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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 04:55

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                     Portrait de la Sainte Vierge par Mélanie de la Salette -1

 

« La Très Sainte Vierge était très grande et bien proportionnée; elle paraissait être si légère qu'avec un souffle on l'aurait fait remuer, cependant, elle était immobile et bien posée. Sa physionomie était majestueuse, imposante, mais non imposante comme le sont les Seigneurs d'ici-bas. Elle imposait une crainte respectueuse: En même temps que Sa Majesté imposait du respect mêlé d'amour, elle attirait à elle. Son regard était doux et pénétrant; ses yeux semblaient parler avec les miens, mais la conversation venait d'un profond et vif sentiment d'amour envers cette beauté ravissante qui me liquéfiait. La douceur de son regard, son air de bonté incompréhensible faisait comprendre et sentir qu'elle attirait à elle et voulait se donner; c'était une expression d'amour qui ne peut pas s'exprimer avec la langue de chair ni avec les lettres de l'alphabet.

               Le vêtement de la Très Sainte Vierge était blanc argenté. et tout brillant; il n'avait rien de matériel: il était composé de lumière et de gloire, variant et scintillant. Sur la terre il n'y a pas d'expression ni de comparaison à donner.

             La Sainte Vierge était toute belle et toute formée d'amour; en la regardant, je languissais de me fondre en elle. Dans ses atours, comme dans sa personne, tout respirait la majesté, la splendeur, la magnificence d'une Reine incomparable. Elle paraissait belle, blanche, immaculée, cristalline, éblouissante, céleste, fraîche, neuve comme une Vierge; il semblait que la parole: « Amour » s'échappait de ses lèvres argentées et toutes pures. Elle me paraissait comme une bonne Mère, pleine de bonté, d'amabilité, d'amour pour nous, de compassion, de miséricorde.

                 La couronne de roses qu'elle avait sur la tête était si belle, si brillante, qu'on ne peut pas s'en faire une idée: les roses, de diverses couleurs, n'étaient pas de la terre; c'était une réunion de fleurs qui entouraient la tête de la Très Sainte Vierge en forme de couronne; mais les roses se changeaient ou se remplaçaient; puis, du cœur de chaque rose, il sortait une si belle lumière, qu'elle ravissait, et rendait les roses d'une beauté éclatante. De la couronne de roses s'élevaient comme des branches d'or, et une quantité d'autres petites fleurs mêlées avec des brillants. Le tout formait un très beau diadème, qui brillait tout seul plus que notre soleil de la terre.

                 La Sainte Vierge avait une très jolie Croix suspendue à son cou. Cette Croix paraissait être dorée, je dis dorée pour ne pas dire une plaque d'or; car j'ai vu quelquefois des objets dorés avec diverses nuances d'or, ce qui faisait à mes yeux un bien plus bel effet qu'une simple plaque d'or. Sur cette belle Croix toute brillante de lumière était un Christ, était Notre-Seigneur, les bras étendus sur la Croix. Presque aux deux extrémités de la Croix, d'un côté il y avait un marteau, de l'autre une tenaille. Le Christ était couleur de chair naturelle; mais il brillait d'un grand éclat; et la lumière qui sortait de tout son corps paraissait comme des dards très brillants qui me fendaient le cœur du désir de me

fondre en Lui. Quelquefois le Christ paraissait être mort ; Il avait la tête penchée, et le corps était comme affaissé, comme pour tomber, s'il n'avait pas été retenu par les clous qui le retenaient à la Croix.                  

             J’en avais une vive compassion, et j'aurais voulu redire  au monde entier son amour inconnu et infiltrer dans les âmes des mortels l'amour le plus senti et la reconnaissance la plus vive envers un Dieu qui n’avait nullement besoin de nous pour être ce    qu’Il est, ce qu'Il était et ce qu'Il sera toujours; et pourtant, ô amour incompréhensible à l'homme! Il S’est fait homme, et Il a voulu mourir, oui mourir, pour mieux écrire dans nos âmes et dans notre mémoire l'amour fou qu'Il a pour nous! Oh! Que je suis malheureuse de me trouver si pauvre expression pour redire l'amour, oui, l'amour de notre bon Sauveur pour nous! Mais, d'un autre côté, que nous sommes heureux de pouvoir sentir mieux nous ne pouvons exprimer!           

