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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 06:05

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  Le grand règne spirituel : « Je règnerai malgré Mes ennemis »

                

    Journal spirituel de Lucie-Christine(Ed.Téqui)

 

18 juillet. Je vis dans une divine lumière que, de même que le Saint-Esprit est le terme des processions divines, de même Il doit être le terme des manifestations divines, c'est-à-dire que, dans l'Ancien Testament, les hommes ont surtout connu et adoré le Père, le Créateur,

              Dans le Nouveau, ils se sont attachés à leur Sauveur adorable, Jésus-Christ.

            Mais, dans les derniers temps l'Esprit-Saint fera sentir davantage Sa chaleur et Sa lumière au cœur des fidèles; ils y trouveront un renouvellement de foi, et ils connaîtront et aimeront d'autant mieux le Père et le Fils, et particulièrement Notre-Seigneur dansl'Eucharistie, qu'ils connaîtront et aimeront davantage l'Amour éternel, de même qu'ils ont déjà appris par le Verbe à connaitre le Père et à être, des « adorateurs en esprit et en vérité ».

               J'ai cru comprendre aussi que le culte du Sacré-Cœur de Jésus, qui nous propose l'amour divin dans le Cœur de l'Homme-Dieu, prépare les âmes à ce rayonnement de l'Amour éternel et personnel de Dieu qui doit, comme un suprême effort, embrasser le monde de Sa toute-puissante étreinte et oindre les âmes pour le combat de ces jours qui seront marqués de toutes les rages de l'enfer.

             Et j'entendis que les temps devaient être ainsi  comme configurés, correspondants aux trois Personnes de l'Adorable Trinité. »

                                                      Fiat

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 23:01

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                                    Dieu nous aime

 

                      (P.Bail –commentaire de Saint Thomas)

           

         « Voici les qualités de l'Amour de Dieu pour Ses créatures : Il est éternel, constant, gratuit, singulier et fécond.

         Son Amour est éternel : il n'a jamais été nouveau, car c'est de toute éternité que Dieu a porté         le décret de faire un jour du bien à toutes Ses créatures. « Il nous a aimés avant la création du monde, » dit Saint Paul. (Eph. I.)

 

         Son amour est constant : car, sans jamais varier, ce grand et excellent Maître a persisté dans la résolution irrévocable de nous communiquer Ses dons, et Son Cœur enflammé d'un admirable amour a persévéré dans une sorte de sollicitude, inquiète et de  préoccupation bienveillante envers nous, qui n'a pas connu un seul moment de trêve ou de repos. « Je t'ai aimé d'un Amour éternel. »       (Jér., 31.)

 

          Son Amour est gratuit : l'unique motif de Son Amour, c'est la surabondance de Sa bonté ; parce qu'Il en est rempli, Il désire la communiquer comme une fontaine où l'eau arrive à grands flots ne demande qu'à se répandre.. Ce ne sont pas les puissants attraits des créatures qui provoquent Son Amour : l'attrait auquel Il cède ne vient pas du dehors : c'est dans          Sa bonté naturelle et en Lui-même qu'Il le trouve        comme si toute Son Essence n'avait d'autre fin que l'amour de Ses créatures. «Je les aimerai, dit-Il, de Mon plein gré. » (Osée, I4.)

 

                   Enfin Son amour est singulier, car Il aime chaque créature en particulier autant que, si ayant oublié le ciel, la terre, tout en un mot, Il n'avait qu'elle seule à aimer. Celle qui a le bonheur d'être nouvellement admise dans son amitié n'éprouve aucun préjudice résultant de la société des autres amis, de même que ceux-ci ne subissent aucun dommage de l'admission des nouveaux. Sans doute Son Amour est leur bien commun, mais parce qu'Il est infini, Il comble chaque créature de biens aussi grands, que si elle était seule à les recevoir. Son Amour est donc à la fois le bien de tous et de chacun en particulier.

 

                  Considérez encore l'utilité de cet Amour et le bien qui en découle. Ce qui distingue l'Amour divin de l'amour créé, c'est que celui-ci est ordinairement stérile et ne produit que peu ou point d’effets. L’Amour Divin au contraire est actif et fécond en bienfaits, Il confère des avantages à tous ceux qui en sont l'objet, les enrichit de dons et les élève à des hauteurs inouïes jusqu'à les béatifier, et à les faire participer dans le Ciel aux grandeurs que Dieu Lui- possède par nature. L'Amour Divin crée et met Lui-même la bonté dans les êtres. L'Amour Divin les apporte avec Lui et produit, dans les créatures toute la bonté et toutes les perfections qu'elles ont : c'est Lui qui en est la source. Ainsi Dieu a fait à l'homme un double don : celui de Son Amour de bienveillance d'abord, et puis celui de toute la bonté que possède l’homme

                  C'est ainsi que l'Amour Divin est la cause de tous les biens. « Il nous a aimé le premier »

                 Éternel, constant, gratuit, singulier et fécond, tel est l’Amour de la Sainte Trinité pour Ses créatures. Louons Dieu pour chacune de ces qualités et pour toutes ensemble et rendons grâces…chacun en particulier et tous ensemble.

