Le blog de senex

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       SS Paul VI -    Mysterium Fidei -3/9

2- Sujets de préoccupation pastorale et d'inquiétude

Pourtant, Vénérables Frères, les motifs ne manquent pas, précisément dans le domaine dont Nous parlons, d'être soucieux et préoccupés; la conscience de Notre devoir apostolique ne Nous permet pas de le taire.

Nous savons en effet que, parmi les personnes qui parlent ou écrivent sur ce mystère très saint, il en est qui répandent au sujet des messes privées, du dogme de la transsubstantiation et du culte eucharistique certaines opinions qui troublent les esprits des fidèles; elles causent une grande confusion d'idées touchant les vérités de la foi, comme s'il était loisible à qui que ce soit de laisser dans l'oubli la doctrine précédemment définie par l'Église ou de l'interpréter de manière à appauvrir le sens authentique des termes ou énerver la force dûment reconnue aux notions.

Non, il n'est pas permis, soit dit par manière d'exemple, de prôner la messe appelée " communautaire " de telle sorte qu'on déprécie la messe privée; ni d'insister sur l'aspect de signe sacramentel comme si la fonction symbolique, que nul ne conteste à la Sainte Eucharistie, exprimait de façon exhaustive le mode de présence du Christ dans ce Sacrement; il n'est pas permis de traiter du mystère de la transsubstantiation sans allusion à la prodigieuse conversion de toute la substance du pain au Corps du Christ et de toute la substance du vin au Sang du Seigneur- conversion dont parle le Concile de Trente - et d'en rester simplement à ce qu'on nomme "transsignification " et " transfinalisation "; il n'est pas permis de présenter et de suivre dans la pratique l'opinion selon laquelle Notre-Seigneur Jésus-Christ ne serait plus présent dans les hosties consacrées qui restent après la célébration du Sacrifice de la Messe.

Chacun voit comme ces opinions, et d'autres du même genre qui ont été lancées, compromettent la foi et le culte envers la Divine Eucharistie.

Le Concile a suscité l'espérance d'un nouveau rayonnement de piété eucharistique qui gagne toute l'Église; il ne faut pas que cet espoir soit frustré et que le bon grain soit étouffé par les opinions erronées déjà semées çà et là. C'est pourquoi Nous avons pris le parti de vous entretenir de ce sujet si important, Vénérables Frères, et, en vertu de Notre autorité apostolique, de vous faire part de Notre pensée en la matière.

Certes, Nous ne nions pas, chez ceux qui donnent cours aux opinions en question, le désir louable de scruter un si grand mystère, d'en explorer les inépuisables richesses et d'en découvrir le sens aux hommes de notre temps. Ce désir, Nous le reconnaissons et Nous l'approuvons. Mais Nous ne pouvons approuver les opinions émises par ces chercheurs et Nous sommes conscients de Notre devoir de vous avertir du danger sérieux qu'elles font courir à la vraie foi. A Suivre

                    SS Paul VI -    Mysterium Fidei -2/9

1-L'Eucharistie, Centre de la Liturgie.

Si la Sainte Liturgie occupe la première place dans la vie de l'Église, elle a, peut-on dire, son cœur et son centre dans l'Eucharistie, puisque celle-ci est la fontaine de vie où nous trouvons de quoi nous purifier et nous fortifier, en sorte que nous ne vivions plus pour nous mais pour Dieu, et que nous nous unissions entre nous par le lien si étroit de la charité.

Pour mettre en évidence le rapport intime qui joint la piété à la foi, les Pères du Concile ont confirmé l'enseignement constamment maintenu et dispensé par l'Église et solennellement défini au Concile de Trente; ils ont tenu à introduire l'exposé sur le mystère sacré de l'Eucharistie par cette synthèse de vérité: "Notre Sauveur, à la dernière Cène, la nuit où Il fut livré, a institué le Sacrifice Eucharistique de Son Corps et de Son Sang, afin de perpétuer ainsi le Sacrifice de la Croix à travers les siècles jusqu'à Sa venue, laissant de la sorte à l'Église, son Épouse bien-aimée, le mémorial de Sa mort et de Sa résurrection; Sacrement de piété, signe d'unité, lien de charité, banquet pascal, où on reçoit le Christ, où l'âme est comblée de grâce et par quoi est accordé le gage de la gloire à venir". (1)