              D’autres fois, le Christ semblait vivant; Il avait la Tête droite, les yeux ouverts, et paraissait être en Croix par Sa propre volonté. Quelquefois Il paraissait parler: Il semblait vouloir montrer qu’Il était en Croix pour nous, par amour pour nous, pour nous attirer à Son amour, qu'Il a toujours un amour nouveau pour nous, que Son amour du commencement et de l'année 33 est toujours celui d'aujourd’hui et qu'il sera toujours.

 A suivre              

 

 

 

 

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 05:09

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                               L’Immaculée, chef-d’œuvre de la Puissance du Père,

                                  de la Sagesse du Fils, de l’Amour du Saint Esprit.

 

    Comme l’aurore, messagère du jour,  Marie précède l’Astre qui illuminera à Noël le monde des âmes. La dévotion à la Mère du Sauveur prend une place importante dans la liturgie de l’Avent. La période qui va de l’Avent à la Chandeleur constitue la saison mariale par excellence, véritables « mois de Marie ».Remercions SS Pie IX d’avoir promulgué ce dogme le 8 Décembre 1854.Les apparitions de Lourdes en sont la confirmation et les miracles en sont les fruits « Ad Majorem Dei gloriam »

                    Instructions de Notre Seigneur à Sœur Marie du Sacré-Cœur

 

« Dès le premier instant de sa conception, Marie reçut de Moi la sainteté en partage, et avec cette sain­teté originelle toutes les prérogatives qui pouvaient y être attachées. Elle reçut une telle abondance de gràce en ce moment, que vous chercheriez en vain dans la créa­tion une semblable merveille. Elle resta neuf mois voilée et cachée pour la terre, comme Moi-même Je devais plus tard rester neuf mois voilé et caché en elle. En ce temps son âme douée d'intelligence et de raison s'unissait de plus en plus à Dieu, pendant qu'elle était encore incon­nue au monde et qu'elle ne voyait pas le monde, afin qu'à l'heure de sa naissance et durant toute sa vie, son regard ne fût fixé que sur Dieu, ne cherchât que Dieu, ne se plût qu'en Dieu. La naissance de Ma mère fut ignorée de la terre, méconnue de la terre, mais non du Ciel. Dieu, dès lors, put s'arrêter avec complaisance sur une créature pleine de justice et de sainteté, et, en sa fa­veur, accomplir l'œuvre de miséricorde qu'Il avait pro­mise au monde. Dieu ne regardait que Marie, ne vivait qu'avec Marie, ne se plaisait qu'en Marie. Il ne regardait point les grands, les puissants ni les rois de la terre; Son œil ne s'arrêtait que sur l'humble Marie, sur Marie in­connue, sur Marie enfant, qu'Il aime comme Sa fille, comme Son Épouse, comme Sa Mère, comme Son temple. Du sein de Son éternité, Il veille sur Marie, Il la dirige, Il la conduit, Il la regarde comme celle qu'Il veut faire participer aux plus étonnants mystères qu'Il doit opérer dans le temps. Chaque jour Il augmente les grâces dans son âme, chaque jour Il la fait croître en âge, en vertus, en mérites à Ses yeux. »

 O Marie, conçue sans péché,priez pour nous qui avons recours à vous, maintenant et à l’heure de notre mort.Amen

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 10:55

SaintAmbroisedeMilan



                       7 Décembre- Saint Ambroise de Milan

 

          Né en Gaule, où son père, un notable romain, était préfet prétorien. Très jeune encore, Ambroise devint avocat à Rome. Avant l´âge de 30 ans, il fut nommé gouverneur de la Ligurie et de l´Emilie, avec Milan comme capitale.

 La province entière était perturbée par la controverse arienne. Hérésie qui niait la Divinité du Christ. En 374, lors du décès de l´évêque de Milan, Ambroise se rendit à la cathédrale, afin de maintenir l´ordre et la paix pendant l´élection du  successeur.

