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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 07:55

isotopic_clocks.jpg Une bonne nouvelle  du côté des scientifiques.La théorie de l'évolution au gré du faux dieu "Hasard" est en danger.C'est pourquoi vous ne  trouverez pas ces informations dans la presse quotidienne. Dans le monde entier, de vrais savants,c'est à dire ceux qui partent des faits,(comme disait St Thomas )et découvrent ensuite les lois. et non l'inverse qui consiste à faire entrer de force les faits dans une théorie officielle, de vrais savants, dis-je, remettent en cause, preuves à l'appui, les mesures de datation de l'univers fondée sur les éléments radioactifs. Ces éléments ont l'audace de ne pas suivre les lois des "professeurs".On connait bien le Carbone 14 qui sert à dater les éléments organiques et a servi à" antidater"le Saint Suaire.Le calendrier évolutionniste et ses fables de Big Bang, les horloges  ne fonctionnent pas comme les théoriciens qui cherchent à éliminer Dieu de la Création.L'univers est beaucoup plus jeune qu'ils le prétendent.Prions pour que la Vérité triomphe sur ce point capital,fondement de notre credo.La création est Acte divin,acte de révélation de l'Amour d'un Père,mystère d'infinie miséricorde,qui échappe aux orgueilleux mais se révèle aux simples... 

Credo in Unum Deum, Patrem omnipotentem,factorem Cæli et terrae.....

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 07:14

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                                    Les papes martyrs de la Révolution 2/3                                   

                       Sa Sainteté PIE VII 1800-1823 (Aquila Rapax)

 

                   Ce grand pape est pratiquement inconnu des catholiques français. C’est pourtant un des plus importants papes de l’histoire de l’Église, car il dût, après SS Pie VI, affronter des ennemis  féroces qui voulaient asservir  la Papauté et l’Église.. Qu’il soit au moins présent dans notre mémoire reconnaissante et nos prières d’intercession pour notre Pape exilé.

 

Luigi Bamaba Chiaramonti (en religion Gregorio), né le 14 août 1742 à Césène (Romagne) et mort le 20 août 1823 à Rome, était un moine bénédictin, élu pape le 14 mars 1800. Il prit le nom de Pie VII (en latin Pius VII, en italien Pio VII).

Il appartient à une famille de vieille noblesse d'origine française. Il entre à l'âge de 14 ans, le 2 octobre 1756, à l'abbaye bénédictine de Santa-Maria del Monte, à Césène. Deux ans plus tard (20 août 1758), il prend l'habit sous le nom de Dom Gregorio. Jusqu'en 1763, il étudie à l'Abbazia di Santa Giustina. Ses brillantes qualités intellectuelles conduisent ses supérieurs à l'envoyer ensuite au Collège Pontifical Sant'Anselmo, à Rome.

 

              Le 21 septembre 1765, il est ordonné prêtre et, peu après, reçoit son doctorat de théologie. Il enseigne, à partir de 1766, à l'abbaye San-Giovanni de Parme, duché ouvert aux idées nouvelles.

 

             En 1773, il devient confesseur du Pape Pie VI qui le tient en haute estime, et en 1782, ce dernier le nomme prieur de l'abbaye romaine de Saint-Paul-hors-les-Murs.

           Pie VI, pour le protéger tout en lui confiant malgré tout de hautes responsabilités, lui attribue l'évêché de Tivoli le 16 décembre 1782. Trois ans plus tard, alors qu'il n'a que 42 ans, il est créé cardinal. En juin 1796, son diocèse est envahi par les troupes françaises d'Augereau. Rappelé à Rome en 1797 il se range dans le camp des «  modérés »,

                 Il intercède d'ailleurs personnellement auprès du général Augereau pour le convaincre d'épargner les habitants de Lugo qui ne s'étaient guère montrés sensibles à ses conseils pacifiques. Cette politique modérée évitera bien des malheurs au diocèse d'Imola, mais n'empêchera pas le reste de l'Église de continuer à vivre des moments dramatiques.

           À la nouvelle de l'assassinat du général Duphot, le Directoire ordonne, le 11 janvier 1798, l'occupation de Rome. Gaspard Monge part le 6 février pour Rome. La Révolution éclate dans la ville le 15 février. La "République romaine" est proclamée par le peuple réuni au Campo Vaccino (ancien forum).

Dans cette situation où Rome était occupée par les troupes françaises et où le pape ne disposait plus de son pouvoir temporel, les cardinaux se trouvaient dans une position très particulière. Ils furent obligés de tenir le conclave à Venise.

Alors que le Conclave entrait dans son troisième mois, le cardinal Maury, neutre depuis le début, suggéra le nom de Chiaramonti qui fit savoir qu'il n'était absolument pas candidat. (C'est sur l'insistance d'Ercole Consalvi qu'il finit par accepter et qu'il fut élu le 14 mars 1800 après 104 jours de conclave et 227 jours après la mort de Pie VI, le plus long siège vacant entre 1415 et nos jours).

Il prit le nom de Pie VII en hommage à son prédécesseur, surnommé le« Pape martyr ».

 

À la bataille de Marengo, le 14 juin 1800, la France arrache le Nord de l'Italie à l'Autriche. Le nouveau pape se trouve donc soudain sous domination française. Ce n'est pas un inconnu pour Napoléon qui avait qualifié son discours de Noël 1797 à Imola de «jacobin », Bonaparte décide de reconnaître le nouveau pape et de restaurer les États Pontificaux dans les limites du traité de Tolentino.

 

Le nouveau pape embarque donc pour Rome où la population l'accueille chaleureusement le 3 juillet 1800. Craignant de nouvelles invasions, il décrète que les États Pontificaux resteront neutres aussi bien vis-à-vis de l'Italie napoléonienne dans le Nord que du Royaume de Naples dans le Sud.

