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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 07:33

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Quelques dates importantes ; 3/4

Le cardinal Schuster, archevêque de Milan depuis le 26 juin 1929, meurt le 30 août 1954. Peu de temps après, Pie XII annonce à Mgr Montini qu'il songe à le nommer à cette fonction.

Le siège de Milan était un siège éminemment cardinalice, et même papable. La preuve, c'est que Pie XI venait lui-même de Milan et que Mgr Montini, cardinal-archevêque de Milan, deviendra pape.

La consécration épiscopale de Mgr Montini est célébrée le 12 décembre 1954 en la Basilique Saint-Pierre. Pie XII, malade, ne peut procéder lui-même au sacre. Le cardinal Le pape avait néanmoins enregistré un message qui fut diffusé lors de la cérémonie, dans lequel il adressait sa bénédiction à son « fidèle collaborateur, devenu aujourd'hui son frère dans l'ordre épiscopal »[].

Mgr Montini est amené à choisir son blason et sa devise épiscopale In nomine DominiAu nom du Seigneur »)[].

Le 6 janvier, jour de l'Épiphanie, Mgr Montini fait son entrée officielle à Milan devant une foule nombreuse et les autorités civiles et religieuses de la ville. Arrivé au Dôme de Milan, il prononce un discours mêlant esprit de tradition (« Notre catholicisme doit être intègre et fidèle ») et esprit d'ouverture (il faut œuvrer à la « pacification de la tradition catholique italienne avec le bon humanisme de la vie moderne »).

Le diocèse de Milan, le plus important d'Italie avec plus de trois millions d'habitants, est en proie à la déchristianisation et à la libéralisation des mœurs. Le nouvel évêque va donc avoir la charge d'un diocèse difficile à gérer, lui qui n'a jamais eu à diriger de paroisse en tant que prêtre.

Mgr Montini se constitue progressivement un cercle restreint de clercs qui seront aussi ses conseillers, notamment le supérieur du séminaire de Milan qu'il recevra tous les mercredis. Puis, très vite, le prélat s'implique totalement dans la vie politique et sociale de son diocèse : visite de la Foire internationale de Milan en avril 1955[], visite des hôpitaux, des paroisses et des communautés religieuses de son territoire.

L'archevêque s'implique aussi dans la construction de nouvelles églises : à son départ en 1963, il aura fait construire soixante-douze églises, plus une vingtaine en chantier. Il redéfinit les paroisses, incitant les prêtres à y inclure des salles de spectacles et des équipements sportifs. Il crée des mouvements pastoraux comme un bureau d'études promouvant de nouvelles méthodes de catéchèse et éditant des manuels de liturgie ; un « Office pastoral social » pour insérer les immigrants dans les églises ; et enfin, un « Office d'assistance sociale » distribuant des secours aux nécessiteux.

Politiquement, il prend position contre l'ouverture à gauche de la Démocratie chrétienne, dont le secrétaire élu en 1959 était Aldo Moro.Peu après son installation, l'archevêque émet l'idée d'une grande mission diocésaine lors d'une réunion avec des prêtres. Cette mission, limitée à la seule ville de Milan, a pour but d'aller vers tous ceux qui sont éloignés de l'Église, les « égarés et les tourmentés, les perdus et les solitaires ».

La Mission se déroule durant vingt jours, du 5 au 24 novembre 1957. L'événement est considérable : deux cardinaux (Giuseppe Siri et Giacomo Lercaro), vingt-quatre archevêques et évêques, plus d'un millier de prêtres et religieux[38] sont mobilisés pour prêcher dans les lieux de la ville. Églises, places publiques, magasins, usines, hôpitaux, écoles et administrations profitent des prédications toutes construites sur le thème « Dieu le Père ». Montini insiste pour que la Mission n'offense personne et s'ouvre à tous les Milanais. Il utilise tous les moyens modernes (hélicoptère...)

Les fruits de la Mission seront pourtant médiocres car, après une courte ferveur, la situation religieuse et morale de la ville iront en se dégradant. Montini déclarera plus tard dans un synode diocésain : « L'impulsion de ferveur religieuse suscitée par la mission citadine de 1957 n'a pas eu les suites positives auxquelles nous nous attendions. La situation religieuse de la ville est alarmante. »

Pour fêter les cent ans des apparitions mariales de Lourdes, le prélat organise un pèlerinage sur ce lieu avec 4 500 fidèles de son diocèse, du 26 juin au 1er juillet 1958. Ils rendent grâces ensemble pour les fruits de la Mission de Milan..

Le pape Pie XII meurt le 9 octobre 1958 à Castel Gandolfo, après trois jours d'agonie »[3].

Bien que Mgr Montini ne soit pas cardinal, certains envisagent quand même son élection au trône de saint Pierre, ce qui est canoniquement possible mais ne s'était pas produit depuis l'élection de Urbain VI en 1378. Certains cardinaux, dont Giuseppe Siri, s'y opposent néanmoins farouchement[].

Le Conclave de 1958 s'ouvre donc le 26 octobre et, après deux jours et dix scrutins infructueux, le cardinal Roncalli est élu le 28 et prend le nom de Jean XXIII.

Peu de temps avant son couronnement du 4 novembre 1958, Jean XXIII écrit à Mgr Montini pour l'informer qu'il sera très bientôt créé cardinal, avec notamment Mgr Domenico Tardini (nouveau secrétaire d'État) L'annonce de la nomination de 23 nouveaux cardinaux devient officielle le 17 novembre suivant.

Mgr Montini est finalement nommé cardinal au titre de Santi Silvestro e Martino ai Monti lors du consistoire du 15 décembre 1958.A Suivre

 

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 05:42

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2/4 Quelques dates importantes : 2- au service des papes

 1923-1939 »- SS Pie XI

 1939-1954 SS Pie XII

L'état de santé de Don Montini ne lui permettant pas de lui voir confier la charge d'une paroisse, son évêque Mgr Gaggia décide de l'envoyer à Rome pour compléter ses études. Il arrive à Rome le 10 novembre 1920. Il y étudie dans deux universités : à la Grégorienne (chez les jésuites) et à la Sapienza(Université d'État, laïque). Cette double formation coïncide avec la ligne directrice qui orientera son pontificat : l'ouverture vers le monde laïc.

Le 27 octobre 1921, il est reçu au Vatican et se voit proposer une inscription à Académie des nobles ecclésiastiques sise à Rome.SS Benoit XV meurt en 1922 Cette institution de haut niveau avait été fondée en 1701 par Clément XI pour former les clercs destinés au service diplomatique du Saint Siège .Entré en novembre à l'Académie, il y étudie le latin, l'histoire ecclésiastique, la diplomatie et le droit..

Après avoir voyagé en Allemagne et en Autriche durant l'été 1922 le jeune prêtre passe son doctorat en droit canon.(SS Pie XI est élu en 1922).

En mai1923,  il est affecté à la nonciature de Varsovie en tant qu'attaché à la nonciature. Il revient à Rome en octobre 1923, du fait de sa santé.