               Il s´en suivit que lui-même, un catéchumène, fut élu par acclamation, après qu´un enfant eut crié "Ambroise évêque ». Malgré ses objections, il fut sacré le 7 décembre 374. Il s´avéra être un des plus grands évêques et un des plus aimés de tous les temps. Il excella comme administrateur, écrivain, protecteur des pauvres et comme "assommoir des ariens". Son opposition à la tyrannie des empereurs fut vive et prononcée. Sa réprobation de Théodose le Grand fut un noble exemple d´héroïsme chrétien.
             Il mourut le vendredi saint, 4 avril 397. Il est un des quatre grands Docteurs de l´Eglise latine. Ses symboles sont un fouet et une ruche, cette dernière pour exprimer la douceur de son éloquence. Saint Augustin lui doit sa conversion.

            Prions ce Saint Docteur pour tous les besoins urgents de l’Église.

Nous lui devons de hymnes magnifiques, simples, clairs et faciles à chanter, d’une riche doctrine très sûre. Voici la traduction de l’hymne « Splendor Paternæ Gloriæ »à la gloire du Christ.

 

Splendeur de la gloire du Père
de la lumière portant lumière,
lumière source de lumière,
ô Jour illuminant les jours,

Vrai soleil, descends jusqu'en nous,
scintillant d'un éclat sans fin ;
répands en nos intelligences
la clarté de Ton Esprit Saint.

Prions également le Père
le Père à la gloire sans fin,
le Père à la grâce puissante ;
qu'Il chasse les faux pas coupables,

qu'Il vous inspire l'énergie,
émousse la dent de l'envieux
qu'Il réconforte dans l'épreuve,
donne la grâce d'accomplir,

qu'Il gouverne et dirige l'âme,
en notre corps pur et fidèle ;
que cette foi brûle et bouillonne,
bien loin des venins du mensonge.

Que le Christ nous soit nourriture,
et notre breuvage la foi,
que nous buvions dans la liesse
la sobre ivresse de l'Esprit. »

 

NOTE :

« Monseigneur Montini fut nommé archevêque de Milan,en1954, jusqu’à son élection au souverain pontificat en 1963. Il avait refusé par humilité le cardinalat en 1952. C’est SS Pie XII qui le reconnaît et l’écrit lui-même.SS Pie XII, malade, lui avait adressé une lettre qui était un témoignage de paternelle estime. J’ai pu lire  cette lettre émouvante. Elle a été publiée. SS Pie XII aurait commis un grave péché d’hypocrisie si son soutien avait été de « pure forme ». D’après nos sources, c’est par souci des âmes et non pour un autre motif que SS Pie XII lui a confié le diocèse de Milan. Les abominables calomnies sur sa moralité personnelle et des accusations de traîtrise l’ont fait atrocement souffrir. Il ne fut jamais membre des loges. Mal conseillé, trop enthousiaste, trop sensible et hésitant, dans un contexte politique de guerre froide impitoyable ,il commit des erreurs ;il les expia durement ;il eut néanmoins des actions héroïques ,comme l’éclair de pure lumière d’ « Humanae vitae »en 1968 ; il fut trahi de toutes parts. Il fut pris au piège dans l’infernale machination de la Bête. Ses ennemis étaient et sont encore à « droite et à gauche » « Au dehors les périls, au-dedans les angoisses »(St Paul) « Des chiens nombreux me cernent »gémit le psalmiste (Psaume 21,17).Beaucoup devront courber la tête, quand la vérité ,inexorablement,éclatera. »BIEN DES DENTS GRINCERONT …

Parce Domine.

               Saint Ambroise, Saint Augustin « ,in Nomine Domini » NOUS VOUS EN SUPPLIONS , intercédez pour l’Italie, pour Rome, pour Milan,pour l’Église en danger.…Fiat Lux

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 09:03

Selon nos sources,SS Paul VI subit un exil intérieur puis extérieur depuis 40ans.1972 ....2012 ?Il s'en est suivi un schisme entre les "traditionalistes" et les "conciliaires" qui dure encore.Souvenons nous de la valeur du chiffre 40 dans la mesure divine  des mises à l'épreuve '(Cf courriers précédents).Souvenons-nous que le grand schisme d'Occident,qui vit le combat des antipapes et leur défaite dura de1378 à1417...Tout prés de 40 ans...

Tout est poids,nombre, mesure...Patience donc,la victoire de la Vérité est proche...