 

En entrant à Rome, Pie VII trouve sa capitale profondément déstabilisée par les guerres révolutionnaires. Il demande donc au cardinal Consalvi, son secrétaire d'État, de s'atteler à leur restauration. Il s'entoure de prélats réformateurs et commence par amnistier les partisans des Français. Il forme quatre congrégations cardinalices pour examiner la réforme de l'État.

Leurs travaux sont synthétisés dans la bulle "Post diurnas" du 30 octobre 1800: les institutions de Pie VI sont remises en place mais réformées. Ces réformes se heurtent à la résistance du Sacré Collège et des évêques.

 

Le 15 juillet, la France reconnaît officiellement le catholicisme comme la "religion de la majorité de ses citoyens" (mais non comme une religion d'État). Par le Concordat de 1801, l'Église reçoit un statut de liberté lié à la Constitution Gallicane du clergé. Le Concordat reconnaîtra aussi les États de l'Église et restituera ce qui avait été confisqué ou vendu pendant leur occupation. À cette occasion en 1801, le souverain pontife, à la demande du chef de l'État, dépose l'ensemble de l'épiscopat français: évêques élus en vertu de la Constitution civile du clergé; c'est la fin des principes de l'Église gallicane, et la reconnaissance, implicite, de la primauté de juridiction du pape. Certains évêques et prêtres réfractaires, d'esprit gallican, refusent de se soumettre et fondent la Petite Église. En 1803, la Restauration des États Pontificaux sera officialisée par le traité de Lunéville.

 

Le pape ratifie le Concordat par une bulle du 14 août 1801, nomme cinq cardinaux français, écrit aux titulaires des évêchés français de se démettre de leurs sièges, envoie comme légat a latere le cardinal Giovanni Battista Caprara chargé de rétablir le culte en France, et obtient, par ordre du premier consul, la restitution de Bénévent et de Pontecorvo.

 

En acceptant de ratifier, le 15 août 1801, le Concordat conclu entre Rome et le gouvernement français, le pape Pie VII s'engage dans la voie d'une normalisation relative des relations entre le Saint-Siège et la République française. Néanmoins, la promulgation unilatérale des 77 Articles Organiques, le 18 avri11802, tend à faire de l'Église de France une Église nationale, aussi peu dépendante de Rome que possible, et soumise au pouvoir civil.

 

Ainsi le gallicanisme est-il en partie restauré, mais le Saint-Père ne peut accepter la subordination de l’Église de France à l'État. Le clergé devient.un corps de fonctionnaires, les prêtres des desservants de leur paroisse salariés par l'État. C'est pour tenter d'obtenir l'abrogation des Articles Organiques qu'il accepte, contre l'avis de la Curie, de venir sacrer Napoléon Bonaparte empereur des Français, à Notre-Dame de Paris le 2 décembre 1804, mais il rentre à Rome sans avoir obtenu gain de cause.

Les relations entre l'Église et le Premier Empire se détériorent brutalement après le refus du pape de prononcer le divorce entre Jérôme Bonaparte et Elizabeth Patterson en 1805. L'Empereur reprend sa politique expansionniste, prend le contrôle d'Ancone, de Pontecorvo, de Bénévent et de Naples après la Bataille d'Austerlitz, faisant de son frère Joseph Bonaparte le nouveau monarque de la région.

L'hostilité monte d'un cran entre les deux puissants souverains. L'Empereur veut inclure les États pontificaux dans son système continental dirigé contre l'Angleterre: « Votre Sainteté est souveraine de Rome, mais j'en suis l'Empereur; tous mes ennemis doivent être les siens », écrit-il au pape le 13 février 1806. Mais le Souverain Pontife refuse d'adhérer au Blocus Continental, considérant que sa charge de pasteur universel lui impose la neutralité. La répression impériale ne se fait pas attendre et va crescendo: les États de l'Église sont bientôt réduits au Patrimoine de Saint Pierre (1806-1808); Pie VII est forcé de démettre le cardinal Ercole Consalvi de ses fonctions de secrétaire d'État, Rome est occupée militairement (2 février 1808); les États pontificaux sont annexés à l'Empire (17 mai 1809); Pie VII répond, le 10 juin 1809, par une bulle d'excommunication "Quum memoranda" où il fustige les« voleurs du patrimoine de Pierre, usurpateurs, fauteurs, conseillants, exécutants », ce qui lui attire de nouvelles rigueurs.

 

Dans la nuit du 5 au 6 juillet, le général Étienne Radet, aidé d'un millier d'hommes, gendarmes, conscrits ou soldats de la garde civile de Rome, fait appliquer des échelles au palais du Quirinal, où le pape se tenait enfermé. Les fenêtres et les portes intérieures ayant été forcées, il arrive, suivi de ses hommes jusqu'à la pièce qui précède immédiatement la chambre à coucher du pape. Celle-ci lui est ouverte par ordre de Sa Sainteté, qui s'était levée au bruit et revêtue à la hâte de ses habits de ville.

Il soupait; deux plats de poisson composaient tout le service. Après l'avoir écouté, le pape ne lui répond que par ces mots: « Monsieur, un souverain qui n'a besoin pour vivre que d'un écu par jour n'est pas un homme qu'on intimide aisément. » Radet réitère sa demande et le pape lui rétorque ces mots restés célèbres: « Non possiamo. Non dobbiamo. Non vogliamo» (Nous ne le pouvons pas. Nous ne le devons pas. Nous ne le voulons pas). Sur son refus formel de renoncer à la souveraineté temporelle des États de l'Église, le général Radet l'enlève du Quirinal avec le cardinal Pacca, son secrétaire d'État, le fait monter dans un carrosse escorté par des gendarmes et le conduit prisonnier à la chartreuse de Florence, puis à Alexandrie et à Grenoble. Amené ensuite à Savone, le pape y sera gardé pendant 3 ans comme un véritable prisonnier d'État jusqu'en juin 1812. Ne voulant pas devenir un simple haut fonctionnaire de l'État français, il refuse de toucher les 2 millions de revenus que lui assure le décret par lequel Rome était annexée à l'Empire, proteste de nouveau contre la conduite de Napoléon et refuse constamment de donner l'institution canonique aux évêques nommés par l'Empereur. Avant de quitter le Quirinal, il avait ordonné de détruire son anneau du Pêcheur afin qu'aucun usurpateur ne pût s'en servir à son insu. Ce sera l'unique occasion en 2000 ans où l'anneau du Pêcheur sera détruit du vivant d'un pape encore régnant.