                O mon Seigneur, « que Votre Esprit est bon » (Sag.12) et combien est douce l'inclination de Votre amour à se répandre sur toutes les choses créées.

 

Benedicite omnia opera Domini Domino ; laudate et superexaltate Eum in sæcula… »

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 07:18

LL1

 

 

                                        Qu’est ce que Dieu ?

 C’était la première question de nos petits catéchismes : celle qui commençait notre initiation aux mystères. Il est étonnant de voir combien cette réalité divine est perçue par les tout petits enfants et… ceux qui leur ressemblent. Avec l’âge raisonnant, tout se gâte…Comment croire et aimer  Jésus-Christ, Dieu fait homme ,si on ignore tout de Dieu ,de Ses attributs, de ce qu’Il est, de ce qu’Il fait  .Comment connaître et aimer Dieu ,si l’on ne connaît pas Jésus, Dieu qui se révèle ?L’agir suit l’être et nous pensons trop peu  que Dieu agit comme Dieu doit agir et qu’Il sait beaucoup mieux que nous ce qui est bon pour nous… !.

Les courriers sur les Noms divins, n’ont pas d’autre dessein que de vous introduire à cette « vision béatifique de la terre que sont la contemplation des attributs divins et la Passion de Jésus, Homme–Dieu, la merveille des œuvres divines »(P.Faber)Le grand théologien Léonard Lessius SJ(1554-1623) nous les présente avec une grande clarté qui s’élève vite en prière Ses écrits restent inégalés.Nous avons besoin de cette théologie affective, où tête et cœur trouvent leurs places, à l’heure où on prétend nous faire vénérer des faux dieux.

 

                                            De l'Être, et de Celui qui Est.

                                           ( L.Lessius S J- Les Noms divins)

 

DIEU est appelé l'Être, Celui qui Est, en cinq manières ou pour cinq raisons.

           1- Parce qu'Il est la Source et Cause de tout être, puisque tout être et tout ce qui est vient de Lui et dépend continuellement de Lui, comme la lumière dépend du soleil.

           2- Dieu est appelé l'Être, parce qu'Il n'a pas un certain être limité, qu'Il n'est pas ceci ou cela, comme un ange ou un homme, mais Il EST universellement, comprenant en Lui-même tout genre d'être, et le devançant, le précédant de toute éternité, puisque toute 1a plénitude de l'être, toute l'étendue et la grandeur de l'être sont très pleinement et très éminemment contenues en Lui.

           3- Dieu est appelé l'Être, Celui qui Est, parce qu'Il EST éternellement, et que par Son Être et par Sa vie Il remplit, Il égale, Il comprend et renferme en Lui toute éternité. Il est la Plénitude parfaite, inaltérable, pure et simple  de tout bien.

           4- Dieu est appelé l'Être, Celui qui Est, parce qu'Il EST immensément, n’étant pas soumis aux limites de l’espace et du temps, dont Il est le Créateur et Maître. (par pur amour)

           5- Enfin Dieu porte ce nom d'Être, parce qu'Il EST immuablement, ayant tout ce qu'Il a en soi, réuni de telle sorte, et le possédant d'une manière si ferme, qu'Il ne peut jamais rien perdre, puisqu'Il a tout par Son immuable Essence, à laquelle on ne peut rien ajouter, rien ôter. »

 

O mon Dieu, que je ne cherche donc rien en dehors de Vous. Mais soyez pour moi toutes choses, Dieu de mon cœur et mon partage, O Dieu, pour toute l’éternité » L.L SJ

                                                    A suivre.

 

 Ces notions sont essentielles pour déjouer les tentations d’orgueil de l’homme qui se fait dieu, les panthéismes en tous genres, formes les plus perversement subtiles de l’athéisme déicide et homicide ,qui foisonnent en ce temps des  « faux christs et des faux prophètes ».

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 04:47

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A Dieu, Souverain Maître de toutes choses, Seigneur des seigneurs, Roi des rois, Roi des siècles, Saint des saints. (L.Lessius SJ –Les Noms divins)

 

                                      ÉLÉVATION ET PRIÈRE

 

« Mon Dieu, mon Roi; je Vous exalterai, et bénirai Votre Nom dans les siècles et dans l’éternité (Ps16 et 62)! « Vous êtes le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs » (I Tim.VI)Tout l'Univers est sous Votre empire, et personne ne peut résister à Votre volonté (Esther XIII) « Toutes choses persévèrent par Vos ordres; chacune garde la loi que Vous lui avez donnée et chacune Vous sert selon sa capacité et son petit pouvoir; et toutes ensemble confessent que Vous êtes leur Créateur, leur Maître. Vous avez un souverain pouvoir sur tout. Vous pouvez disposer de tout, selon Votre bon plaisir, sans que personne ait le droit de Vous demander compte de Vos actions et de Vous dire: «  Pourquoi agissez-Vous ainsi ? » Tous les rois et les monarques de ce monde, avec toute leur pompe et leur magnificence, avec leurs royaumes et leurs armées, avec leurs richesses et leur majesté, ne sont que comme des vers de terre, et comme un rien en Votre présence.     « Vous êtes    vraiment grand, ô Maître suprême au-dessus des louanges, et il n'est point de bornes à Votre grandeur. Votre règne est le règne de tous les siècles, et Votre empire s'étend de génération en génération (Ps 141 ) » Les rois de la terre et les royaumes tomberont tout d'un coup et seront réduits à néant, mais Votre Royaume durera à jamais, et tous Vos ennemis viendront mourir à Vos pieds. Le royaume du démon et des impies qui trouble maintenant le monde, qui foule aux pieds maintenant la vérité et la justice, sera entièrement détruit; et votre royaume tiendra tout sous Sa domination, et Vous serez « Tout en tous »