Ces paroles exaltent en même temps le Sacrifice, qui est de l'essence même de la Messe qu'on célèbre chaque jour, et le Sacrement, auquel les fidèles prennent part quand, dans la Sainte Communion, ils mangent la Chair du Christ et boivent Son Sang et reçoivent la grâce, anticipation de la vie éternelle; remède d'immortalité, selon le mot du Seigneur. " Qui mange Ma Chair et boit Mon Sang, a la vie éternelle et Je le ressusciterai au dernier jour ".(2)

La restauration de la Liturgie produira donc, Nous en avons le ferme espoir, des fruits abondants de dévotion Eucharistique; ainsi la Sainte Église, présentant ce signe salutaire de piété, progressera de jour en jour vers l'unité parfaite (3) et conviera à l'unité de la foi et de la charité tous ceux qui ont la fierté de porter le nom de chrétiens, les attirant avec délicatesse sous l'action de la grâce divine.

Il Nous semble entrevoir ces fruits et en goûter comme les prémices dans la joie sincère et l'empressement avec lesquels les fils de l'Église Catholique ont accueilli la Constitution sur la restauration de la Liturgie, et aussi dans la publication de nombreux travaux de valeur, qui visent à scruter avec plus de profondeur et à faire connaître avec plus de fruit la doctrine concernant la Sainte Eucharistie, spécialement en ce qui regarde les rapports de ce mystère avec celui de l'Église.

C'est pour Nous un grand sujet de réconfort et de joie; Nous Nous plaisons à vous en faire part, Vénérables Frères, afin qu'avec Nous vous remerciez Dieu, auteur de tout bien, qui par Son Esprit gouverne l'Église et la rend féconde en accroissements de vertu. »

 A suivre

                                            La grande valeur du sacrifice offert à Dieu –suite 4/4

Exorcisme du 25 Novembre 1987 Documents DFT

                                        LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE PLEURE

                                             SUR LES ÂMES PERDUES À JAMAIS

                                PARCE QUE PERSONNE NE FAIT DE SACRIFICES

Démon = Vous pouvez vous représenter avec quelles souffrances Elle s'est sacrifiée sur la terre et comme c'était important pour Elle de sauver les âmes et les pécheurs. Vous pouvez vous le représenter en voyant que maintenant, dans certains lieux, elle verse des larmes et des larmes de sang. Elle les verse réellement à très peu d'exceptions près ,-une fois ce fut une supercherie-, mais ce sont de très rares exceptions-. Elle pleure actuellement en beaucoup d'endroits du monde, en beaucoup de lieux parce qu'on jeûne, prie, se sacrifie et se renonce trop peu pour les pécheurs ; parce que trop peu d'âmes sont sauvées. Tant d'âmes vont en enfer et se perdent parce que personne ne se sacrifie et ne prie pour elles. Elle a dit cela à Fatima. Les larmes qu'elle verse maintenant jaillissent d'un cœur terriblement rempli de peine, parce qu'elle voit que l'humanité comprend trop peu ses paroles et qu'elle ne les suit pas, parce qu'Elle voit que pratiquement il n'est fait aucun ou presque aucun sacrifice et beaucoup trop peu pour les pécheurs afin qu'ils puissent se convertir et être sauvés. Ces larmes jaillissent d'un cœur de Mère saignant et douloureux, qui connait le terrible tourment de ses enfants qui sont en état de péché mortel, c'est-à-dire le terrible tourment qui suivra, quand ils iront en enfer. Voilà l'origine de ses larmes, de ses larmes de sang, jaillissant d'un cœur pressé par une terrible douleur. Elle veut que le monde se convertisse. Elle veut que le monde prie et souffre en silence pour la conversion et le salut du pécheur.

 (Suit une très sérieuse  mise en garde contre les prétendues « apparitions » de Medjugorje. «  Il y règne un esprit malsain de faux sacrifice, un esprit de fanatisme charismatique »…A FUIR (Voir courrier spécial)