 

Sur ces entrefaites, l'Empereur, ayant appelé à Paris treize cardinaux pour assister à son mariage avec Marie-Louise d'Autriche et ayant éprouvé un refus, il signe l'ordre de leur exil et leur assigne des résidences séparées. Profondément irrité de ne rien obtenir du pape pour les affaires ecclésiastiques, il se résout à se passer de lui en convoquant à Paris un concile national (1811), interdit à Pie VII de communiquer avec les évêques de l'Empire, le' menace d'une déposition et lui envoie. à Savone, pour lui arracher une adhésion aux actes de ce concile, une députation d'évêques, qu'il reçoit avec une grande sévérité et qui ne peut rien obtenir de lui.

En 1812, avant de partir pour sa funeste campagne de Russie, Napoléon fait transférer secrètement Pie VII à mtainebleau. Le 12 juin 1812, le docteur Balthazard Claraz .uve la vie du pape Pie VII, alors que, malade et épuisé, il mait de recevoir l'extrême-onction à l'hospice du col du [ont-Cenis lors de son transfert de Savone à Fontainebleau.

Le 20 juin 1812, le pape Pie VII arrive au château de Fontainebleau, Le docteur Claraz assistera le Saint-Père pendant les deux premiers mois de sa captivité, en tant que médeln chirurgien. Le souverain pontife y restera enfermé pendant les dix-neuf mois qu'y durera sa déportation. Du 20 juin 1812 au 23 janvier 1814, le Saint-Père n'est jamais sorti de son appartement. Pendant ces longs mois, Pie VII appelle Napoléon mon cher fils », et il ajoute: « un fils un peu têtu, mais un fils quand même », ce qui déconcerte totalement l'Empereur. .A Suivre

 

 

 

 

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 07:18

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                                               Les Papes  martyrs de la Révolution 1/3

 

 La Révolution, c’est le culte de l’Homme au mépris de Dieu. La Révolution est anti-christ, anti-Église, anti-papauté .Le choc a été rude pour les papes qui durent affronter cette époque diabolique. Ils ont beaucoup souffert moralement et physiquement .Exilés, persécutés, emprisonnés, insultés ils furent dignes de leur Souverain Maître par leur patience et leur persévérance. Ils sont trop oubliés. Prions-les d’intercéder pour notre Pape en exil et notre Église en grand péril car ces "fumées" de l'enfer tentent toujours de l'étouffer.                     

                               Sa Sainteté PIE VI 1775-1799

Giannangelo, comte Braschi, né à Césène, en Romagne le 25 décembre 1717, mort à Valence (France) le 29 août1799, pape sous le nom de Pie VI du 15 février 1775 à sa mort.

Giannangelo Braschi est issu d'une famille noble de Romagne.

Élevé par les Jésuites, il effectue des études de droit.  Son habileté diplomatique lui obtient la charge de camérier secret du Pape

Puis il devient secrétaire particulier du pape Benoît XI  et est ordonné prêtre en 1758.

Le 26 avril 1773, il est élevé à la dignité de cardinal-prêtre Grâce au soutien français, le conclave qui s'ouvre à la mort de Clément XIV (1774) l'élit à la dignité pontificale. Il choisit nom de Pie VI en hommage à Pie V, pape de l'application du Concile de Trente et de la bataille de Lépante.

Élu le 15 février 1775, il fut consacré évêque et couronné simultanément le 22 février.

Pie VI, alors âgé de 58 ans est confronté à l'anticléricalisme (joséphisme) autrichien et effectuera même un voyage à Vienne en 1782 dans le but d'amener l'Empereur Joseph II à renoncer à sa politique anticléricale, voulant soumettre l'Église à l'État.

Quelque temps plus tard, Pie VI doit affronter les événements de la Révolution française avec :

  -La nationalisation des biens du clergé.

-L'abolition arbitraire par l'assemblée constituante des ordres monastiques (loi du 13 février 1790) et la suppression  des ordres réguliers hors ceux ayant pour activité l'éducation .et les œuvres de charité, conduisant à la mise à l'écart de 100000 religieux (moines, chanoines, etc.), soit les deux tiers du clergé de l'époque en France.

 

-Le projet de constitution civile du clergé (adopté par la constituante le 12 juillet 1790), ainsi que la situation de schisme qu'elle entraîna entre les prêtres et les évêques" constitutionnels", jureurs et les prêtres et les évêques "réfractaires".

Pie VI fait savoir le 22 juillet 1790 au Roi de France Louis XVI, qu'il s'oppose au projet de constitution civile du clergé.ll excommunie la Nation Française.

Sous le Directoire, la France annexe Avignon et le Comtat Venaissin (propriétés du Pape). Le 19 février 1797, Napoléon Bonaparte contraint Pie VI à signer le traité de Tolentino (appelé aussi Paix de Tolentino) avec la France du Directoire, qui concède à la France les légations de Romagne, de Bologne et de Ferrare (propriétés de la papauté).C’est en fait un vol.