La FUCI (Fédération des universitaires catholiques italiens) est une branche de l'Action catholique italienne (ACI). Il s'agit d'une association composée de différents cercles en liens étroits avec la hiérarchie ecclésiastique, chaque cercle étant spirituellement dirigé par un aumônier.

Un an après son retour de Pologne, Don  Montini est nommé fin novembre 1923 aumônier du Cercle romain de la FUCI par son protecteur et ami Mgr Pizzardo. (Giuseppe Pizzardo (13 juillet 1877 – 1er août 1970) était un cardinal italien qui exerça les fonctions de préfet de la Congrégation pour l'éducation catholique de 1939 à 1968 et de secrétaire du Saint-Office de 1951 à 1959. Il fut élevé au cardinalat en 1937.Il est considéré comme un très conservateur collaborateur de Pie XI et Pie XII) Son travail est de remettre de l'ordre dans ce cercle en y épurant ses activités politiques agitées pour y remettre un sang neuf de vie culturelle et religieuse, dans le but indirect de renforcer les liens entre la FUCI et l'ACI.

Don Battista n'abandonne pas pour autant son combat politique et milite pour l'indépendance du PPI face au fascisme pour les élections législatives de 1924.

Durant l'été 1924, il fait un séjour d'un mois en France : il visite la ville de Lisieux où repose sainte Thérèse.

Alors qu'il n'a que vingt-sept ans,Don Montini reçoit une lettre de Mgr Pizzardo (Ce prélat très écouté à Rome fut son protecteur et son mentor)  »l'informant que le pape Pie XI l'autorise à le faire entrer à la secrétairerie d'État. Il commence sa fonction le 24 octobre 1924 en tant que préposé, le poste le plus modeste. Après plusieurs mois d'apprentissage, on le nomme minutante le 9 avril 1925 à la section des Affaires ordinaires. Il est chargé de rédiger, d'après les instructions reçues, les brouillons, instructions et circulaires envoyés par la section.

Il continue en parallèle son apostolat auprès des jeunes, travaillant au Vatican le matin puis au Cercle romain de la FUCI l'après-midi. Son activité apostolique n'est pas de tout repos : il organise des conférences, donne des leçons sur la morale chrétienne et prêche des retraites. Pour donner plus d'autorité à l'aumônier, Pie XI le nomme camérier secret, titre ne correspondant plus à aucune fonction précise. Don Battista, que l'on appelle désormais Monsignor Montini de par sa fonction, donne une ligne plus culturelle et religieuse à la fédération.

La direction spirituelle de la FUCI n'est pas de tout repos, notamment à cause des multiples incidents qui naissent entre les étudiants catholiques et les étudiants fascistes. Monsignor Montini adopte alors une nouvelle stratégie pour évangéliser le milieu étudiant sans risquer de heurts : le combat culturel, visant à former de l'intérieur le milieu étudiant en donnant un nouvel élan à la culture catholique. C'est ainsi que Mgr Montini fonde la maison d'édition Studium et crée un bimensuel, Azione fucina. Tout en publiant des articles, il rédige aussi une importante étude sur la vie et l'enseignement du Christ d'après le Nouveau Testament. Ses écrits témoignent de l'influence qu'a eu sur lui l'abbé Maurice Zundel et le philosophe néo- thomiste Jacques Maritain et de son épouse Raîssa,en particulier dans les relations avec le judaïsme

Un an près la signature des Accords du Latran, le Cardinal Pietro Gasparri abandonne sa charge de secrétaire d'État, poste rapidement pourvu par le Cardinal Pacelli, futur Pie XII. Ce changement de poste est précédé par un remaniement au sein de la congrégation, et Mgr Montini est nommé primo minutante.

Malgré son nouveau poste et l'accroissement de la charge de travail en découlant, Mgr Montini continue son apostolat auprès des étudiants de la FUCI.

Néanmoins, le mouvement essuie bientôt de grandes difficultés, et Mgr Montini se verra contraint d'en démissionner :

. Une fois démis de ses fonctions, Mgr Montini consacre son temps, parallèlement au léger travail qu'il exerce à la secrétairerie d'État, à l'enseignement et à l'écriture. Il poursuit en effet son enseignement d'histoire de la diplomatie pontificale à l'Université du Latran et assure un cours d'introduction au dogme catholique dans la même université.

Lors du consistoire du 13 décembre 1937, le Pape Pie XI crée cardinal Mgr Pizzardo. Ce dernier est remplacé aux Affaires extraordinaires par Mgr Tardini, lui-même remplacé à sa charge de substitut aux Affaires ordinaires par Mgr Montini.

Cette promotion importante, faisant connaître Mgr Montini au-delà du Vatican, s'accompagne d'autres promotions annexes : consulteur de la Congrégation consistoriale et consulteur de la Congrégation du Saint-Office. En tant que substitut aux Affaires ordinaires, Mgr Montini devient un proche collaborateur du Pape et il a en charge les relations du Saint-Siège avec les grands organismes de l'Église ; il peut transmettre des recommandations et des directives de la part de l'autorité supérieure, en plus d'un rôle d'intermédiaire où il fait part notamment du point de vue du Saint-Siège à des personnalités venant le visiter. Sa journée-type commence par une étude des dossiers, puis une réception par le secrétaire d'État  Cardinal Pacelli, avant la réception de cardinaux, évêques ou diplomates lors des audiences qu'il accorde.

Cependant, la survenance de la Seconde Guerre mondiale bouscule cette organisation. Mgr Montini, qui a assisté à la signature du Concordat du 20 juillet 1933 entre le Saint-Siège (représenté par le cardinal Pacelli, (le futur Pape Pie XII) et le Troisième Reich[], est en effet être un témoin privilégié de la guerre et de l'action du Saint-Siège face à celle-ci. Le nazisme, déjà condamné par Pie XI dans l'encyclique Mit brennender Sorge, continue d'inquiéter le Saint-Siège quand l'Allemagne annexe l'Autriche en mars 1938, lors de l'Anschluss.

Le 10 février 1939, le pape Pie XI meurt ; son successeur, le cardinal Pacelli, est élu le 2 mars suivant et prend le nom de Pie XII. Pendant le temps du conclave, Mgr Montini veille à l'organisation matérielle des lieux où se réunissent les cardinaux. Une fois élu, Pie XII nomme le cardinal Luigi Maglione secrétaire d'État, mais garde les deux substituts. Mgr Montini et le pape se voient tous les jours avant la guerre et pendant celle-ci, multipliant les audiences et les productions de documents.