PS  :Ceci est une interprêtation personnelle qui est loin de jouir de l'infaillibilité....!Prions

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 03:47

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Une question de survie

 Passez le Test

Profession de foi imposée par la Congrégation pour la doctrine de la foi en 1989.Texte officiel à signer par toute personne désirant se déclarer catholique Nous le donnons ici dans son intégralité, ce qui n’est pas courant. Attention lisez très attentivement la dernière partie , in cauda venenum… et réfléchissez. Que chacun s’examine et signe ou ne signe pas selon son degré de «  soumission religieuse de la volonté et de l’intelligence »… !

PROFESSION DE FOI

(Formule à utiliser désormais dans les cas où la Profession de Foi est prescrite par le droit)

Moi, N., avec une foi ferme, je crois et professe toutes et chacune des vérités contenues dans le Symbole de la Foi, à savoir:

Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible. Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles: Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, de même nature que le Père; et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel; par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Ecritures, et il monta au ciel; il est assis à la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts; et son règne n’aura pas de fin. Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, il procède du Père et du Fils; avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire; il a parlé par les prophètes. Je crois en l’Eglise, une sainte, catholique et apostolique. Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir. Amen.

Avec une foi ferme, je crois aussi toutes les vérités qui sont contenues dans la Parole de Dieu écrite ou transmise par la tradition et proposées par l’Eglise pour être crues comme divinement révélées, soit en vertu d’une décision solennelle, soit par le Magistère ordinaire et universel.

Fermement encore, j’embrasse et tiens toutes et chacune des vérités que l’Eglise propose de façon définitive concernant la doctrine sur la foi et les mœurs.

De plus, avec une soumission religieuse de la volonté et de l’intelligence, j’adhère aux doctrines qui sont énoncées, soit par le Pontife romain, soit par le Collège des évêques, lorsqu’ils exercent le Magistère authentique, même s’ils n’ont pas l’intention de les proclamer par un acte définitif.

 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 02:43

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                       Prières pour le Pape de Marie-Julie du Crucifix

                                            Extase du 13-8-1974

                     Ô Très Saint-Sacrement, ô Cœur Sacré de Jésus, Ô Marie Immaculée, gardez et protégez le Souverain Pontife.

Priez pour nous.

                    Ô Très Saint-Sacrement, du haut du Ciel, Jésus veille sur le Souverain Pontife et chaque jour au Très Saint-Sacrement il envoie une bénédiction au Souverain Pontife.

                   Ô Marie Immaculée, vous qui êtes pleine de grâces au Très Saint-Sacrement d'Amour, donnez des bénédictions, bénissez cette terre qui a tant péché. Le cœur de Marie prie pour nous, priez pour le Souverain Pontife.

                 Ô Marie Immaculée, vous qui êtes le parfum de toutes les âmes du Très Saint-Sacrement, fortifiez-nous, si faibles, faites-nous une place dans votre cœur que nous ne perdions pas la grâce, bénissez le Souverain Pontife, couvrez-le de ce manteau virginal, priez aussi pour nous.

                 Ô Très Saint-Sacrement, qui faites goûter des consolations si douces, et vous, Vierge Immaculée, qui intercédez auprès du Sacré-Cœur, faites descendre une douce rosée sur le cœur du Souverain Pontife et priez pour nous.

                Ô Très Saint-Sacrement, qui êtes la source d'où découlent toutes les grâces, qui venez nous nourrir et nous désaltérer de Votre Sang adorable, faites que nous allions puiser à cette source d'eau vive. Chaque matin, Marie Immaculée va chercher cette rosée pour la distribuer à ses enfants et au Souverain Pontife.

               Ô Très Saint-Sacrement, fournaise de l'Eucharistie, qui réchauffez les âmes justes, notre cœur est ouvert pour Vous recevoir et Vous cacher. Et vous, Marie Immaculée, priez pour nous qui sommes sur la terre, bénissez le Souverain Pontife au Très Saint-Sacrement.

             Ô Sacrement de l'Eucharistie, ô Jésus toujours bon pour nous recevoir, vous nous invitez d'aller prier au Très Saint-Sacrement comme Marguerite-Marie. Purifiez, fortifiez-nous, rassasiez-nous par Votre Très Saint-Sacrement.