               C'est Vous, Grand Dieu, qui nous avez tous créés; nous sommes l'ouvrage de Vos mains, Vous nous avez moulés et formés, comme le potier son argile. Tout ce que nous sommes, que nous pouvons, que nous avons, nous l'avons reçu de Votre Bonté: tout cela est à Vous, Vous êtes l'Ouvrier et l'Inventeur de tout. Vous avez tiré toutes choses du néant; du plus profond des ténèbres et de l'abîme du non-être. Vous les avez suspendus dans l'être, dans la lumière de Votre face, que toutes, selon leurs espèces et leurs formes, brillent à nos esprits et nous révèlent Votre Majesté. Mais comme par leur nature et d'elles-mêmes elles penchent vers le néant duquel elles ont été tirées, il ne leur suffit pas d'avoir été faites une fois, il est encore nécessaire que Vous les teniez continuellement de Votre main, et que sans cesse Vous leur fassiez sentir cette même action qui les a produites, afin qu'à tout moment elles reçoivent le bienfait qu'elles ont reçu une fois quand elles ont commencé d'être. Le poids qui est suspendu en l'air doit être continuellement soutenu ; qu'on l'abandonne seulement l'espace d'un clin d'œil, il tombe soudain en bas. De même, tout ce qu'il y a de créatures dans cet univers a sans cesse besoin d'être retenu dans son être et dans sa nature par Votre Toute-puissante Main, et si vous retiriez tant soit peu, elles retomberaient dans leur néant, et périraient soudain comme l'ombre.

         Il n'y a nulle solidité, ni dans les corps, ni dans les esprits, si ce n'est celle qu'ils reçoivent de Votre force qui les domine et les étreint intérieurement, de peur qu'ils ne s'écoulent comme l'eau, ou se dissipent comme la fumée, ou s'évanouissent comme une vision ou comme un fantôme. Pour Vous, toutes choses sont molles et maniables; toutes choses sont encore comme un fluide qui s'écoule et s'évanouit; mais au moindre signe de Votre volonté, elles prennent soudain la forme et la figure qu'il Vous plaît de leur donner. Devant Vous, ni les montagnes ni les rochers n'ont de solidité; ni le fer ni le diamant n'ont de dureté; ni les cieux ni les astres n'ont de fermeté; rien de tout cela ne peut subsister sans Votre perpétuelle influencé et sans l'action vivificatrice de Votre lumière.

        Vous êtes donc le Maître absolu de toutes choses, Vous, par qui elles sont créées à tout moment et de qui elles dépendent; Vous, qui les soutenez pour qu'elles ne tombent pas, qui les entretenez pour qu'elles ne s'altèrent pas, qui les contenez pour qu'elles ne s'écoulent pas, qui les étreignez pour qu'elles ne périssent pas.

        Vous êtes l'Inventeur, l'Auteur, l'Ouvrier, le Conservateur, le soutien  et l’élan de toutes choses. C'est pour Vous que toutes choses existent, afin qu'elles servent à Votre gloire : les natures raisonnables, afin qu'elles Vous connaissent, Vous aiment, Vous honorent et Vous louent; les natures destituées de raison, afin qu'elles servent à nos usages, et afin que, par leur admirable beauté, elles excitent nos âmes à Vous admirer et à Vous aimer. Et certes, bien que nous n'existions que pour Vous, et que tout ce qui nous appartient soit destiné à Votre gloire, nous ne sommes pas pour cela ni plus vils ni plus. misérables, car notre nature et notre souverain bien, c'est de servir à Votre gloire. Vous servir, c'est régner, et Vous obéir, c'est marcher au Ciel. Il vaut mieux Vous servir que d'avoir l'empire du monde entier. Lorsque notre âme s'occupe de Votre service, elle s'élève en haut, elle se recueille dans l'unité, et, étant plus proche de Vous, elle est illuminée et Vous devient semblable.. Lorsqu'elle s'emploie au gouvernement des autres, elle s'éloigne de l'union, elle descend aux choses inférieures, elle se dissipe dans la multitude des objets', et elle ne trouve chose quelconque par l'alliance de laquelle elle devienne meilleure, car rien ne rend l'âme meilleure, si ce n'est ce qui est au-dessus de l'âme.   