À la nouvelle de l'assassinat du général Duphot, le Directoire ordonne, le 11 janvier 1798, l'occupation de Rome. Gaspard Monge part le 6 février pour Rome. La Révolution éclate dans la ville le 15 février. La "République romaine Il est proclamée par le peuple réuni au Campo Vaccino (ancien forum),

Le pape Pie VI est contraint par la république française de renoncer à son pouvoir temporel et de se contenter de son pouvoir spirituel. On l'oblige à quitter Rome sous deux jours. Pie VI quitte le Vatican dans la nuit du 19 au 20 février 1798. Réfugié à Sienne puis à la chartreuse de Florence (en juin 1798), Pie VI est en quelque sorte rattrapé par les troupes françaises et fait prisonnier. Il est successivement emmené à Bologne, Parme, Turin, puis Briançon, Grenoble et enfin Valence (France). (La devise de la prophétie des Papes est Pelegrinus apostolicus -l'apôtre sur la route).

Malgré les bouleversements que connaissait alors la France, le pape octogénaire reçut de nombreuses et touchantes marques de respect, de compassion et de communion dans la foi de la part des petites gens, tout au long de sa route, entre Briançon et Valence.

C'est à Valence qu'il fut incarcéré par la République française, et qu'il mourut, épuisé, le 29 août 1799 à l'âge de 82 ans.

Pie VI est enterré dans la basilique Saint-Pierre de Rome, son corps y ayant été ramené en triomphe le 17 février 1802.

Les États pontificaux, symbole du pouvoir temporel du pape, institution qui durait depuis plus de mille ans (donation de Pépin) sont remplacés par la République romaine, sous la pression des révolutionnaires français avant d'être annexé par Napoléon Ier dont le fils portera le titre de "Roi de Rome".

Le congrès de Vienne les rétablit dès 1814.

 Son Successeur est SS PIE VII. (Aquila rapax :devise qui désigne l’aigle rapace Napoléon qui  le fit tant souffrir.)

A SUIVRE

 

 

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 06:37

180px-Pope Paul VI Tiara 2

« In memoria aeterna erit justus »

Voici dans « l’arbre généalogique » de l’Église, la longue et majestueuse cohorte des Papesmartyrs. Prions-les d’intercéder pour notre Pape Paul VI en exil. Pour que les chrétiens persécutés reçoivent la grâce de la patience et de la persévérance » jusqu’au bout »

Tous les saints Papes- martyrs, priez pour nous.

1.     Saint Pierre (Galilée) apôtre, pape 30 - 64 crucifié.

2.     Saint Lin (Toscane) pape 67 - 76 martyrisé.

3.     Saint Clet ou Anaclet (Rome) pape 76 - 88 martyrisé.

4.     Saint Clément I (Rome) pape 88 - 97 martyrisé.

5.     Saint Évariste (Grec) pape 97 - 105 martyrisé.

6.     Saint Alexandre I (Rome) pape 105 - 115 martyrisé.

7.     Saint Sixte I (Rome) pape 115 - 125 martyrisé.

8.     Saint Télesphore (Grec) pape 125 - 136 martyrisé.

9.     Saint Hygin (Grec) pape 136 - 140 martyrisé.

10.               Saint Pie I (Aquilée) pape 140 - 155 martyrisé.

11.               Saint Anicet (Syrie) pape 155 - 166 martyrisé.

12.               Saint Soter (Campanie) pape 166 - 175 martyrisé.

13.               Saint Éleuthère (Grec) pape 175 - 189 martyrisé.

14.               Saint Victor I (Africain) pape 189 - 199 martyrisé.

15.               Saint Zéphyrin (Rome) pape 199 - 217 martyrisé.

16.               Saint Calixte I (Rome) né en 155, pape 217 - 222 martyrisé.

17.               Saint Urbain I (Rome) pape 222 - 230 martyrisé.,

18.               Saint Pontien (Rome) pape 230 - 235 martyrisé.

19.               Saint Anthère ou Antère (Grec) pape 235 - 236 martyrisé.

20.               Saint Fabien (Rome) pape 236 - 250 martyrisé.

21.               saint Caius (Rome) pape 283-296 martyrisé

22.               Saint Marcellin (Rome)pape 296-304 –martyrisé

23.                Saint Marcel Ier pape ( Rome)308-309-martyrisé

24.               Saint Jean1er, pape(Rome) 523-526-martyrisé

25.               Saint Martin Ier ,pape (Rome) 649-656 martyrisé. »

 

 

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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 06:45

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                                 Le bonheur des Élus. Une visite consolante

                                « Consoler, c’est faire vivre une espérance »Mgr Ghika

 

(Extrait du bulletin N° 60 de l’Association des Amis de Marie- Julie Jahenny BP

    50034 -  85111 Chantonnay Cedex. Association fidèle à la Tradition, fondée en 1958) Afin d’éviter toute confusion avec d’autres associations poursuivant des objectifs différents, bien préciser cette adresse.(Pas de site internet)

        Marie-Julie du Crucifix reçoit les confidences très consolantes d'âmes qui, sans être des saints canonisés ou des martyrs connus, n'en jouissent pas moins de la récompense éternelle, en l'attente de la résurrection des corps.

La Très Sainte Vierge: «Mes petits enfants, je vous ai donné mes lumières et maintenant je remonte au Ciel où jouissent mes bien-aimés pour toujours, souriants et joyeux. Ils sont tous à mes pieds, richement couronnés.

Ils disent: «O bonne Mère, consolez ceux que nous avons laissés!»

La Très Sainte Vierge demande: «O ma bien-aimée, n'es-tu pas plus près d'eux au Ciel que sur la terre, réponds-moi?»

L'âme - «Oh si! Ma bonne Mère, au Ciel, je n'ai que ma belle âme, mon corps redeviendra pur à la mesure de la beauté de mon âme. Je n'ai plus rien d'humain (au sens de corporel, matériel, terrestre). Dans le beau Ciel, je vais et je viens bénissant nos bien -aimés, les contemplant dans leurs joies, les regardant dans leurs peines et ,dans les calamités, nous volerons vers vous. Nos belles âmes ne sont qu'amour, pureté et blancheur. Elles pénètrent partout ... »

L'âme s'adressant alors aux parents et amis de la terre:

- «Tous les jours je vous bénis, je vous garde sous ma douce protection. Au Ciel, on est protecteur des siens.