           Ô Sacré-Cœur de Jésus, faites couler Vos larmes sur nous, qui sommes toujours dans la misère, dans un tombeau noir et obscur et faites-nous retrouver la lumière. Que vos Anges portent la couronne sur cette tête vénérable, le bénissant chaque jour, chaque jeudi au Très Saint-Sacrement. Priez aussi pour nous misérables. Nous donnant cette paix si belle, qui a fleuri dans Son Cœur par ce beau lys d'amour, ce beau lys qu'Il va planter au milieu de la France (Henri V de la Croix).

Jésus-Christ dit : «France, sors de ton cercueil et de ta poussière. Elève tes cris d'espérance et de confiance au Très Saint-Sacrement. Jésus-Christ, au Très Saint-Sacrement, va faire couler sur la France, la source des eaux vives, la source des grâces. Il nous appelle tous à Lui, Il veut nous bénir. »

                                              

Ô Très Saint-Sacrement ! Ô adorable Jésus-Christ ! Avec les Anges et les Saints ! Jésus-Christ au Très Saint-Sacrement nous donne Sa Croix pour bannière. Jésus-Christ au Très Saint-Sacrement nous donne Son corps et Son Sang pour nous fortifier au milieu des combats et au milieu des périls. Il fait voir Son Cœur tout sanglant pour nous. Il va nous donner toutes les marques de Son Amour, de Sa tendresse, nous bénir tous et bientôt. Jésus dit «  Je viendrai avec Marie, Ma Mère, pleine de grâces, compatissante et chérie, et avec Saint Joseph, planter ce drapeau de victoire au milieu de votre France.»

         Marie dit :

«Je viendrai au milieu des Romains planter mon laurier florissant et faire fleurir la foi, bénir le Saint-Père en posant sur sa tête, ma douce bénédiction. L'heure approche, le temps va finir; ces impies sous le ciel vont périr, dit Marie ! Le courroux du Ciel est à son comble, les impies font de vains efforts.

               Jésus-Christ dans ce beau jardin d'amour semé de fleurs, rempli de délicieux parfums, s'avance au milieu des chaînes pour les briser. Il marche portant une main sur Son Cœur et l'autre portant le chapeau sanglant( ?) mais plein d'espérance. Il a des soupirs d'amour en approchant et étant sur le point d'arriver près du Saint-Père, Il brise ses chaînes et dit : «Viens Pontife, viens Mon fils chéri: elle est arrivée l'heure mille fois bénie de briser tes chaînes

Ô Jésus au Très Saint-Sacrement d'amour, de paix et d'espérance, Vous nous faites voir l'heureux avenir du Pape. Arrivez, ô Jésus, auprès de Votre fils, votre Vicaire. »

 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 08:38

christ roi

                                       L’âme juste et la Providence

 

 

Instructions de Notre-Seigneur à Sœur Marie du Sacré-Cœur

 

                 «  Ne soyez jamais du nombre de ces insensés qui attribuent au hasard, au destin, à la volonté ou à la combinaison des hommes les événements heureux qui réjouissent, ou les malheurs qui affligent. Ne voyez en tout, Ma fille, que la Providence de Dieu, réglant, gouvernant et dirigeant tout ici-bas.

                  L'âme juste voit la Providence dans tous les événements du monde, et ne cesse de La louer et La bénir.

                 L’âme juste n'attribue point le gain d'une bataille au courage, au nombre des soldats, à l'habileté des capitaines; elle l'attribue à la Providence de Dieu qui donne la victoire à qui il lui plaît.

                  L’âme juste n'attribue point la prospérité d'un empire au gouvernement du prince de cet empire; elle l’attribue la Providence de Dieu, lumière, conseil, puissance de ce prince.

                   L’âme juste n'attribue point la chute d'une dynastie à la faiblesse ou à l'incurie des membres de cette dynastie; elle l'attribue à la Providence de. Dieu, qui fait et défait les rois de la terre pour Sa gloire et le bonheur des peuples ou leur châtiment.        .

                    L’âme juste n'attribue point les fléaux, les inondations, la fureur des flots des mers, l'irritation du tonnerre, la famine, la peste, la guerre, les maladies, la mort à des causes naturelles ; elle attribue tout à Dieu, qui commande à l'Océan comme à la foudre, qui donne l’abondance ou la stérilité, qui conserve la paix ou permet le trouble parmi les hommes, et leur envoie, quand il Lui plait la maladie ou la santé.

                 Si elle échappe à un danger, à un péril, à une mort imminente, l'âme juste reconnaît qu'elle a été protégée, sauvée par son Dieu.