              C'est un grand aveuglement des mortels que de tant estimer et de tant ambitionner les empires, les royaumes, les gouvernements, les charges, les prélatures, afin de commander aux autres et se négliger, soi-même; de faire tous leurs efforts, de fouler aux pieds tout droit et toute justice, pour acquérir cette ombre de félicité qui les détourne du vrai bien et du salut éternel. Sans doute, il en est qui admettent les charges non par ambition ni en vue d'intérêts terrestres, mais pour promouvoir le bien commun et pour conduire au salut un grand nombre d'âmes, et ceux-là peuvent attendre de Vous une riche récompense, à cause de la difficulté et pour la grandeur du bien qu'ils procurent. Toutefois, il est beaucoup plus sûr d'être caché au dernier rang et de prendre soin de son salut.

                  Seigneur, accordez-moi la grâce de mépriser les louanges humaines, de fuir l'honneur du monde et d'aimer à être inconnu des hommes. Qu'il me suffise de Vous connaître, et, à mon tour, d'être connu de Vous; de Vous servir, et de préférer Votre service à tous les empires du monde, ainsi qu'à toutes les dignités et à tous les honneurs. Que ce soit là ma gloire, mon élévation, mon faîte le plus sublime, le titre et les insignes de toute dignité ! Que d'autres se glorifient des royaumes et des principautés, de la noblesse et des richesses, et de semblables prééminences du siècle présent; quant à moi, que toute ma gloire soit d'être Votre serviteur, que tout ce qui m'appartient Vous soit dédié, consacré et reste sous Votre Seigneurie; enfin que toutes mes pensées, tous mes soins, tous mes efforts, tous mes desseins tendent à Votre honneur et n'aient point d'autre but que Votre gloire ».

 

 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 03:14

 

                                                  Le Vrai Dieu 

 

« Vous êtes véritablement, ô mon Dieu, comme l'exprime saint Bernard, un Amour tout-puissant, une Force souverainement bienveillante, une Raison immuable, une éternelle Douceur; créant l'âme, pour la rendre participante de Vous-même; la vivifiant, pour qu'elle ait le sentiment de son Créateur; la touchant de Votre doux contact, afin qu'elle se porte vers Vous par le désir; la dilatant, pour qu'elle se remplisse de Vous; la justifiant, pour qu'elle mérite; l'enflammant, pour qu'elle brûle de zèle; la fécondant, pour qu'elle produise des fruits; la portant à l'équité, la formant à la bienveillance; la modérant pour la sagesse; la fortifiant pour la vertu; la visitant, pour la consoler ; l'illuminant, pour accroître ses connaissances; la conservant, pour l'immortalité; la remplissant, pour la félicité; l'environnant, pour la sécurité» C'est ainsi que Vous nous couronnez de Votre miséricorde et de Votre compatissante douceur; c'est ainsi que Vous nous remplissez et que Vous nous entourez de toutes parts de Vos bienfaits, afin de nous faire connaître Votre bénignité et Votre amour, et nous exciter par là à Vous rendre amour pour amour. »

(Bénignité est un mot ancien qui s’oppose à malignité. Il signifie un peu plus que la simple bonté. « C’est le génie  et la pente de la bénignité de s’abaisser vers ce qui est bas, de recueillir ce qui est abject, d’élever ce qui est humble, et de communiquer plus abondamment ses richesses, de porter plus de secours là où il y a plus grande nécessité ».)

 

Quis ut Deus ?

 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 02:39

 

 

 

 

                                          La vraie Religion

   Cet article ne plaira pas à tout le monde, mais notre but n’est pas de plaire mais de transmettre à tous la Vérité  qui sauve. Voici comment Notre Seigneur parle de la Vraie Religion. C’est un texte capital à l’heure où l’on met toutes les religions  au même niveau. Ce qui est un abominable crime contre l’humanité qui a droit à la Vérité, et une terrible offense à Notre Créateur et Sauveur (Lettre de Sœur Marie du Sacré-Cœur  (Vie de Marie Lataste. Ed.Téqui)

 « La vraie Bonté, celle qui est terrible contre le mal »E.Hello

 

          « Le Sauveur Jésus m'a souvent parlé de la religion; Il m'a dit ce que c'était que la religion et quelle était la vraie religion; Il m'a montré la nécessité de la religion; Il m'en a donné ensuite un résumé complet; enfin, en une autre circonstance, Il me montra comment la religion intérieure ne suffisait pas au chrétien. Il faut en aussi les actes extérieurs .Il m'a parlé aussi de diverses choses qui ont rapport à la religion. Je le dirai à peu près dans l'ordre qu'il a suivi et selon que ma mémoire me le rappellera.

        Ma fille, me dit un jour le Sauveur Jésus, la religion est la réunion de tous les devoirs que la créature doit rendre au Créateur. On peut considérer la religion de deux manières : en elle-même, telle qu'elle est fixée, décrétée, voulue par Dieu ; en celui ensuite qui pratique cette religion par l'accomplissement des devoirs qui lui sont prescrits. Dans le chrétien, on peut la considérer de deux manières : comme acte par lequel il remplit ses devoirs de religion, et comme facilité, comme inclination, comme habitude surnaturelle que Dieu met en lui par sa grâce afin qu'il accomplisse ses devoirs de religion.