Dès le début de la guerre, Mgr Montini se voit confier la responsabilité du Bureau d'informations, organe de liaison entre les prisonniers de guerre ou internés civils et leurs familles, notamment en donnant à ces dernières des nouvelles des prisonniers par radio. En janvier 1940, Pie XII demande à Mgr Montini de diffuser des messages via Radio Vatican pour dénoncer le sort réservé par les nazis au clergé et aux civils polonais. Après l'entrée des Allemands dans Paris le 14 juin 1940,  Mgr Montini adresse un message de soutien à l'abbé Martin, seul Français de son service[]. Outre les activités prenantes du Bureau d'informations, le substitut accorde de nombreuses audiences aux diplomates en visite au Vatican, et participe à la distribution de secours, par l'intermédiaire de la Croix-Rouge, aux prisonniers et aux populations civiles.

Rapidement, Mgr Montini est au centre de deux incidents diplomatiques entre l'Italie fasciste et le Saint-Siège. D'une part, fin avril 1941, il est accusé par le ministre  mussolinien Ciano d'avoir diffusé un tract antifasciste à des étudiants romains, mais aucun tract n'est retrouvé ; d'autre part, une note envoyée au Saint-Siège l'accuse d'avoir organisé une réunion antifasciste dans les appartements du Vatican, avec des diplomates étrangers : l'information est vite démentie par le secrétaire d'État.

En novembre 1941, le substitut préside la nouvelle « Commission pour les secours », chargée d'envoyer des aides financières et des médicaments aux prisonniers, alliés ou non. À partir de 1942, le Saint-Siège est informé du sort réservé aux Juifs d'Europe. Ceux de Slovaquie sont momentanément préservés de la déportation grâce à l'intervention de la Secrétairerie d'État[] mais, très vite, on informe le Saint-Siège des conséquences de ces interventions : le 24 juin 1942, le nonce apostolique à Berlin Cesare Orsenigo informe Mgr Montini que les démarches tentées en faveur des Juifs « ne sont pas bien accueillies ; au contraire, elles finissent par indisposer les autorités »[]. À partir de ce moment, le Saint-Siège, et en particulier le pape Pie XII, réagissent discrètement face aux atrocités nazies, de peur des représailles[].

Jusqu'à la fin de la guerre,Mgr Montini est témoin des différents événements qui touchent Rome, notamment l'occupation de la ville par les Allemands à partir du 10 septembre 1943, puis sa libération par les forces alliées le 4 juin 1944. Cette guerre fut aussi pour lui le temps des épreuves : ses parents meurent en 1943, et plusieurs de ses amis furent déportés dans des camps de concentration .

Le secrétaire d'État Luigi Maglione meurt d'une crise cardiaque le 22 août 1944. Le pape Pie XII ne le remplace pas et la fonction de secrétaire d'État sera vacante jusqu'à l'élection de Jean XXIII.

Malgré cela, Mgr Montini aura un rôle important dans les relations diplomatiques entre le Saint-Siège et les États sortant de la guerre. Bien qu'il n'ait pas pris place dans le dialogue entre Pie XII et le gouvernement français pour remplacer quelques évêques , il sert d'intermédiaire entre le pape et Jacques Maritain, nouvel ambassadeur de France près le Saint-Siège, au sujet de la responsabilité du peuple allemand. Pie XII avait en effet estimé que le peuple allemand n'était pas collectivement coupable de la Seconde Guerre mondiale, ce à quoi le philosophe Jacques Maritain répondait que le peuple allemand était responsable comme peuple. L'ambassadeur français insiste aussi auprès de Mgr Montini pour que Pie XII renouvelle son soutien au peuple juif en faisant une déclaration solennelle de compassion en faveur des victimes du nazisme. Au sujet des pays d'Europe de l'Est soumis au régime soviétique, Mgr Montini adresse aux diplomates occidentaux plusieurs rapports sur la situation de ces pays. Il continue d'œuvrer au sein du Bureau d'informations en faveur des prisonniers libérés et des nouveaux prisonniers que l'épuration a créé. De plus, il se charge de la création d'un service d'assistance aux émigrés à la fin de l'année 1946, pour venir en aide aux populations italiennes, allemandes et polonaises contraintes de quitter leur territoire du fait des nouvelles frontières dessinées.

Parallèlement au devenir de l'Europe d'après-guerre, Mgr Montini a un rôle déterminant dans l'évolution politique de l'Italie, jusque dans les années 1950. Face à la Démocratie chrétienne dirigée par Alcide De Gasperi, d'autres partis dits chrétiens apparaissent, notamment à gauche. Mgr Montini refuse un tel pluralisme et la Démocratie chrétienne se trouve seule à la tête du gouvernement italien, les autres partis ne recevant pas le soutien de l'Église. Lors de l'élaboration de la Constitution de l'Italie faisant suite au référendum du 2 juin 1946, Montini insiste pour que les accords du Latran soient inscrits dans le texte constitutionnel. Lors de la signature du Traité de l'Atlantique Nord en 1949, il se prononce pour l'adhésion de l'Italie à l'OTAN, exprimant ainsi sa propre volonté et celle de Pie XII. Concernant les syndicats, il inspire la création des Associations catholiques des travailleurs italiens (ACLI). Il promeut en même temps la création de syndicats indépendants de l'Église catholique.

Le pape Pie XII n'ayant pas pris de secrétaire d'État depuis la mort de Mgr Luigi Maglione, Mgr Montini devient donc le subalterne direct du Saint-Père aux affaires ordinaires. Partant, il rédige ou signe pour le pape un grand nombre de discours, messages ou allocutions à des organisations, personnalités ou pèlerins de passage au Vatican. En outre, il aide le souverain pontife dans la rédaction des encycliques et autres grands textes pontificaux. Par exemple, à Frédéric Joliot-Curie qui demande au pape d'intervenir pour inciter les pays à réduire leur armement, Mgr Montini répond que la véritable paix a sa source « dans la doctrine enseignée par Notre-Seigneur Jésus-Christ[]. » Autre exemple : quand l'archevêque orthodoxe d'Athènes Spyridon Ier demande au pape de venir à une célébration pour l'occasion du XIXe centenaire de l'arrivée de saint Paul en Grèce, c'est encore Mgr Montini qui décline l'invitation.

Pour autant, ces décisions ne reflètent pas toujours la personnalité du substitut lui-même. Ce dernier est réputé pour être ouvert d'esprit, et les théologiens condamnés par le Saint Office ou en passe de l'être viennent d'abord se référer à Mgr Montini avant d'aller voir le pape. Un adage se forme ainsi dans les milieux ecclésiastiques : « Pourquoi aller à la montagne (Pie XII) quand on peut passer par Montini[]? » Il lui sera tenu rigueur de cet esprit d’ouverture.

(Il sera toujours fidèle au Credo catholique et le défendra fermement) En 1950, Pie XII charge Mgr Montini de la préparation matérielle de l'Année sainte : calendrier des pèlerinages nationaux et des audiences publiques, et possibilités d'hébergement notamment. Quelques jours avant l'ouverture de cette Année sainte, il anime une conférence à Rome devant les autorités civiles et politiques de la capitale, visant à présenter la,dite année. L'assistance admire le prélat et d'aucuns y voient déjà un futur pape.