                 Si elle réussit dans une entreprise, l'âme juste en remercie le Dieu du ciel qui 1ui a donné ce succès.

                     En un mot, l'âme juste voit en tout et partout le Doigt de Dieu; et, toute pleine de reconnaissance et d'admiration, de soumission et de respect pour la Providence elle bénit Celui qui veille avec tant de soin sur toute créature, qui pourvoie à tous les besoins spirituels et temporels de l'humanité, comme une mère à ceux de ses enfants, et dispose tout de manière à augmenter la couronne du juste et à ramener le pécheur au repentir.

          Voilà bien, en effet, Ma fille, à quoi se résume l'action de Dieu sur les hommes : à rendre plus juste celui qui est dans la justice, et surtout à ramener dans la voie droite celui qui l'a quittée.

          L'homme souvent oublie Dieu pour s'appuyer sur des bras de chair : Dieu se retire un instant pour lui faire comprendre la faiblesse de l'appui qu'il a choisi, et l'homme revient à Dieu, qui lui tend les bras avec bonté. Le premier soutien de l'homme doit être Dieu; c'est à Sa Providence qu'il doit s'abandonner et ne compter que sur elle.

                      Néanmoins, il ne faut pas tellement tout attendre de Dieu qu'on néglige d'accomplir ce que la raison ou la nécessité prescrivent, car agir ainsi, serait agir avec témérité et tenter Dieu. Or, Dieu ne cherche point à favoriser les téméraires.  Il ne récompense que la foi de ceux qui espèrent de Lui ce qu'ils doivent ou peuvent espérer.

                 Oui, confiance en Dieu, confiance pleine et entière. Son bras n'est pas raccourci; Il fera plutôt un miracle, s'il est nécessaire, pour vous délivrer de vos ennemis ou empêcher la ruine de votre âme, que de laisser votre espérance déçue et frustrée. N'espérez donc qu'en Dieu et dans Sa Providence, et quelque chose qui vous arrive, sachez que tout vient de Dieu, et que pas même un cheveu ne tombera de votre tête sans Sa permission. »

        

        

Sachons voir dans le plan de la Providence le rôle essentiel de la croix, de tout ce qui contrarie à première vue humaine notre projet personnel  .

Combien souvent nous considérons Dieu comme un « fournisseur »prié de nous faire parvenir, sans délai, ni frais, ce que notre bon plaisir souhaite ! « Fiat voluntas mea . !!! » Combien souvent nous oublions de dire « merci » pour ce qu’Il a fait, fait et fera pour notre bonheur !

         Le Notre-Père(traditionnel) contient tout ce qu’il nous faut croire, aimer, espérer. Tout le reste est surcroit…

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 00:19

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                           Deux recommandations de la  Sainte Mère de Dieu

 

                                            à Sœur Marie du Sacré-Cœur

 

              «  Je me présentai un jour, selon ma coutume, à Jésus pour recevoir Ses instructions. Il demeura sans parole. J'attendis avec patience et soumission à Sa volonté, mais inutilement. Je me sentis alors attirée vers l'autel de Marie. Elle me dit : « Ma fille, vous n'entendrez pas aujourd'hui la voix de Jésus, mais vous entendrez celle de Sa Mère. J'ai, ma fille, deux recommandations à vous faire.

             La première, c'est d'être toujours fidèlement soumise à la volonté de mon Fils. Faites tout ce qu'Il vous dira, soyez persuadée que l'accomplissement de Sa volonté tournera à votre avantage et à la gloire de Dieu. Écoutez Sa parole avec attention, conservez-la fidèlement dans votre cœur comme je le faisais quand j'étais sur la terre. Voyez quelle disproportion il existe entre vous et Lui pour la perfection de vos pensées, de vos sentiments et de vos actes. Cherchez à vous rapprocher de Lui le plus possible, à L'imiter, à Le copier, à vous transformer en Lui. Vous n'atteindrez jamais Sa perfection, parce qu'Il est Dieu  et que vous êtes créature ; mais vous devez tâcher de vous élever aussi haut qu'Il voudra vous le permettre.