              Si on la considère en elle-même, telle qu'elle est fixée, décrétée, voulue par Dieu, on doit examiner quelle est la religion qu'Il a ainsi voulue, décrétée, fixée, parce que celle-là seule peut être et est réellement la religion véritable.                       Voici les signes auxquels on peut reconnaître la vraie religion, celle qui, par conséquent, a été donnée par Dieu lui-même : elle est une, sainte, apostolique, universelle. Or, de toutes les religions du monde, la catholique seule les renferme tous.

                    «Cette religion, Ma fille, n'a pas commencé seulement avec Moi quand Je vins sur la terre, mais dès l'origine des choses au Paradis. Vous savez qu'au commencement Dieu fit l'homme, qu'Il le plaça dans le jardin de délices, que l'homme reconnut Dieu pour son Créateur et le Créateur de toutes choses. L'homme, par cette connaissance de Dieu, avait aussi celle des devoirs que la créature doit au Créateur. Il avait aussi la connaissance que Dieu lui donna de respecter et de ne pas toucher aux fruits de la science du bien et du mal. Connaître Dieu, L'adorer, Lui obéir; telle était la religion de l'homme sur la terre, dans son paradis; et cette religion du premier homme jusqu'à vous a toujours été la même, car aujourd'hui que faites-vous dans la religion catholique, si ce n'est connaître Dieu, L'adorer et Lui obéir . Vous Le connaissez comme Adam; vous L'adorez comme Adam; l'obéissance que vous donnez à Dieu seule a changé, comme elle changea pour les Patriarches, comme pour le peuple que Je Me choisis, comme quand Je vins enlever la loi de crainte, pour lui substituer la loi d'amour. Mais ce n'est point l'obéissance en elle même qui a changé, c'est l'obéissance par rapport aux actes que Dieu vous demande. Dieu Lui-même a voulu changer les prescriptions qu'Il avait données à Adam, changer celles qu'Il avait données aux Patriarches, changer celles qu'Il avait données à Moïse. Mais c'est Lui qui les a changées. L'homme a dû obéir, et la religion est toujours la même, malgré ces changements, quant à l'obéissance due à Dieu. Les persécutions se sont élevées contre elle; mais depuis Adam, père du genre humain, depuis Abel, fidèle serviteur de Dieu, jusqu'aux martyrs les plus récents, jamais la persécution n'a détruit la religion, elle lui a donné au contraire plus de force et de vigueur. Savez-vous pourquoi, Ma fille? C'est que Dieu Lui-même a institué la religion, et qu'Il la conserve et l'étend par les moyens qu'Il a choisis, et contre lesquels les puissances du monde et de l'enfer ne peuvent rien. Quand l'homme perdit la connaissance de son Dieu et qu'il se fit des dieux, ouvrage de ses mains, afin de se livrer à tous les entraînements de ses passions, la religion ne fut point perdue. N'y eût-il eu qu'un seul homme fidèle, il eût suffit pour la perpétuer. Or, il y eut plus qu'un homme, il y eut une grande famille, un peuple immense qui conserva la religion. Dieu avait donné au premier chef de cette famille et de ce peuple un signe qui le devait distinguer des autres peuples, la circoncision. Quand ce peuple eut grandi et se fut multiplié, Dieu lui donna Sa loi, comme moyen de conserver sa religion. Entre la religion de ce peuple et la religion catholique, il n'y a pas de différence; seulement, la religion judaïque n'était que le symbole et la figure de la religion chrétienne que devait établir le Messie, promis à Adam, dans le paradis terrestre, attendu par les Patriarches et annoncé par les Prophètes. Tout fut prédit par rapport à Mon avènement : Ma naissance d'une Vierge, le lieu de Ma naissance, Ma vie obscure, Ma vie publique, Ma mort et Ma résurrection.

                « Pendant Ma vie, Je prouvai Ma Divinité par Mes miracles, et Ma mission de Dieu par des œuvres supérieures à celles de tous les Prophètes ensemble. Je choisis douze apôtres; Je leur enseignai Ma doctrine, Je leur donnai Ma loi, Je leur fixai la religion que Je venais établir sur la terre, et Je les envoyai dans le monde entier prêcher la bonne nouvelle du Messie promis et venu, du Rédempteur attendu, mort et ressuscité, du sacrifice nouveau qui devait s'offrir dans le monde entier et que J'avais offert Moi-même le premier sur le Calvaire. Et ces hommes, qui étaient de pauvres pêcheurs, ignorants et sans instruction, se dispersèrent dans le monde et accomplirent la mission que Je leur avais donnée, faisant eux-mêmes des miracles supérieurs à Mes miracles, ressuscitant les morts, rendant l'ouïe aux sourds, la vue aux aveugles, le mouvement aux paralytiques, confondant les faussaires et les envoyés de Satan, et donnant leur vie pour confirmer la vérité de leur doctrine. La religion qu'ils répandaient dans le monde, si parfaite et si difficile dans la pratique au premier abord, si relevée dans ses mystères à jamais incompréhensibles, fut reçue partout, et elle se répandit dans le monde entier avec une immense rapidité.