En novembre 1952, Mgr Montini et Mgr Tardini obtiennent le titre de pro-secrétaires d'État, distinction purement honorifique. Lors du consistoire du 12 janvier suivant, Pie XII annonce aux nouveaux cardinaux qu'il les a nommés pro-secrétaires d'État car ils ont refusé la barrette de cardinal, ne s'en sentant pas dignes.A cette époque, ils n'étaient que de simples administratifs et n'étaient pas encore évêques,bien que portant le titre de "monsignoiri"

L'année 1953 est aussi pour l'Église l'occasion d'interdire progressivement l'apostolat des prêtres-ouvriers dans les usines, ceux-ci étant suspectés d'être trop politisés et de se situer dans une mouvance marxiste. En juillet, le cardinal Giuseppe Pizzardo (préfet de la Congrégation des séminaires) interdit aux séminaristes d'effectuer des stages dans des usines ; en août, interdiction est faite aux « religieux-ouvriers » de fréquenter les usines ; en septembre enfin, le nonce à Paris Mgr Roncalli (futur Jean XXIII) demande aux évêques français d'interdire l'expérience des prêtres-ouvriers en France. Dans toutes ces condamnations, Mgr Montini approuve le Saint-Siège et justifie ses décisions. Néanmoins en 1965, devenu pape, il tentera a nouveau l'expérience .

A suivre

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 06:47

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                        Le 26 Septembre ,115éme anniversaire de SS Paul VI -1/4

Chers amis. Laissons aux incrédules les sarcasmes. Rien n’est impossible à Dieu… sauf de se contredire. Tout nous porte à croire que SS Paul VI est le pape martyr annonçé par nos prophètes. L’Église ne sera sauvée que par un miracle. Par notre foi, participons au dessein divin. Veillons et prions. L’heure de Dieu surviendra comme toujours au moment où tout espoir humain sera perdu. C’est Sa façon de faire qui révèle Sa façon d’être. Nous devons continuer le combat jusqu’à la victoire. Vous qui combattez, quelle joie, quelle gloire quand vous pourrez vous dire comme les grognards à Austerlitz : « J’y étais »

Nous poursuivrons donc notre action d’information tout le temps qu’il faudra : un an, cinq ans ou plus s’il le faut. Par tous moyens « légaux »,comme disait Michel Servant (RIP), à qui nous devons tant. Que ,du haut du Ciel, il nous aide et nous guide « ad majorem Dei gloriam »…. !

Nous avons à défendre l’homme qui est considéré dans certains milieux comme une sorte de « monstre » cumulant les pires turpitudes dont un être humain, un frère, un prêtre, un cardinal, un pape puisse être chargé. Trop, c’est trop ! et ce trop plein est un signe…, et même une signature

Dans un procès, il faut savoir à qui on a affaire, les antécédents, la santé, le contexte de la vie etc..Nous allons donc parcourir à grands traits l’histoire connue de SS Paul VI, les dates importantes, sans entrer dans les polémiques. Laissons à la Providence le soin de nous faire connaitre des aspects essentiels qui nous restent inconnus. Les biographies disponibles sont nécessairement partisanes « trop pour ou trop contre ». Essayons de mettre en évidence à travers ce qui nous est connaissable des éléments utiles pour mieux connaître  la personnalité et l’œuvre de SS Paul VI.

                     Quelques dates importantes :1- De la naissance à la prêtrise

Les Montini ont une origine montagnarde[]. (d’où les six monts symbolisés sur le blason du pape.

Brescia est une ville moyenne de Lombardie au pied des Alpes

Issu d'une famille catholique, Giovanni Battista Montini est le fils de Giorgio Montini, directeur du journal catholique Il cittadino di Brescia, plusieurs fois parlementaire, et de Giuditta Alghisi. Le couple s'est marié le 1er août 1895.

Giuditta Alghisi est originaire de Verolavecchia un village situé au sud de Brescia. Ayant perdu ses parents très jeune, elle est placée sous l'autorité d'un tuteur et envoyée dans un pensionnat religieux à Milan. Elle épouse Giorgio Montini quinze jours à peine après sa majorité. Elle meurt en mai 1943 quelques mois après son mari.

Après avoir achevé ses études de droit, Giorgio Montini prend la direction du journal catholique de la ville de Brescia Il Cittadino di Brescia. Représentant dans sa province du Mouvement catholique (Movimento cattolico), il fonde des cuisines économiques, un dortoir Saint-Vincent pour accueillir les déshérités, et un "Secrétariat du peuple" destiné à donner des conseils juridiques et administratifs aux paysans et aux ouvriers[2]. Il meurt en janvier 1943.

Giovanni Battista,(Enrico,Antonio, Maria), Montini naît le 26 septembre 1897 à Concesio, près de Brescia Il est baptisé à l'église de Pieve di Concesio le 30 septembre de la même année[].(Jour de la Mort de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus)

Il a deux frères : l'aîné, Lodovico, devint sénateur, et le puîné, Francesco, médecin.

Comme le veut la coutume pour les familles bourgeoises de Brescia, il est confié à une nourrice. C'est Clorinda Zanotti, une mère de quatre enfants vivant à Sacca di Nave (près de Concesio), qui s'occupe de lui pendant quatorze mois.En 1902, Giovanni Battista commence sa scolarité au collège Cesare Arici de Brescia, tenu par des jésuites. Il y fait la connaissance d'Andrea Trebeschi, avec qui il entame ses premières grandes actions en faveur des prisonniers pendant la Première Guerre mondiale. Il fréquente également en parallèle la congrégation Sante Maria della pace, inspirée par  saint Philippe Néri.

De santé fragile il est contraint de suspendre sa scolarité au bout de deux ans. Sa mère le fait alors étudier à la maison.

L'année suivante (en 1905),  le jeune Montini reprend l'école. Ses études, quoique décousues, sont assez brillantes, si bien que ses camarades le surnomment « le bûcheur ». Il doit suspendre à nouveau ses études en 1910, toujours pour des raisons de santé. Ses parents décident alors de le retirer définitivement du collège et de lui faire donner des cours particuliers, afin qu'il puisse présenter l'examen de fin d'études secondaires en candidat libre. En 1913, il présente un examen d'études secondaires au lycée d'État de Chiari puis passe sa maturità classica  en juin 1916. Il entre au séminaire à la rentrée suivante.

En 1910 : à Chiari s'est installée une communauté bénédictine. G. Battista, contraint de rester chez lui pour étudier, assiste souvent aux complies et y fait quelques retraites spirituelles. Il resta toujours en contact avec les moines de cette abbaye : recevant en 1973 au Vatican des abbés bénédictins, il leur dit que c'est à Chiari qu'a germé sa vocation.
Enfin, après avoir quelque temps songé à la vie religieuse, il entre au séminaire en septembre 1916.

C'est au séminaire Santangelo de Brescia que G.Battista entre dès septembre 1916. Pourtant, il ne suit pas la même formation que ses confrères séminaristes : son état de santé demeurant fragile, le supérieur du séminaire et l'évêque de Brescia acceptent d'emblée que le jeune homme ne soit pas soumis à la vie d'internat. Assistant d'abord aux cours en habits civils, Montini ne peut rapidement plus venir au séminaire. S'ensuit alors une formation solitaire, à la maison, où quelques prêtres viennent l'assister.

