourds, on voit du Ciel ces apprêts et ces arrangements sous le gouvernement odieux de cet homme, de cette race, qui a déjà fait tant souffrir, tant fait gémir. En apparence, il promet de soutenir, de défendre, et de donner du ren­fort et de l'aide au martyr captif, mais, dans le fond du cœur, il pen­se autrement. Au fond du cœur, un noir secret est caché et est voi­lé aux yeux des humains, mais pas à ceux de Dieu! (S'agît-il du roi Victor Emmanuel II ?).

            Chers frères, nous n'avons plus rien à faire qu'à prier et qu'à nous soumettre, car l'heure de Dieu est bien décidée. Tout homme n'est pas plus qu'un grain de poussière. Pour faire un miracle de paix et de réconciliation en toutes ces puissances menacées, il ne faut pas compter, il ne faut pas s'appuyer sur le bras de chair, car il n'y a que Dieu seul qui peut accomplir ce qu'Il a promis et rendre la liberté à ces puissances, menacées, divisées, révoltées.

          Maintenant, un mot d'encouragement et d'amour de Dieu. Chers frères et sœurs, vous avez aussi fait l'expérience de la ter­re et du Ciel. Vous avez cherché sur la terre de quoi vous consoler et vous n'avez trouvé que désolation, amertume et douleur. Vous vous êtes appuyés sur le Ciel et vous avez trouvé une force puissante et des consolations divines qui vous ont ranimés dans la plus profon­de agonie, je veux dire souffrance, désespoir ou douleur. Rien, sur la terre, ne console vraiment l'homme qui aime Dieu richement et libé­ralement. Sont-ce ces faibles créatures qui sont pétries d'un peu de poussière et qui règnent sur la terre pour une heure? Est-ce que l'âme forte y trouvera du bonheur et de l'amour? Non, l'âme s'en dégoûte, le cœur éprouve une répugnance, tout le reste du corps ne cherche à y entrer par aucune attache et aucune amitié.

Si vous voulez gagner beaucoup, si vous voulez posséder le Ciel sur la terre, fuyez la créature, fuyez sa conversation, fuyez sa présence, et mettez-vous en présence de Celui qui est Tout-Puissant et qui est Éternel. Nos âmes souffrent de l'attache mortelle. Les pleurs de l'âme sont comme un or pur qui se répand devant le Seigneur comme l'arôme du plus suave parfum. L'amour de Dieu est si puissant, si fort, si uni, si doux et si embaumé que de retirer son âme de l'amour de Dieu, c'est la plonger dans la boue et l'eau corrompue.

          Suivez cette route de l'amour, vivez solitaires dans l'amour, solitaires en la présence de Dieu. C'est dans la solitude que le Pasteur voit le Ciel ouvert et que les brebis en contemplent la beau­té. Je compare l'amour des créatures à la glu, car une fois qu'on est enraciné dans ce fol amour sans mérite et sans profit, on ne peut plus s'en retirer, on y est pris de toutes parts, les vêtements mêmes y sont collés. C'est bien peu de chose, que de s'attacher à ce qui se fait par la main des hommes. On retient, par cette attache, son âme et son cœur dans la privation. Par cet amour, on tient les portes du Ciel fermées ... ; Je ne défends pas la charité, bien au contraire, mais je n'aime pas cette attache, ces appuis qui ne sont que des poteaux de terre.

Vivez d'amour, soupirez vers l'amour, élancez-vous dans

l'amour, comme l'aigle qui, à force de monter, se rapproche des rayons du soleil. Faites comme lui, imitez-le. On est sur la terre pour voler vers Dieu, pour aimer Dieu et pour vivre de Son amour.

Courage, chers frères et sœurs dans les croix! Mais les fruits en seront si beaux au Ciel, qu’une fois entrés, vous voudrez encore une fois être humains pour souffrir sur la terre, tant le Ciel est beau, tant le Ciel est doux, tant le bonheur du Ciel est grand!

Je vous laisse au pied de la Croix, dans l'affectueuse tendresse de Jésus et de ses Blessures Sacrées et Adorables qui sont des sources où vos âmes puisent la force ... Ô Crux Ave, c'est au pied de la Croix que règnent l'amour de Dieu et le bonheur des âmes ... » .

 

 

 

 

 

 

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