               « Or, cette religion que Je donnai aux apôtres est la vraie religion, parce que seule elle renferme les signes, dont Je vous ai parlé plus haut.

                  « Elle est une : une dans la foi, une dans la morale, une dans sa durée. Une dans la croyance à un seul Dieu, à un seul Rédempteur, à un seul baptême. Une dans sa morale qui n'a qu'un commandement, l'amour de Dieu et du prochain. Une dans sa durée: c'est la seule qui ait traversée tant de siècles, la seule qui soit restée debout, toujours forte et pleine de vigueur, la seule qui doive demeurer jusqu'à la consommation des siècles.

                    « Elle est sainte: c'est elle qui unit l'homme à Dieu et le sépare des choses de la terre ; c'est elle qui enseigne à éviter le mal, à pratiquer la vertu; c'est elle qui possède les Sacrements, boucliers puissants pour défendre les vertus, armes mortelles contre le mal et le péché.

                  « Elle est apostolique: ce sont Mes Apôtres qui l'ont transmise au monde, qui ont chargé leurs successeurs de la répandre et de la conserver, et on peut remonter aisément d'âge en âge jusqu'aux Apôtres, entre les mains de qui on la retrouvera déposée par Moi, qui étais envoyé par Mon Père.

                 « Elle est universelle : dans tous les pays du monde on trouve des chrétiens, ou des hommes qui ont une même foi, une même loi, les mêmes sacrements.

                « Elle est divine : c'est Moi qui l'ai instituée, Moi, Fils de l'Homme et aussi Fils de Dieu; elle est divine, car elle résiste à tout, aux persécutions des tyrans, aux persécutions des autres religions; aux passions des hommes, aux tentatives continuelles de Satan. Quelle religion a produit des héros comme la religion catholique? Quelle autre religion a transformé les femmes les plus timides, les enfants les plus faibles, à ce point de ne pouvoir trouver nulle part un courage supérieur à leur courage ? La mort n'a point effrayé ceux qui ont pratiqué cette religion, ils ont été au devant d'elle, ils l'ont reçue à bras ouverts, ils ont béni Dieu dans les tourments les plus affreux, et pas une plainte n'est sortie de leur bouche.

             « Quelle religion osera se comparer à la religion catholique? Quelle religion laissera apercevoir comme elle les signes d'une vraie religion? Quelle religion unira l'homme à Dieu comme la religion catholique? Sera-ce la religion de divinités faites par les mains des hommes, ou qui n'a d'autres dieux que de vils animaux, ou qui ne favorise que les passions ?

« Quelle folie de ne pas reconnaître la vérité dans la religion catholique! Quelle folie de ne pas voir le mensonge dans toute autre religion !

                   Donc, Ma fille, ceux-là n'ont pas la vraie religion qui n'ont pas une religion ayant les signes d'unité, de sainteté, d'apostolicité et d'universalité dont je vous ai parlé. « Le Sauveur Jésus m'a encore parlé ainsi: e Si vous considérez la religion comme acte par lequel vous remplissez vos devoirs envers la Divinité, cet acte peut se, présenter à vous comme bon ou comme mauvais.

« Cet acte de religion est bon quand il est l'accomplissement d'un devoir envers le Dieu véritable qui est au Ciel; il est mauvais s'il se rapporte à d'autres dieux. Voilà pourquoi tous les actes de religion des païens étaient mauvais; il est mauvais encore quand, se rapportant à Dieu, cet acte n'est pas selon la manière dont Dieu l'a prescrit. Ainsi aujourd'hui les actes de la religion judaïque sont mauvais, parce qu'ils sont prohibés par la religion que J'ai établie. »

 

Ps :Jésus parle  à MJC de la religion musulmane comme de « la religion qui lui fait horreur »En effet elle nie la Sainte Trinité et Sa Divinité ;Le bouddhisme n’a pas de Dieu Créateur ».Qui n’est pas avec Moi est contre Moi »

 Quant aux animismes et autres cultes plus ou moins démoniaques…aucune comparaison n’est possible. Nous devons prier pour la conversion des pêcheurs mais nous devons aussi lutter contre les erreurs qui les tuent .

A  Suivre

 

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 03:48

 

                   De Dieu, en tant qu'Il est notre inébranlable Appui.

                                  (L.Lessius S.J-Les NOMS Divins)

 

DIEU est appelé notre inébranlable Appui, « Firmamentum nostrum » :

 1- Parce que toute la fermeté des justes dans la justice, et toute la constance de ceux qui persévèrent dans le bien, restant inébranlables malgré toutes les tentations et les difficultés, viennent de Lui.

2- Parce que toute la fermeté des habitants du Ciel, dans cet état souverainement heureux, dépend de Lui, et se maintient par Son décret.

3- Parce que, en général, toute la fermeté que les créatures spirituelles ou corporelles ont, ou dans leur nature, ou dans leurs ornements et leurs perfections, ou dans leurs opérations, ou dans leur état, dépend de Lui seul et de Son tout-puissant et immuable concours.