Ces temps de solitude lui permettent de garder un lien fort avec la société qui l'entoure et ce avec tous les risques de « contamination »par les idées du temps inévitables.

Les actions sociales qu’il promeut entament nécessairement le temps de formation sacerdotale du jeune séminariste, dont les études sont par conséquent parcellaires et discontinues. Hormis les quelques cours particuliers que certains prêtres viennent lui dispenser, il étudie des compendiums et lit des ouvrages éclectiques, religieux comme profanes.  []».(Ceci explique un certain « complexe » par rapport aux théologiens très formés et sa tendance à faire confiance aux « experts ». Confiance qui sera trahie. Voir les confidences très éclairantes du Père Bouyer à propos de Bugnini ; site « Paul VI martyr »)

  G.B Montini est ordonné prêtre le 29 mai 1920. Une dérogation avait dû lui être accordée du fait de son âge, le Code de droit canonique disposant alors que le candidat devait avoir vingt-quatre ans révolus.

Il célèbre sa première messe le lendemain dans le sanctuaire de Santa Maria delle Grazie .Les images d'ordination qu'il a fait imprimer portent une citation de Pie X : « Accordez, ô mon Dieu, que tous les esprits s'unissent dans la Vérité et tous les cœurs dans la Charité ».(Le maintien de l’unité a toujours été son grand tourment Il redoutait les ruptures, les condamnations .Il redoutait  tant un schisme, qu’il ne put prendre à temps les décisions nécessaires, avant que sa prison vaticane ne se referme sur lui) Diplomate de tempérament et de formation, il tente toujours de régler par le dialogue, pacifiquement, les problèmes. On lui reproche d’être hésitant ,utopiste, sans énergie. En fait il n’a que les « défauts de ses qualités » ,obligé de gouverner une nef dans une tempête sans précédent. Jamais pape n’a eu à affronter tant de dangers, tant de guerres ,chaudes ou froides, d’attaques internes et externes. Avant de le condamner ,a-t’on assez prié pour le pape et le clergé ?comme le demande avec tant d’insistance Notre Dame.)A SUIVRE

 

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 07:25

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                      SS Paul VI et l’Ordre du Mont Carmel

 

SS Paul VI: «Je suis né à l’Église le jour où la Sainte est née au Ciel»


                
Durant une visite ad limina de l’évêque de Sées, le diocèse où est née sainte Thérèse, Paul VI prononça ces mots: «Je suis né à l’Église le jour où la sainte est née au ciel. Cela vous dit quels sont les liens spéciaux qui m’unissent à elle. Ma mère m’a fait connaître sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus qu’elle aimait. J’ai déjà lu un bon nombre de fois l’Histoire d’une âme, la première lorsque j’étais jeune». En 1938 déjà il écrivait ceci aux Carmélites de Lisieux: «Je suivais depuis longtemps et avec le plus vif intérêt le développement du Carmel de Lisieux». Et il ajoutait: «J’ai une grande dévotion pour sainte Thérèse dont je conserve une petite relique sur mon bureau».
            
Ces propos suffiraient à montrer le lien profond qui unit Paul VI et la petite Thérèse. Plusieurs fois, en tant que Pape, il parla de la personne et de la doctrine de la Sainte de Lisieux. En 1973, à l’occasion du centenaire de la naissance de la Sainte, il écrivit une lettre à Mgr Badré, alors évêque de Bayeux et Lisieux dans laquelle il résumait en quelques pages ce qu’il pensait de Thérèse. Réalisme et humilité sont les deux aspects de sa personnalité que Paul VI souligne de la façon la plus nette: «Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face», écrit-il, «enseigne à ne pas compter sur soi, mais sur l’amour miséricordieux du Christ qui est plus grand que notre cœur et nous associe à l’offrande de Sa passion, au dynamisme de Sa vie». En considérant la vie de Thérèse, qui accepta la limite humaine et culturelle du cloître, «l’insertion réaliste dans la communauté chrétienne, où l’on est appelé à vivre l’instant présent», dit-il, «nous semble une grâce hautement désirable pour notre temps». Thérèse vécut sa voie personnelle de sainteté dans un milieu plein de limites. Cependant, continue-t-il, «elle n’attendit pas pour commencer à agir, un mode de vie idéal, un milieu où la vie commune fût plus parfaite, disons plutôt qu’elle contribua à les changer de l’intérieur.
L’humilité est le lieu de l’amour. Sa recherche de l’Absolu et la transcendance de sa charité lui ont permis de vaincre les obstacles ou plutôt de transfigurer ses limites».
Paul VI avait déjà souligné l’humilité de Thérèse dans une audience du 29 décembre 1971: «Humilité que la créature doit d’autant plus avoir qu’elle est plus importante, parce que tout dépend de Dieu et parce que la comparaison entre notre mesure, quelle qu’elle soit, et l’Infini oblige à courber le front». Mais il faut lier cette humilité chez Thérèse «à une enfance pleine de confiance et d’abandon».
              Dans un discours prononcé le 16 février 1964, dans la paroisse de Saint Pie X, le Pape soulignait avec clarté tout ce qu’avait enseigné et pratiqué sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus au sujet de la confiance que nous devons avoir dans la bonté de Dieu en nous abandonnent pleinement à Sa Providence miséricordieuse: «Un écrivain moderne assez connu», dit-il, «conclut son livre en déclarant que tout est grâce. Mais de qui est cette pensée? Elle n’est pas de l’écrivain en question car il la tire lui-même – et il le dit – d’une autre source. Elle est de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Elle l’a écrite dans l’une des pages de son journal: “Tout est grâce”. Tout peut se résoudre en grâce. D’ailleurs la sainte carmélite ne se faisait que l’écho d’une splendide parole de saint Paul: “Diligentibus Deum omnia cooperantur in bonum”. Toute notre vie peut se résoudre en bien si nous aimons le Seigneur. Et c’est cela que le Pasteur Suprême souhaite à tous ceux qui l’écoutent».

 

               Le jeune Montini fut attiré par la vie monastique bénédictine.Mais il avait aussi un grand besoin de contact humain et d’activités sociales et il se dirigea vers la prêtrise dans le but du plus grand service. Mais il réussit à suivre la devise bénédictine “ora et labora”Très travailleur, organisateur, il est aussi un contemplatif qui se met à l’école spirituelle des “deux Thérèse”la petite et la grande”.Il fit élever Sainte Thérèse d’Avila au rang de Docteurs de l’Église en 1970 (lettre Multiformis Sapientia)  

 

 

Il y a un lien  entre SS Paul VI et l’Ordre du Carmel et c’est Notre Dame qui le noue.