Je vois, face à face, l'objet de votre amour. Sa beauté est supportable à l'âme couronnée de gloire, mais une âme de la terre se détacherait subitement de son pauvre corps mortel à la vue si belle d’un Époux plein de charmes. »

 

Marie-Julie: «Oh! Merci, ma bonne Mère. C'est une bonne lumière blanche que cette belle âme, c'est un rayon immensément large; dans ce rayon, c'est une gloire immense de beauté, de jeunesse et de tous les mérites; c'est comme une robe nuptiale qui tient à l'âme, comme un vêtement brillant qu'aucune langue n'est capable de dépeindre, qu'aucun esprit de la terre n'est capable de comprendre, c'est une beauté qu'aucune âme n'est capable de redire».

L'âme: «Au Ciel, je prie pour vous, je vous bénis, avec le Divin Cœur. Je vous protégerai dans les grands périls; je vous couvrirai de mes protections dans les grands coups de la Justice divine. Dans le Ciel, je vous vois mieux qu'autrefois, quand on n'a plus son corps à qui on pense tant, quand il n'y a plus que la belle âme qui ne vit plus de lui, mais qui ne vit que du divin, qui ne vit que de l'amour, qui est élevée au-dessus de toute humanité, au dessus de toutes souffrances.

Elle voit, elle aime, elle bénit, elle console, elle assiste ses bien-aimés dans leurs besoins.

Ce qui nous console et nous réjouit, c'est que nous voyons vos belles places, semées tous les jours des fruits de vos souffrances, de vos épreuves et de vos croix.

Souvent nous passons à côté de vos places quand nous parcourons le Ciel entier au chant des hymnes et des cantiques des phalanges célestes, des harmonies divines. Nous viendrons vous chercher au sortir de la terre dans l'éclat de notre beauté» (17 août 1920).

Notre-Seigneur: «Aucune âme de la terre ne peut se faire la moindre idée de la beauté d'une âme glorieuse dans Mon Ciel ».

 «Je ne sais rien refuser à Mes bienheureux. Si Mon beau Ciel se gagnait sans peine et sans souffrances, la terre serait un Ciel, mais comme Mon Ciel est un Ciel de gloire et de bonheur éternel, il faut que la souffrance l'achète ».

 

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 06:41

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15 août. Notre Dame du Ciel.(Marie –Julie du Crucifix, extases de 1874)

 

« ... Comme vous avez été heureuse d'entrer au Ciel quand Jésus vous a appelée.

Vous êtes montée au Ciel par l'échelle de toutes les belles vertus, vous L'avez vu, adoré, vous avez goûté les charmes de Son amour.

Le Bien aimé Jésus, ce n'est pas Lui qui vous a choisie, mais c'est Lui-même que vous avez porté.

C'est le Père éternel qui vous a choisie, qui a orné de beauté et de toutes les belles vertus le Cœur de la Sainte Vierge.

Il n'y a jamais eu de flétrissure dans ce Cœur.

Le Cœur de Marie est un fleuve de grâces qui coule toujours, un fleuve de Lumière qui nous guide et nous fait trouver la route, comme une flamme de l'Esprit-Saint afin de monter au sommet du Ciel.

Bonne Mère, vous qui êtes aux pieds de Jésus, toute vêtue de blanc, je suis incapable de décrire votre beauté infinie.

Vous êtes la Mère de la grâce après Jésus. Marie Immaculée, Mère de Miséricorde ... »

 

Prières à Notre-Dame pour la délivrance du Saint-Père (1874)

 

« Marie Immaculée, remplie de grâces et de bonté,

 priez pour le Souverain Pontife.

Marie Immaculée, charitable fleur toute pure, Vierge sainte….. priez….

Marie Immaculée, porte du Juste ...

Marie Immaculée, Fontaine mystérieuse d’où découlent tous les parfums pour ses enfants ...

Marie Immaculée, Mère de tous les Anges ...

Marie Immaculée, fleur de printemps et de toutes les saisons ...

Marie Immaculée, Mère de Miséricorde ...

 

Marie Immaculée, Porte du Ciel...

Marie Immaculée, Mère du Sacré-Cœur ...

Marie Immaculée, douce Rosée lumineuse ...

Notre-Dame de la Délivrance, Baume solitaire du Cœur Jésus de Jésus au Très Saint-Sacrement ...

Notre-Dame de la Délivrance, Triomphe du Roi et du Saint-Père ...

Mère Immaculée, notre avocate près de Jésus ...

Notre-Dame, Tendre Mère, Bonne Mère, douce Mère,

Mère bien-aimée du Ciel ...

 Notre Dame de Bonne Garde ... »

 

 Bonne fête à toutes celles(et ceux) qui ont le privilège de porter le prénom de Marie.Il convient de lui faire honneur.

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 06:43

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Prions avec SS Paul VI et pour tous les exilés

 

Psaume 30 . Long psaume de supplication et de louange dans la tribulation

 

« En toi, Seigneur, j'ai mon abri, sur moi pas de honte à jamais!

 

En Ta justice affranchis-moi, délivre-moi, tends l'oreille vers moi, hâte-Toi!

Sois pour moi un roc de force, _

une enceinte de rempart qui me sauve;

mon rocher, mon rempart, c'est Toi,

 pour Ton Nom, guide-moi, conduis-moi.

 

Tire-moi du filet qu'on m'a tendu,

 car c'est Toi ma force;

en Tes mains je remets mon esprit,

 c'est Toi qui me rachètes, Seigneur.