        

 

 

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 14:42

 Suite et fin de la méditation sur la Sainteté de Dieu (L.Lessius s.J)

 

« Mais, ô Dieu infiniment Saint, Vous avez trouvé un degré de sanctification encore incomparablement plus élevé. C'est quand, par Vous-même, et sans aucun don créé, Vous sanctifiez la créature, l'attirant à Vous par dessus toutes choses créées, et Vous l'unissant substantiellement à Vous-même par l'unité de personne.

                 C'est ainsi que Vous avez sanctifié la très heureuse Humanité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de sorte qu'en Lui, avec la plénitude de la Divinité, se trouve         encore la plénitude de la Sainteté.   

        O sanctification admirable et incompréhensible à tout esprit créé ! O infinie condescendance de la Divine Bonté qui a, ouvert et constitué pour le genre humain une telle source d'expiation et de sanctification! C'est de cette plénitude que nous avons tous reçu, et ce qu'il en reste suffit pour purifier les péchés de mille mondes, et pour sanctifier un nombre d'âmes infini. C'est ainsi que par un seul homme tous les hommes sont sanctifiés et ramenés à Dieu, comme par un seul homme ils avaient été tous séparés de Dieu et souillés par le péché.

          Et parce que nous sommes grossiers, dépendants des sens et abîmés dans les choses sensibles, Vous Vous accommodez à notre faiblesse, nous sanctifiant par des choses sensibles, et nous donnant Votre Esprit et les dons spirituels par le contact d'une chose corporelle.(Les sacrements : signes visibles des réalités invisibles) O admirable conseil de la Sagesse éternelle! D'enfants de colère nous faire enfants de Dieu, héritiers de la vie éternelle, participants de la gloire divine; par le contact ou l'usage de signes sensibles, nous qui auparavant étions dignes de toute confusion et de la mort éternelle!

             O Douceur et Bonté admirables, d'opérer cette chose si grande et si divine par laquelle nous sommes faits semblables à Dieu, et sans laquelle nous ne pouvons Lui plaire, par un moyen si humble, par des instruments si faibles, sans aucun travail ou effort de notre part, ou du moins bien petit.

                 O vrai siècle d'or et de grâce que ce temps de la Nouvelle Alliance, où la terre nous présente tant de richesses célestes et une si grande abondance de dons divins, avec une si étonnante facilité de les acquérir 1

       C'est maintenant que les cieux sont vraiment devenus « tout de miel, que les montagnes distillent la douceur, que les fleuves débordent de vin et de lait » et qu'enfin les vastes enceintes enfermant les biens et les trésors célestes sont ouvertes aux mortels, en sorte qu'en peu de temps et par un moyen facile ils peuvent s'enrichir et devenir égaux aux anges.

         Gloire à Vous, bénédiction et actions de grâce de la part de toute créature, au Ciel et sur la terre, ô Auteur de la sainteté! Un tel bienfait ne pouvait émaner que de vous, et vous seul pouviez à ce point faire éclater votre amour envers les hommes! Vous nous avez donné le Saint des saints, et Vous nous avez ouvert en Lui une source éternelle de sanctification, pour l'ablution du pécheur et de celle qui était souillée. Ce Saint des saints, vous L'avez sanctifié par Vous-même en lui communiquant Votre sainteté, et,  par Lui, tous les autres. C'est de Lui que toute sainteté découle dans les sacrements : des sacrements, en passant par le corps, elle va se verser dans l'âme et dans les œuvres intérieures; et des œuvres intérieures dans les œuvres extérieures. Par là, tout l'homme est saint, toute sa vie Vous est dédiée et consacrée, il est ramené à Vous, qui êtes son principe, et il se repose en Vous comme dans son souverain Bien et sa fin dernière. C'est ainsi que Vous rappelez à Vous Votre créature, et que Vous la rendez digne de Votre société!

                    Faites, ô mon Dieu, que je puise sans cesse à cette source, que sans cesse je m'y lave et que je blanchisse mon vêtement dans le Sang de l'Agneau. « Lavez-moi de plus en plus de mes souillures et purifiez-moi de mon péché. » « Arrosez-moi avec l'hysope, dans cette fontaine teinte, du Sang du passereau mystique, et je serai purifié; lavez-moi dans cette eau, et je deviendrai plus blanc que la neige. »

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 13:58

     Suite de la méditation sur la Sainteté infinie de Dieu (Lessius SJ)Lire les précedents courriers. 

 

 

  "Ce n'est ni Votre Puissance, ni Votre Sagesse, ni la hauteur de Votre Majesté que Vous nous avez ordonné d'imiter, mais Votre sainteté, quand Vous nous avez dit : « Soyez saints parce que Je suis Saint (Lévit.II). » Car il convient que Celui qui est la Source de la pureté et de la sainteté, qui est Pur par-dessus toute pureté, Saint par-dessus toute sainteté, ait des ministres saints et exempts de toute tache du péché. Mais d'où  pourrons-nous avoir une pureté telle, que nous soyons dignes de paraître en Votre Sainte Présence, et de nous employer à ce qui concerne Votre service, nous qui habitons des maisons de boue, et qui par la pensée et les rapports sommes sans cesse en contact avec les choses terrestres? Si les esprits célestes, exempts de tout mélange corporel et plus purs que les Cieux, sont encore infiniment éloignés de cette pureté, qui convient à Votre ministère, combien en devons-nous être éloignés, nous qui sommes incomparablement au-dessous-de leurs mérites!