                    Les apparitions de Lourdes se sont conclues le16 juillet 1858, fête de Notre Dame du Mont Carmel. Ce jour là, nous rapporte Bernadette, l'apparition resta dans le silence et se montra plus belle que jamais. Celle qui est la Reine et la beauté du Carmel, la Vierge du silence et de la contemplation, couronnait la série des dix-huit apparitions dans le souvenir de sa présence auprès de l'Ordre du Carmel.

              Pareillement, Marie choisit, lors de sa dernière apparition aux pastoureaux de Fatima, le 13 octobre 1917, de se manifester sous l'aspect de Notre Dame du Mont Carmel, c'est à dire de la Vierge au scapulaire.Tout se tient. Et nous serons mieux informés quand le vrai message de Fatima sera révélé par celui qui en est le personnage principal, le vrai pape.

 Comme la Sainte Face, l’Église est défigurée, méprisée, insultée,vandalisée. La Sainte Humanité de Jésus  est maltraitée, déformée, oubliée, flagellée,moquée. Combien urgent est le recours à l’intercession des grands saints de cet ordre pour que la Papauté,  la Tête de l’Église, soit à nouveau honorée et écoutée. « In Nomine Domini »Que la Vérité triomphe et la paix reviendra avec l’ordre intérieur.

Note : le Mont Carmel est un montagne côtière  d’Israël,près d’Haïfa.Selon la Bible, le prophète Élie y résidait.C’est sur ce mont qu’affrontant les prêtres du culte de Baal au Nom du Dieu d’Israël, il accomplit des miracles éclatants destinés à prouver aux Israëlites l’inanité de leurs croyances idolâtres. Après sa victoire écrasante,les prêtres ont été mis à mort.

 L’Ordre du Carmel a été fondé par Saint Berthold au XIIème siècle et est un ordre essentiellement ascétique et contemplatif. Il y a un lien très étroit entre Marie, « belle et puissante » comme cette montagne et les miracles destinés à révéler la suprématie de Dieu sur toutes les créatures. Notre Dame comme Élie fait des miracles éclatants et en fera encore pour glorifier la toute puissance de Dieu.Le prophète Élie doit revenir avec Hénoch aux derniers temps pour lutter contre l’antéchrist.Veillons et prions pour celui qui est prédit " fort comme une montagne" 

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 07:14

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Jésus dédommage ceux qui sont privés des offices et des cérémonies

 

Un interdit ecclésiastique ayant suspendu l’office divin, Sainte Gertrude s’écria : Comment nous consolerez-Vous, Seigneur, de la présente tribulation ? – «Vos gémissements, vos désolations font Mes délices, répondit le Seigneur, Mon Amour fera de nouveaux progrès en vous, comme un feu renfermé ne fait qu’étendre davantage son activité. Les délices que Je trouverai en vous et l’amour que vous avez pour Moi monteront comme une eau qui, après avoir été contenue, ne s’élance ensuite qu’avec plus de force. » - Et combien de temps durera cet interdit? dit la Sainte.- « Tant qu’il durera, ces faveurs dureront également », dit le Seigneur. (Liv. III, ch. XVI.)

Cette parole s’adresse à toutes les personnes qui se désolent de ne pouvoir assister comme elles le souhaiteraient avec sincérité aux Messes et aux offices dignes de ce nom, faire une visite au Saint Sacrement ,du fait de l’éloignement d’un lieu de culte ouvert ou pour des causes familiales ou des raisons de santé.

 

Que le Seigneur est bon… ! Deo gratias… !

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 07:38

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LE 21 SEPTEMBRE

Saint Matthieu, Apôtre et  Évangéliste.

 

                  Nous lisons à l'Évangile le récit que Saint Matthieu nous fait de sa propre conversion; elle fut aussi soudaine et entière qu’elle pouvait l'être: « Viens, suis-Moi " lui dit Jésus, et il Le suivit.

 L'Épître décrit la célèbre vision où sont montrés à Ézéchiel quatre animaux symboliques dans lesquels, dès les premiers siècles,  on a reconnu les quatre Évangélistes. Saint Matthieu est représenté par l'animal à face humaine, parce qu'il commence son Évangile par la série des ancêtres dont Jésus descendait comme homme. Le but premier qu'il eut en écrivant cet évangile fut de prouver que Jésus a réalisé les oracles relatifs au libérateur d'Israël et par conséquent qu'il est le Messie.

               Prions ce grand Saint pour l’Église orpheline de son chef légitime. Prions- le pour les vocations et les conversions. Sa propre conversion si simple et si totale montre comment rien n’est impossible à Dieu, qui agit à Son heure ,choisissant la mission de chacun selon Sa profonde Sagesse.Il est souvent représenté inspiré et soutenu par un Ange.Sans les Anges, nous ne pouvons rien faire qu plaise à Dieu.Ils sont les messagers de Dieu vers nous et nos messagers vers Dieu. Noublions pas d'être reconnaissants à tous ceux qui viennent "in Nomine Domini" nous apporté la lumière et la force d'En Haut.

                A l’heure où l’on nous propose une «  nouvelle évangélisation » avec des textes « mis au goût du jour »restons fidèles aux traductions qui ne sont pas des trahisons introduisant des blasphèmes tel que le moderne et odieux « ne nous soumets pas à la tentation ».

 

 

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 06:46

nd-la-salette

«  Vous le ferez passer à tout mon peuple »

    

         Suite de la description de Notre Dame de la Salette  -3/3

 

                   La Sainte Vierge était entourée de deux lumières La première lumière, plus près de la Très Sainte Vierge, arrivait jusqu'à nous; elle brillait d'un éclat très beau et scintillant. La seconde lumière s'étendait un peu plus autour de la Belle Dame, et nous nous trouvions dans celle-là ; elle était immobile (c'est-à-dire qu'elle ne scintillait pas), mais bien plus brillante que notre pauvre soleil de la terre. 'Toutes ces lumières ne faisaient pas mal aux yeux, et ne fatiguaient nullement la vue.

               Outre toutes ces lumières, toute cette splendeur, il sortait encore des groupes ou faisceaux de lumière ou des rayons de lumière, du Corps de la Sainte Vierge, de ses habits et de partout.

                 La voix de la Belle Dame était douce; elle enchantait, ravissait, faisait du bien au cœur; elle rassasiait, aplanissait tous les obstacles, calmait, adoucissait. Il me semblait que j'aurais toujours voulu manger de sa belle voix, et mon cœur semblait danser ou vouloir aller à sa rencontre pour se liqué'fier en elle.

            Les yeux de la Très Sainte Vierge, notre tendre Mère, ne peuvent pas se décrire par une langue humaine. Pour en parler, il faudrait un séraphin; il faudrait plus, il faudrait le langage de Dieu même, de ce Dieu qui a formé la Vierge Immaculée, chef-d'œuvre de toute S puissance

               Les yeux de l'auguste Marie paraissaient mille et mille fois plus beaux que les brillants, les diamants et les pierres précieuses les plus recherchées, ils brillaient comme deux soleils; ils étaient doux de la douceur même, clairs comme  un miroir. Dans ces yeux on voyait le paradis; ils attiraient à elle; i1 semblait qu'elle voulait se donner et attirer. Plus je la regardais, plus je la voulais voir; plus je la voyais, plus je l'aimais, et je l'aimais de toutes mes forces.