 

Dieu de vérité, Tu détestes les servants de vaines idoles;

pour moi, je suis sûr du Seigneur:

 que j'exulte et jubile en Ton amour!

 

Toi qui as vu ma misère,

connu l'oppression de mon âme;

 Tu ne m'as point livré à l'ennemi,

Tu as mis au large mes pas:

 

Pitié pour moi, Seigneur!

 l'oppression est sur moi;

 les pleurs me rongent les yeux,

 la gorge et les entrailles.

 

Car ma vie se consume en affliction

 et mes années en soupirs;

ma vigueur succombe à la misère

et mes os se rongent.

 

Tout ce que j'ai d'oppresseurs

fait de moi un scandale;

pour mes voisins je ne suis que dégoût,

 un effroi pour mes amis.

 

Ceux qui me voient dans la rue

 s'enfuient loin de moi;

comme un mort, oublié des cœurs,

 comme un objet de rebut.

 

J'entends les calomnies des gens,

 terreur de tous côtés;

ils se groupent à l'envi contre moi,

 complotant de m'ôter la vie.

 

Et moi, je m'assure en Toi, Seigneur,

 je dis : c'est Toi mon Dieu;

mes temps sont dans Ta main, délivre-moi

des mains hostiles qui s'acharnent.

 

Sur Ton serviteur fais luire Ta Face,

 sauve-moi par Ton amour,

pas de honte sur moi qui T'invoque,

honte sur les impies!

 

Aux enfers qu'ils restent muets;

silence aux menteurs!

eux qui parlent du juste insolemment,

 avec superbe et mépris.

 

Qu'elle est grande, Seigneur, Ta bonté,  

Tu la réserves pour qui Te craint ;  

Tu la dispenses à qui Te prend pour abri,

face aux fils d'Adam.

 

Dans le secret de Ta Face Tu les. caches,

 loin des intrigues des hommes;

Tu les mets à couvert sous Ta tente, .

loin de la guerre des langues.

 

Béni le Seigneur qui fit pour moi

des merveilles d'amour  

en une ville de rempart.

 

Et moi je disais en mon trouble

je suis ôté loin de Tes yeux;

et pourtant quand je supplie Tu m'écoutes,

 quand je crie vers Toi.

 

Aimez le Seigneur, tous les siens,

 Il garde Ses fidèles;

mais le Seigneur rétribue avec usure

celui qui fait l'orgueilleux.

 

Prenez cœur; prenez courage, vous tous

qui espérez le Seigneur »

 

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 07:29

Pintura preto e branco sobre missa

 

 LES EFFETS DE LA PASSION DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS -CHRIST

                                                           RP Sineux OP

«  Sans Moi,vous ne pouvez rien faire »Saint Jean XV-V

 

1) Les mérites du Christ, source de ces effets.

 

                 « Nouvel Adam Chef de l'Humanité, Tête du Corps mystique, le Christ fait rejaillir, sur le genre humain tout entier, le mérite salutaire de sa vertu, comme le premier Adam avait fait déferler sur toute sa descendance les conséquences funestes de sa faute.

             Si toutes les actions du Verbe incarné furent bonnes, et donc méritoires et bienfaisantes pour nous, incontestablement sa Passion eut une valeur suréminente.

              Par son caractère de peine, volontairement subie sous l'inspiration de l'obéissance et de l'amour, cette Passion faisait figure de satisfaction et réparation pour l'outrage proféré dans un mouvement de révolte et de haine. « « C'est Lui qui est victime de propitiation pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais pour ceux du monde entier ». Satisfaction surabondante même; car le moindre geste de l'Homme-Dieu avait infiniment plus de prix que les actions de tous les hommes ensemble.

                A ce premier aspect de satisfaction pour le péché, s'ajoute celui de sacrifice, au sens étymologique de « chose sanctifiée par l'offrande qui en est faite à Dieu », «« Le Christ nous a aimés, et Il s'est livré Lui-même pour nous comme une oblation et un holocauste de suave odeur ... ; Il a aimé son Eglise, et Il s'est livré pour elle, afin de la sanctifier après l'avoir purifiée dans l'eau du Baptême et par Sa parole; de telle sorte qu'elle soit devant Lui glorieuse, sans tache, sans ride, ni rien d'impur, mais toute sainte et immaculée « 

 

               Cette humanité qu'Il avait adoptée, dont Il voulait qu'elle ne fit qu'un avec Lui, le Christ ne s'en séparerait plus; Il l'associait à toute sa Vie, et plus spécialement à ce Sacrifice qui était le but suprême de sa Vie .

                  Enfin le mérite du Christ était Rédempteur : il avait une valeur de rançon pour libérer les captifs, parce que « celui qui commet le péché devient esclave de son péché », l'humanité coupable était réduite à une honteuse servitude.

              Faudrait-il en déduire que le prix de la Rédemption fut payé à Satan, puisque c'est lui qui se vantait d'être devenu le « prince de ce monde», depuis qu'il avait suscité le péché et tenait les nommes sous son odieuse tyrannie?

                Non! Satan n'était jamais qu'un infâme usurpateur: il n'avait aucun droit réel sur le genre humain, et « le Fils de Dieu ne lui devait rien» . Il le chasserait donc et le dépouillerait purement et simplement de cette prétendue royauté, sans lui offrir aucune compensation.

             Mais, comme un serviteur infidèle et un fils ingrat, afin de mériter d'être réintégrés dans leurs dignités primitives, doivent « se racheter» par un geste décisif qui soit tout ensemble la preuve de leur repentir, la réparation de leur insolence et la garantie de leur conversion, ainsi le genre humain rebelle et fugitif, pour reprendre sa place de serviteur et d'enfant de Dieu, devait « se racheter »! Or, du milieu de ce genre humain, quelqu'un s'est levé dont l'hommage a été si agréable à Dieu qu'il Lui a fait oublier toute l'offense de la multitude; et grâce à l'action d'un seul, toute la race a été considérée comme « justifiée », « Tous sont justifiés gratuitement, en raison de la Rédemption offerte par Jésus-Christ, en qui Dieu a daigné voir la Victime propitiatoire dont le Sang Lui a permis, tout en satisfaisant à Sa Justice, de pardonner tous les péchés » 1.