                       La seconde recommandation que j'ai à vous faire, ma fille, c'est de vous rappeler toujours que je suis votre mère, que j'ai pour vous un amour véritablement maternel. Soyez à mon égard pleine de confiance. Venez à moi dans vos besoins, dans vos nécessités, dans vos peines, dans vos afflictions, dans toutes vos épreuves; venez à moi et j'accourrai vers vous. Vous savez, ma fille, que je ne me fais pas longtemps attendre, que je ne demande pas de longues prières, qu'un seul mot parti du cœur me suffit. Venez à moi, comme un enfant, avec simplicité, candeur, confiance; traitez-moi comme votre mère, je vous traiterai comme ma fille ; aimez-moi comme votre mère, je vous aimerai comme mon enfant. Ne m'appelez désormais que votre mère, je ne vous appellerai que ma fille; donnez-moi tout ce qui vous appartient, je vous donnerai tous mes trésors du Ciel.

                     Soyez soumise à mon Fils, ayez confiance en moi et vous marcherez sûrement dans la perfection. Ma fille, je vous aime et vous bénis, allez en paix. »

 

.       

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 03:29

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                              «  Tout ce qui vient de Dieu produit l’humilité « 

 

 

                                 L’humilité, fondement de toutes les vertus

 

            Instructions de Notre-Seigneur à Sœur Marie du Sacré-Cœur.

 

           L'humilité est une vertu, qui porte l'homme à ne pas s'élever au dessus de ce qu'il est.

                 C'est une vertu par laquelle l'homme, d’après la connaissance intime de la Majesté de Dieu et de son propre néant, se méprise lui-même et aime à être méprisé par autrui. L'humilité ne consiste pas seulement dans la connaissance de Dieu, ni de soi- même, mais dans la répression du mouvement qui porte l’homme à s'élever au dessus de lui-même. La connaissance de Dieu et de soi produisent cette répression qui constitue l'humilité.

                Or, celui qui réprime ce mouvement désordonné de lui-même est véritablement humble, parce qu'il se connait lui-même, et que s'il trouve en soi quelque chose de bien, il reconnaît ne l'avoir pas de lui-même, mais de la miséricorde de Dieu.

               Il est véritablement humble, parce qu'il se méprise lui-même, et qu'il sait bien qu'il est indigne  des biens que Dieu lui a accordés et de ceux qu'il veut 1ui accorder encore.

             Il est véritablement humble, parce que, bien loin de désirer l'estime, l'honneur ou les louanges d'autrui, il ne cherche que le mépris et rapporte à Dieu toutes les faveurs qui lui viennent des hommes afin qu'elles retournent à Celui qui, seul, les a véritablement méritées.

               Il est véritablement humble, parce qu'il se croit la plus vile des créatures, à la vue de ce que Dieu a fait pour lui et du peu de reconnaissance qu'il Lui en a rendu, et qu'il ne considère en autrui que le bien qu'il possède.

                 Il est véritablement humble, parce qu'il se fait volontiers le serviteur de tous, qu'il cherche partout la dernière place et les emplois les plus vils.

                Il est véritablement humble, parce qu'il se tient vis-à-vis de Dieu comme un esclave soumis en toutes choses à la volonté de son maître, et comme un pauvre pécheur indigne de paraître devant Lui et d'être souffert en Sa présence.

« Or, rien n'est supérieur à la vertu d'humilité ; l'humilité, en effet, est la première des vertus. Elle est avant la foi, l'espérance et la charité. Elle est leur fondement. … »

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 00:39

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                        Excellence de la prière à Marie

 

                       Instructions de Notre-Seigneur à Sœur Marie-du Sacré-Cœur

 

                    « Voilà ce que m'a dit le Sauveur Jésus sur la prière à Dieu. Il m'a parlé aussi d'une autre prière, et pendant qu'Il me parlait, il se fit, je me le rappelle, comme une clarté brillante autour de Ses paroles. Il me parlait de la prière à Marie. Les instructions qu'Il m'a données m’ont été fort utiles.