             Les yeux de la Belle Immaculée étaient comme la Porte de Dieu, d'où l'on voyait tout ce qui peut enivrer l'âme. Quand mes yeux se rencontraient avec ceux de la Mère de Dieu et la mienne, j'éprouvais au-dedans de moi-même une heureuse révolution, l'amour et de protestation de l'aimer et de me fondre d'amour.

             En nous regardant, nos yeux se parlaient à leur mode, et je l'aimais tant que j'aurais voulu l'embrasser dans le milieu de ses yeux, qui attendrissaient mon âme et semblaient l'attirer et la faire fondre avec la sienne. Ses yeux me plantèrent un doux tremblement dans tout mon être; et je craignais de faire le moindre mouvement qui pût lui être désagréable tant soit peu.

              Cette seule vue des yeux de la plus pure des Vierges aurait suffi pour être le Ciel d'un bienheureux; aurait suffi pour faire entrer une âme dans la plénitude des volontés du Très-Haut parmi tous les événements qui arrivent dans le cours de la vie mortelle, aurait suffi pour faire faire à cette âme de continuels actes de louange, de remerciement, de réparation et d'expiation. Cette seule vue concentre l'âme en Dieu et la rend comme une morte-vivante, ne regardant toutes les choses de la terre, même les choses. Qui paraissent les plus sérieuses, que comme des amusements d'enfants; elle ne voudrait entendre parler que de Dieu et de ce qui touche à Sa Gloire.

Le péché est le seul mal qu’elle voit sur la terre. Elle en mourrait de douleur si Dieu ne la soutenait."

 

                                                                                  Amen.

Castellamare, le 21 Novembre 1878.

MARIE de la Croix, Victime de Jésus, née Marie Calvat, Bergère de la Salette

Nihil obstat: imprimatur. 15 Nov 1879 .

Vicarius Generalis CARMELUS Archus COSMA.

 

Extrait de la brochure «  L’apparition de la Très Sainte Vierge sur la montagne de la Salette le 17 septembre 1846 » Éditions Téqui

 

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 06:44

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Suite de la description de Notre–Dame de la Salette par Mélanie Calvat. Lire  auparavant l’article du 19 septembre. « Vous le ferez passer… »2/3

 

Elle décrit le crucifix que porte Notre Dame.

 

« La lumière qui sortait de tout Son Corps paraissait comme des dards très brillants, qui me fendaient le cœur du désir de me fondre en Lui. Quelquefois le Christ paraissait être mort: Il avait la tête penchée, et le corps était comme affaissé, comme pour tomber, s'Il n'avait pas été retenu par les clous qui Le retenaient à la Croix.

J'en avais une vive compassion, et j'aurais voulu redire au monde entier son amour inconnu et infiltrer dans les âmes des mortels l'amour le plus senti et la reconnaissance la plus vive envers un Dieu qui n'avait nullement besoin de nous pour être ce qu'Il est, ce qu'Il était et ce qu'Il sera toujours; et pourtant, ô amour incompréhensible à l'homme! Il S'est fait homme; et Il a voulu mourir, oui, mourir, pour mieux écrire dans nos âmes et dans notre mémoire l'amour fou qu'Il a pour nous! Oh! Que je suis malheureuse de me trouver si pauvre en expression pour redire l'amour, oui, l'amour de notre Bon Sauveur pour nous! Mais , d'un autre côté, que nous sommes heureux de pouvoir sentir mieux que nous ne pouvons exprimer!

D'autres fois, le Christ semblait vivant; Il avait tête droite, les yeux ouverts, et paraissait être sur la Croix par Sa propre volonté. Quelquefois aussi Il paraissait parler: il semblait vouloir montrer qu’Il était en Croix pour nous, par amour pour nous, pour nous attirer à Son amour, qu'Il a toujours un amour nouveau pour nous, que son amour du commencement et de l'année 33 est toujours celui d'aujourd'hui et qu'il sera toujours.

 

La Sainte Vierge pleurait presque tout le temps qu'Elle me parla. Ses larmes coulaient, une à une, lentement, jusque vers ses genoux; puis, comme des étincelles de lumière, elles disparaissaient. Elles étaient brillantes et pleines d'amour. J'aurais voulu la consoler, et qu'Elle ne pleurât plus. Mais il me semblait qu'Elle avait besoin de montrer ses larmes pour mieux montrer son amour oublié par les hommes. J'aurais voulu me jeter dans ses bras et lui dire: « Ma bonne Mère, ne pleurez pas! je veux vous aimer pour tous les hommes de la terre. » Mais il me semblait qu'Elle me disait: «Il y en a tant qui ne me connaissent pas! »

J'étais entre la mort et la vie, en voyant d'un côté tant d'amour, tant de désir d'être aimée, et d'un autre côté tant de froideur, tant d 'indifférence ... - Oh! ma Mère, Mère toute bonne et toute aimable, mon amour, cœur de mon cœur ! ...

 

Les larmes de notre tendre Mère, loin d'amoindrir son air de Majesté, de Reine et de Maîtresse, semblaient, au contraire, l'embellir, la rendre plus aimable, plus belle, plus puissante, plus remplie d'amour, plus maternelle, plus ravissante; et j'aurais mangé ses larmes, qui faisaient sauter mon cœur de compassion et el 'amour. Voir pleurer une Mère et une telle Mère, sans prendre tous les moyens imaginables pour la consoler, pour changer ses douleurs en joie, cela se comprend-il ! 0 Mère plus que bonne! Vous avez été formée de toutes les prérogatives dont Dieu est capable; vous avez comme épuisé la puissance de Dieu; vous êtes bonne et puis bonne de la bonté de Dieu même; Dieu s'est agrandi en vous formant Son chef-d 'œuvre terrestre et céleste.

 

La Très Sainte Vierge avait un tablier jaune. (Que dis-je, jaune  Elle avait un tablier plus brillant que plusieurs soleils ensemble. Ce n'était pas une étoffe matérielle, c'était un composé de gloire, et cette gloire était scintillante et d’une beauté ravissante. Tout en la Très Sainte Vierge me portait fortement, et me faisait comme glisser à adorer et à aimer mon Jésus dans tous les états de Sa vie mortelle.

La Très Sainte Vierge avait deux chaînes, l'une un peu plus large que l'antre. A la plus étroite était suspendue la Croix dont j'ai fait mention plus haut. Ces chaînes (puisqu'il faut donner le nom de chaînes) étaient comme des rayons de gloire d'un grand éclat variant et scintillant.