 

              C'est ce qui explique que la Passion du Christ, suffisante, surabondante même, pour le rachat de toute l'humanité pécheresse, ne profite, en fait, qu'aux hommes qui veulent bien se rallier au Rédempteur et se purifier dans Son Sang, pour redevenir dignes de se rapprocher de Dieu.

 

2) Les résultats chez les hommes.

 

                 «Si le Fils de Dieu vous a délivrés, vous serez vraiment libres ». Rompues les attaches du péché, l'homme est soustrait du même coup à l'empire de Satan. Ce n'est pas à dire qu'il ne sera plus en butte à la tentation !

              Bouté dehors, cet ex-prince du monde risquera encore quelques incursions dans ce domaine où il conserve, hélas, un trop grand nombre de fidèles et de complices. Il poussera l'audace jusqu'à « souffleter l'Apôtre du Christ »(S.Paul). Mais désormais, le Christ vainqueur assure la victoire des Siens : « Sa Grâce leur suffit », et « ils peuvent tout par la Vertu de Celui qui les fortifie ». Qui délivre du péché préserve, par le fait même, de la peine encourue par le péché.

                    Or, le châtiment du péché, ce sont les souffrances et surtout la mort. Si « le Christ a enlevé nos iniquités et emporté nos douleurs, Sa Passion accomplie, on ne devrait plus voir dans l'humanité ni souffrances ni mort?           N'aurait-Il donc pas tenu sa promesse? Ou bien les fruits de Sa Passion auraient-ils été neutralisés aussi tôt que produits?

               Cette question qui parfois fait scandale, trouve sa solution très simple dans la vraie notion des rapports du Verbe incarné avec le reste des humains. Jésus-Christ n'est pas un homme à part, qui gouvernerait les autres hommes de loin et de haut, et, dans certains cas, se substituerait à eux tous pour endosser à Lui seul leurs responsabilités; car alors Il les dispenserait de tout effort, tant pour réparer leurs fautes que pour pratiquer la vertu. Et ce serait vraiment trop commode de se retrancher dans cette confiance paresseuse : inutile de me gêner puisque Jésus-Christ a tout fait pour moi et à ma place!

             Alors, l'humanité ne serait en rien changée! Elle serait plutôt encouragée à la nonchalance et à la facilité! Ce serait l'effarante logique du principe luthérien qui, sous prétexte que l'homme est sauvé par la seule Foi au Christ , ferait oublier la gravité de l'offense et les funestes conséquences du péché. Heureusement les protestants ne poussent pas jusqu'au bout les conséquences de cette morale; ils valent mieux que leur règle de vie ... !

Non! Ce n'est pas ainsi!

Le Christ est le Chef du genre humain; Il est la Tête de l'immense Corps constitué par Son Église. Or, un chef précède sa troupe; mais il la commande et exige qu'elle le suive. La tête domine, mais reste inséparable des membres qu'elle gouverne et entraîne dans sa propre destinée.

L'humanité est donc « prédestinée à se conformer au Fils de Dieu ». C'est en tout point qu'Il se pose comme « l'exemplaire sur lequel chaque homme doit se modeler. Et en ce qui concerne spécialement Sa Passion, Il déclare sans ambages qu'on ne sera Son disciple qu'à la condition de porter la Croix tous les jours à Sa suite.

           Bien loin, par conséquent, que les souffrances du Christ nous dispensent des peines personnelles, elles sont une invitation constante à nous associer à la Réparation qu'Il a entreprise, « jusqu'à nous fixer à la Croix avec Lui , jusqu'à « nous laisser ensevelir avec Lui « , vraie manière de « nous faire adopter comme fils de Dieu, d'être reconnus pour Ses héritiers et les co-héritiers de Son Fils Unique, puisqu'ayant partagé Sa vie et Ses épreuves, nous mériterons de prendre part à la même gloire.

                  Ainsi tout se déroule avec harmonie, puisque « se poursuit et s'achève dans les membres ce que la Tête a commencé.

 « Dieu était dans.1e Christ pour se réconcilier avec le monde"

« Si, alors que nous étions ses ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à combien plus forte raison serons-nous désormais sauvés par Sa Vie! Nous sommes même glorifiés en Dieu maintenant, grâce à ce Jésus-Christ Notre-Seigneur duquel nous est venue la réconciliation." S Paul 

             La libération du péché était comme la phase préliminaire de l'action Rédemptrice; son but positif et définitif étant de renouer les relations intimes et familiales de l'homme avec Dieu.Et pourtant, Dieu n'avait-Il pas un nouveau motif de rejeter l'humanité et de l'écraser après l'horrible forfait du Calvaire?

              Il fallut donc que l'intercession du Christ fût bien puissante pour apaiser .la Justice de Dieu malgré tout. C'est bien « sur Sa Croix qu'éclatent Son pouvoir et Sa volonté de faire la paix entre la terre et le Ciel. Conséquence ultime de la Réconciliation et de la restauration du plan divin initial : à la suite du Christ sacrifié et ressuscité, les hommes passeront « par les douleurs de Sa Passion et de Sa Croix, à la Gloire de Sa Résurrection», jusqu'au Ciel où « Il les devance pour leur préparer une place » ; car« Il entend que les siens soient partout avec Lui » Et si le ·Chef reçoit la récompense méritée par Son action souveraine, chacun des membres sera rétribué à son tour dans la proportion de son dévouement à l'œuvre de Rédemption . »

 

Que ces clartés nous aident à mieux comprendre ce qu’est la Sainte MESSE « DANS TOUTE SA HAUTEUR , SA PROFONDEUR , SA  LONGUEUR ET SA LARGEUR … » et l’importance de l’imitation de notre Modèle pour vivre en conformité avec Lui…

 

 

 

 

 

 

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 12:17

 

 

                       C’est par Son Infinie Bonté que Dieu nous avertit des dangers.