                   Les honneurs que l'on rend et les prières qu'on adresse aux statues et aux images saintes de Marie se rapportent directement à elle, comme les injures des méchants et des impies ne s'adressent point à ses images et ses statues, mais à Marie elle-même. Marie est grande, puissante, compatissante, pleine de bonté; mais la bonté, la compassion, la puissance et la grandeur de Dieu sont bien supérieures, car elles sont infinies comme Dieu, tandis que Marie n'est que l'œuvre et la créature de Dieu; aussi l'honneur qu'on rend à Marie doit se rapporter à Dieu, mais il faut l'honorer et l'aimer, parce que Dieu le veut. Marie est le chef-d'œuvre des mains du Créateur. Il en a fait la plus belle, la plus sainte, la plus parfaite de toutes les créatures.. Il l'a aimée, honorée, élevée en dignité, plus qu'aucune autre créature sur la terre et dans le ciel. Aussi devez-vous honorer Marie, l'aimer et la louer, en rendant grâce à Dieu de tout ce qu'Il a fait pour elle.

                        Marie doit être l'objet de vos hommages; elle est aussi celle à qui vous devez recourir dans les tentations, les besoins de votre âme, vos malheurs et vos peines, et elle vous accordera secours, grâces et consolations. Je vous dis cela non pour vous faire supposer que Marie est plus puissante que Dieu, mais pour vous apprendre que Dieu ne veut rien accorder que par Marie. Voici tout le plan et toute l'économie de la Providence sur les hommes.

                       Je suis entre Dieu et les hommes. Nul ne peut rien obtenir de Mon Père, s'il ne l'obtient par Moi. Or, J'ai placé Ma Mère entre les hommes et Moi, et Je n'accorde rien aux hommes que par Ma Mère et en sa considération. Que le pécheur s'adresse à Marie, qu'il obtienne sa protection, et il sera pardonné. Celui qui est en paix avec Moi est aussi en paix avec Mon Père ; de même celui qui a l'amitié de Ma Mère possède aussi Mon amitié. Demandez à Marie toutes les grâces qui vous sont nécessaires, elle vous les obtiendra; reconnaissant votre indignité, adressez-vous à Marie, et Marie priera pour vous. Toutes les grâces que Dieu distribue sont en Moi comme dans un immense réservoir. Je les fais couler dans Marie comme dans un réservoir nouveau, et c'est là qu'il faut venir les puiser. On demande une grâce, Mon Père consent, Je l'accorde et Marie la donne. Si vous voulez toujours être reçue par Moi, priez Marie de vous présenter, ou bien présentez-vous vous-même au nom de Marie, en Me demandant de vous recevoir non pas pour vos mérites, mais en considération de Marie. Quand vous ne pourrez pas venir à Moi; allez à Marie, priez-la d'intercéder pour vous ; Je vous verrai avec plaisir à ses pieds. Aller à Marie dans les tentations, les dangers et les périls, c'est être assuré de la victoire. Être entre les mains et sous la protection de Marie, c'est avoir son salut en sûreté. » 

 

Le mystère de la grâce est un mystère de communication entre Dieu et Ses créatures, qui comprend pour les créatures spirituelles la nécessité d’une participation. A la grâce doit correspondre l’accueil et fidélité à la grâce ,ce qui fait que ce don divin porte Ses fruits. La plénitude de la grâce ne peut se déverser que dans des vases entièrement disponibles, purs de toute attache d’amour propre, parfaitement conscients d’être au service de ce Don inouï .C’est parce qu’elle est parfaitement humble, consciente de son néant, que la Sainte Vierge est dite « pleine de grâce ».Elle sait qu’elle est Servante, instrument de la Providence, et qu’à son tour elle doit transmettre ce qu’elle a reçu. C’est par elle que le «  Torrent de la Divinité réjouit la Cité Sainte ». Elle est l’Acqueduc, le « cou » du Corps Mystique. Elle est le « Vase spirituel, Vase honorable, Vase d’insigne dévotion »comme le chantent les litanies,Vase ouvert en haut qui sert à recueillir et à verser.

             Comme la Sainte Croix, elle est instrument et canal de la Sagesse Divine.. Sa mission est de transmettre. « Tradere « veut dire transmettre. C’est pourquoi la Tradition Catholique lui est si chère et réciproquement. Transmettre est également la mission des Papes. C’est pourquoi  elle veille avec tant de vigilance sur les Papes légitimement élus  et, par la force divine, elle disperse les « superbes ».Elle est aussi terrible au Mal qu’elle est dévouée au Bien. Tout se tient et s’écoule merveilleusement dans le grand fleuve de la Sagesse. Deo gratias . Oui, sans elle, nous ne pouvons rien faire…. »

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