Les souliers (puisque souliers il faut dire) étaient blancs, mais un blanc argenté, brillant; il y avait des roses autour. Ces roses étaient d'une beauté éblouissante , et du cœur de chaque rose sortait une flamme de lumière très belle et très agréable à voir. Sur les souliers, il y avait une boucle en or, non l’or de la terre, mais bien de l'or du paradis. La vue de la Très Sainte Vierge était elle-même le paradis accompli. Elle avait en elle tout ce qui pouvait satisfaire, car la terre était oubliée. A Suivre

 

 

 

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 07:37

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 Hier comme au jourd'hui Notre Dame nous livre les plans de l'ennemi

Le 19 Septembre 1846,à La Salette ,la Très sainte Vierge Marie apparaissait à Mélanie Calvat et à son frère Maximin et leur confiait un secret, qui devrait être publié en 1858. La date est très importante dans l’histoire de l’Église. En effet, le combat terrible entre l’enfer et Notre Dame s’y révèle ouvertement. Et il y a de grandes leçons à en tirer pour le présent. Le démon Akabor fut obligé de révéler au cours de l’exorcisme d’Antoine Gay que les puissances de l’enfer seraient déchainées à partir de 1846.La miséricorde divine nous prévient en forçant son adversaire à révéler ses plans.aux grands maux, les grands remèdes. En1846, la Sainte Vierge nous ouvre la vision grandiose et tragique de la fin des temps dans un message que chaque catholique devrait connaître par cœur, tant il se révèle précis et utile pour le combat ultime. La sainte Vierge s’y révèle comme un tendre Mère, et aussi comme une Reine, généralissime des armées célestes. Elle prévient de la dureté des combats, mais donne la certitude de la victoire finale.

Les exorcismes de Suisse qui nous dévoilent les plans de la subversion actuelle sont dans la continuité de la stratégie céleste qui ne laisse jamais les âmes dans les ténèbres, qui ne laisse jamais le dernier mot au Menteur. Sachons remercier Notre Dame du Perpétuel Secours de ses multiples interventions, parfois si mal accueillies qu’elle en pleure. Il est terrible de faire pleurer sa Mère.. !

Voici le portrait que nous en trace Mélanie :

 

« La Très Sainte Vierge était très grande et bien proportionnée ; elle paraissait être si légère qu'avec un souffle on l'aurait fait remuer, cependant, elle était immobile et bien posée. Sa physionomie était majestueuse, imposante, mais non imposante comme le sont les seigneurs d'ici-bas. Elle imposait une crainte respectueuse. En même temps que sa majesté imposait du respect mêlé d’amour, elle attirait à elle. Son regard était doux et pénétrant; ses yeux semblaient parler avec les miens, mais la conversation venait d'un profond et vif sentiment d'amour envers cette beauté ravissante qui me liquéfiait. La douceur de son regard, son air de bonté incompréhensible faisait comprendre et sentir qu'elle attirait à elle et voulait se donner ; c'était une expression d'amour qui ne peut pas s'exprimer avec la langue de chair ni avec les lettres de l'alphabet.

Le vêtement de la Très Sainte Vierge était blanc argenté et tout brillant; il n'avait rien de matériel: il était composé de lumière et de gloire, variant et scintillant. Sur la terre il n 'y a pas d’expression ni de comparaison à donner.

La Sainte Vierge était toute belle et toute formée d'amour; en la regardant, je languissais de me fondre en elle. Dans ses atours, comme dans sa personne, tout respirait la majesté, la splendeur, la magnificence d'une Reine incomparable. Elle paraissait belle, blanche, immaculée, cristallisée, éblouissante, céleste, fraîche, neuve comme une Vierge; il semblait que la parole: Amour s'échappait de ses lèvres argentées et toutes pures. Elle me paraissait comme une bonne Mère, pleine de bonté, d'amabilité, d'amour pour nous, de compassion, de miséricorde.

La couronne de roses qu 'elle avait sur la tête était si belle, si brillante, qu'on ne peut pas s'en faire une idée: les roses, de diverses couleurs, n'étaient pas de la terre; c'était une réunion de fleurs qui entouraient la tête de la Très Sainte Vierge . en forme de couronne; mais les roses se changeaient ou se remplaçaient; puis, du cœur de chaque rose, il sortait une si belle lumière, qu'elle ravissait, et rendait les roses d'une beauté éclatante. De la couronne de roses s'élevaient comme des branches d'or, et une quantité d'autres petites fleurs mêlées avec des brillants.

Le tout formait un très beau diadème, qui brillait tout seul plus que notre soleil de la terre.

La Sainte Vierge avait une très jolie Croix suspendue à son cou. Cette Croix paraissait être dorée, je dis dorée pour ne pas dire une plaque d'or; car j'ai vu quelquefois des objets dorés avec diverses nuances d'or, ce qui faisait à mes yeux un bien plus bel effet qu'une simple plaque d'or. Sur cette belle Croix toute brillante de lumière était un Christ, était Notre-Seigneur, les bras étendus sur la Croix. Presque aux deux extrémités de la Croix, d'un côté il y avait un marteau, de l'autre une tenaille. Le Christ était couleur de chair naturelle; mais il brillait d’un grand éclat; et la lumière qui sortait de tout Son corps paraissait comme des dards très brillants .A suivre

 

 

 

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 08:08

                                                     Précieuses Pensées pour illustrer l'article précédent,en défense des droits absolus de la Vérité.

 

« Le plus grand service  qu’on puisse rendre à la Vérité, c’est de donner la formule de l’erreur. Le plus grand service qu’on puisse rendre à l’erreur, c’est de voiler la formule de la Vérité. Car l’intérêt de la Vérité, c’est de combattre au soleil ; l’intérêt de l’erreur, c’est de combattre la nuit »Ernest Hello

                                                                  +++

« Les religions qui ne sont pas le catholicisme sont fausses, parce qu’elles sont les expressions arbitraires et fausses des rapports de Dieu et de l’homme. »E.Hello

                                                                +++

« La Vérité s’achète- on y monte.

L’erreur ne coute rien ,on y tombe. »

                                                                 +++

« Il faut aussi que l’erreur prépare son terrain pour qu’elle puisse y germer. Les erreurs s’entraident contre la Vérité. »

                                                            +++

« L’erreur fait semblant d’être »E.H

                                                               +++

« L’erreur ne fait pas chanter »E.H

Le Credo se chante par affirmation d’un amour et la promesse d’une victoire »E.H

                                                    +++

« L’erreur est un mal, une privation. Le Bien de l’intelligence, sa nourriture,c’est la vérité. L’erreur n’est pas pour elle une simple limite à sa perfection ;elle est contre sa nature ;elle est pour l’intelligence un « enfantement monstrueux » . L’erreur est une privation, c'est-à-dire, non pas seulement l’absence d’un bien, mais son manque dans une nature qui a droit à ce bien. C’est une injustice.Nous nous devons la vérité ; nous la devons au prochain, car la Vérité, c’est Dieu,cause et fin suprême de toutes les intelligences  Le Saint Esprit est l’Esprit de Vérité et d’Amour» Charité et Vérité sont indissociables. »( Saint Thomas d’Aquin )

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