Suite des paroles du démon Isacaron au cours de l’exorcisme de Antoine Gay.Voir précédentes « glanes »

 

« Le clergé ne s’occupe plus des gens qui sont affligés par les possessions et les obsessions ; trop de prêtres sont plus ignorants que des enfants sur cette situation surnaturelle : ils sont dans un aveuglement effroyable jusqu’à empêcher des personnes de croire au surnaturel diabolique, bien que les démons, par la bouche des possédés, leur aient donnés des preuves nombreuses et de diverses manières ».(Ceci au 19ème siècle…La situation n’a fait que s’aggraver et beaucoup d’âmes se perdent fautes de directeurs spirituels bien formés.Parce Domine)

«  Le Bon Dieu témoigne une grande bontéenvers les hommes en envoyant d’infâmes démons sur la terre pour les avertir » (‘Et combien nous devons Le remercier de nous montrer ainsi Sa Puissance, Sa  Sagesse et Son Amour infinis).

C’est une grave faute envers Dieu de se moquer et de ne pas tenir compte de ces avertissements et un manque de charité envers le prochain qui doit être informé et averti de la Vérité.)

« C’est Marie qui me force à vous faire voir le néant des choses de ce monde. N’oubliez jamais que les croix sont préférables à tous les honneurs et à tous les avantages. Pourquoi donc préférer sa perte à son bonheur ? Le bonheur n’est pas ici-bas, il faut donc chercher son bonheur en Dieu, celui qui possède Dieu , possède le trésor des trésors, le bien de tous les biens.

 « Celui qui possède Dieu, possède tout. Que les hommes sont insensés !
Il faut vous consoler et vous attacher fortement à Marie : elle vous obtiendra de grande grâces.
Il faut prendre pour protecteur saint Joseph, et avoir une grande dévotion aux saints Anges. »

« Il n’y a point de coup si fatal que l’humilité de votre Sauveur ; lorsque le possédé veut méditer sur ce sujet, il m’écrase, il me fait souffrir horriblement . Quand il prie pour ses ennemis, il m’écrase, il m’assomme. »



« Les démons de l’orgueil sont les plus forts et les plus à craindre : ils se glissent d’une manière imperceptible, prenez garde à vous. »


« Malheur au faux dévots ! Malheurs aux athées ! Malheur à tous ceux qui appartiennent à des sectes et qui restent étrangers à la sainte religion, ô Eternel et Tout-Puissant !
Infâme Satan ! Voici des coups de foudre contre toi et contre tous les infâmes démons de l’orgueil : c’est toi qui a inventé toutes ces fausses doctrines ; tu fais servir de tes enfants, que tu as rempli de ton maudit orgueil, pour séduire la majeure partie de l’univers ; mais bientôt tu vas être foudroyé par l’Eternel, le Tout-Puissant ; je le vois courroucé d’une manière terrible ! Tu es humilié, ô grande et infâme Bête. ( Les démons se détestent entre eux et ont une haine pour Satan, le prince de l’enfer qui les fait souffrir par vengeance. Les démons préfèrent être sur terre, et supplient qu’on ne les renvoie pas en enfer ,où leur châtiment sera éternel et indicible. En enfer on veut éternellement ce qui n’est pas et ne veulent pas ce qui est).

 

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 06:32

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LE 12 AOUT

 

Sainte Claire, Vierge.

 

              Dieu avait fait surgir à côté de Saint Benoit sa sœur Sainte Scolastique; à côté de Saint  François d'Assise, Il plaça Sainte Claire, qui  fut préposée par  lui au second Ordre dont il est le fondateur.

             Cette Sainte naquit à Assise , en Italie, à la fin du XIIe siècle. Étant allée trouver le Patriarche Saint. François, elle lui exprima son désir de devenir l'épouse du Christ. N'ayant encore institué de religieuses de son Ordre, ce Saint plaça la jeune vierge chez les Bénédictines de Saint-Paul, puis dans le monastère bénédictin de Saint-Ange de Panso, dans le voisinage d’Assise. Agnès, sa sœur, étant venue la rejoindre, Saint François plaça toutes deux dans une petite maison contiguë à l'église Saint-Damien. Bientôt sa mère et de nombreuses personnes se joignirent à elles. Leur Règle comportait des austérités jusqu'alors inconnues dans les monastères de femmes. Elles marchaient nu-pieds, couchaient sur la terre, gardaient une perpétuelle abstinence, faisant  de la pauvreté la base de toute leur vie, afin que, détachées, elles puissent se donner davantage à Dieu. Ste Claire  avait une dévotion extraordinaire envers le Très Saint Sacrement . Deux ans après sa mort, le Pape Alexandre IV la canonisait. Prions-la pour qu’avec Saint François, providentiel soutien d’une Église en danger et les nombreux saints et saintes de son ordre elle obtienne à l’Église persécutée les grâces de la patience, de la persévérance , à la Papauté une légitimité claire et indiscutable, fondement nécessaire de toute obéissance, de tout ordre, de toute paix,fondement de toute restauration.

Elle est invoquée pour toutes les formes de cécité physique ou spirituelle.

« Seigneur, par l’intercession de Sainte Claire et des Saints et Saintes franciscains, faites que nous voyons et croyons, mon Dieu, faites que tous les aveugles Vous voient et croient… Chassez les démons ténébreux loin de nos âmes, loin  de nos familles, loin de nos patries, loin de l’Église »Nous Vous demandons pardon pour les profanations d'Assise.

 

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