                    C'est ici qu'éclate Votre Bénignité (mot ancien qui signifie : bonté généreuse, inclination à faire le Bien :contraire de malignité, inclination au mal): loin de rejeter Vos serviteurs, parce qu'ils sont pécheurs, et couverts de la poussière des choses terrestres, Vous les attirez à Vous pour effacer leurs taches, éclairer leurs ténèbres, sanctifier leurs affections, et les rendre dignes de la présence de Votre Face, selon la petite capacité de leur nature mortelle. Vous ne demandez pas de nous ce qui est dû à la hauteur de Votre sainteté, mais ce qui est proportionné à notre faiblesse mortelle.

Vous êtes l'Auteur,la Fin, la Règle, le Modèle de toute sainteté; de qui, pour qui, à l'imitation et à la ressemblance de qui tout  est sanctifié au Ciel et sur la terre! Tout cet univers est comme un temple de Votre Divinité, consacré à Votre culte, sanctifié par      Votre présence, plein de Votre gloire, orné de Vos admirables ouvrages, dans lequel Vous voulez être honoré, loué, béni de nous dans cette vie et dans la vie future.       

Mais la sainteté de la nature raisonnable est plus sublime que ce monde, et Votre Présence éclate incomparablement plus dans les esprits que dans les corps.. Les esprits peuvent s'approcher de Vous et s'unir à Vous d'une manière plus excellente. Car Vous connaître et Vous aimer est la sainteté des esprits. Par cette connaissance et cet amour Vous habitez en eux, et ils deviennent pour Vous     temple plus agréable et plus auguste que cette vaste machine de l'univers qui est incapable de sentir Votre Présence. Par cette même connaissance et cet amour, ils s'approchent de Vous, ils s'unissent à Vous par un lien vital, et ils s'abîment dans Votre Pureté. Car celui qui connaît passe dans celui qui est connu, et celui qui aime dans celui qui est aimé. C'est pourquoi, comme Vous êtes un Acte très pur, et au suprême degré de simplicité spirituelle et de pureté, si je puis parler de la sorte, infiniment élevé au-dessus de la matière et de tout ce qui est corporel, infiniment simple, infiniment subtil et spirituel, il est nécessaire que ce qui est élevé vers Vous, qui Vous est uni, et est fait un même esprit avec Vous, devienne plus simple, plus pur et plus éloigné de la contagion de toutes les choses inférieures. Or, c'est là la sainteté dont toutes les âmes raisonnables et les esprits angéliques doivent être doués pour Vous plaire parfaitement. »

                                              A suivre

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 11:46

                                     La Sainteté de Dieu. (L.Lessius) suite

                                       

                                                     ÉLÉVATION ET PRIÉRE

 

« SAINT, SAINT,SAINT, le Seigneur Dieu des Armées : Toute la terre est remplie de Sa Gloire » (Isaïe VI)

                   C'est le cri qu'élèvent les Séraphins dans cette vision mystérieuse où Vous avez fait voir à Isaïe un rayon de Votre Gloire, et le terrible jugement porté sur les Juifs. Ce peuple ayant comblé la mesure de ses péchés en refusant de Vous reconnaître quand Vous êtes venu au milieu de nous, comme Verbe fait chair, ces esprits célestes demandent vengeance à Votre Sainteté, La nommant  par trois fois, non sans un grand mystère de la Très Sainte Trinité. « Car Vos yeux sont purs vous ne pouvez voir le mal ni regarder l’iniquité»(Habac.1) Comme Vous même, tout péché vous déplait souverainement. Et c'est pourquoi « Vous perdrez tous ceux qui opèrent l'iniquité ».(Psaumes 5 et 27)

                Ainsi que les ténèbres sont contraires à la lumière, la difformité à la beauté, la souillure à la pureté, les voies obliques à la droiture, la malice à la bonté et la mort à la vie, de même, tout péché est contraire à Votre Sainteté, et Lui est en horreur.

                 C'est pourquoi, de même que Vous avez nécessairement un souverain amour de Votre Sainteté, de même vous avez nécessairement une haine sans  bornes pour le péché, et Vous le vengez par une peine infinie, à moins que Votre Miséricorde infinie ne prévienne le pécheur, ne lui inspire l’esprit de contrition, et n'accorde le pardon à son repentir.

                    Nul ne vous a jamais plu que par la sainteté, et quiconque en a été doué et orné ne Vous a jamais déplu. C'est la sainteté seule qui vous donne des enfants et des héritiers de Votre royaume. C'est à elle seule que la communication de Votre Gloire et de Votre Béatitude est promise et préparée avant les siècles. Nous y avons été prédestinés par Vous de toute éternité, en Jésus-Christ, afin que nous soyons saints et sans tache en Votre Présence (Ephes.1)et capables  de l'héritage éternel" 

                                                           à SUIVRE

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