MARIE DÉSIRE AUJOURD'HUI DES SACRIFICES COMME CEUX DES ENFANTS DE FATIMA

D = La prière, la vraie prière ne se recherche pas elle-même, en règle générale, mais elle sert pour l’avancement spirituel et pour le salut des âmes. Quand la Très-Haute a dit à Fatima: "Beaucoup d'âmes vont en enfer parce que personne ne prie ni ne fait de sacrifices pour elles", Elle ne voulait en aucun cas dire que l'on doit prier maintenant, prier avec des sentiments euphoriques en nageant dans certaines sensations de bien-être. D' ailleurs, les trois enfants de Fatima ont eu eux-mêmes beaucoup de difficultés. La mère de Lucie n'a même pas cru son propre enfant qui lui disait que la Très-Haute était apparue. Lucie eut de dures, de sombres souffrances à supporter et elle les a offertes en sacrifice à la Très-Haute, à la Sainte Trinité, et elle le fait encore aujourd'hui. Jacinthe et François n'eurent vraiment pas une vie facile à partir de ce moment là. Mais ils se sont littéralement consumés comme la Très-Haute, pour faire le plus possible de sacrifices pour le salut des âmes, afin qu'elles puissent prendre leur essor vers le Bien, afin qu'elles puissent encore obtenir leur salut. Beaucoup d'âmes furent sauvées par ces sacrifices de ces trois enfants, par leurs renoncements et leurs prières …des âmes qui sinon seraient maintenant perdues pour l'éternité. Je ne veux pas parler davantage ! …(adjurations)

D= Ce que disait la Dame de Fatima à l'époque aux trois petits bergers Lucie, Jacinte et François, cela vaut exactement de la même façon pour toute l'humanité d'aujourd'hui, particulièrement pour le monde catholique qui, lui, a l'idéal du sacrifice devant vivre à 1’imitation du Christ, et qui sait qu'il forme un corps mystique avec ou dans le corps du Christ. Un corps mystique qui est lié avec tous les membres du monde catholique même avec les pécheurs. Quand, par exemple, la gangrène atteint un pied et que le doigt de pied est pour ainsi dire mort, le corps tout entier souffre avec lui, endure souvent d'effroyables douleurs, des douleurs qui sont presque insupportables, et puis il dépérit de plus en plus. Plus il dépérit, plus le corps entier souffre. Prenez cela comme exemple. Plus les âmes sont maintenant sur le point d'aller à leur perte, plus le reste du corps sain doit se sacrifier et souffrir pour ces âmes, afin qu'elles puissent être sauvées. Je dois dire cela, parce que c'est dans l'esprit de la Dame de Fatima, dont la statue est ici. Mais, je ne veux pas en dire davantage, je ne veux pas parler …- (adjurations de l'exorciste)

D c Je dois rappeler cela à la mémoire des hommes, spécialement maintenant où la fin approche et où l'on perdrait presque courage, on doit se dire et se rappeler en mémoire, se graver dans la tête ces paroles qu'Elle a prononcées à Fatima, littéralement, et que surtout l'on apprenne à nouveau à les aimer et à les mettre en pratique afin que dans cette dure fin des temps, beaucoup d'âmes puissent encore être sauvées. Je dois dire cela. J'y suis contraint par la Très-Haute. Mais je ne veux pas parler, je ne veux pas en dire davantage ! …- (adjurations de l'exorciste)

D : Appelez au sacrifice et au renoncement, spécialement dans ce temps de l'Avent qui sera très dur. Vous verrez encore Noël. Il n'est pas vrai que vous ne verrez pas Noël.comme certaines fausses âmes privilégiées le disent. Mais pour beaucoup, ce sera dur et pénible, et coûtera beaucoup de sacrifices. L'on souffrira beaucoup et beaucoup de souffrances devront être  offertes. Apprenez à nouveau à aller auprès de la crèche, et apprenez à évaluer quelle vie de sacrifice pour la Ste Famille de Nazareth commença en ce temps-là dans la crèche. Dans cette froide étable. Naturellement, ce fut alors une joie extrême pour la Très-Haute et Saint Joseph. Mais cette joie fut bientôt assombrie de croix et de sacrifices.

                             LE SACRIFICE DES ENFANTS INNOCENTS

D = Pensez à la fuite, lorsque Hérode tua les enfants. Cela fendit aussi le cœur de la Mère de Dieu et celui de Saint Joseph comme aussi celui de Jésus Lui-même, lorsque tant d'enfants durent laisser leur vie, pour que le Très-Saint puisse conserver la Sienne jusqu'à la mort de la Croix. Je ne veux pas parler davantage ! …- (adjurations de l'exorciste)

D = Cela fendit profondément le cœur de toute la sainte Famille et cependant ce fut aussi une certaine joie, car ils savaient exactement que tous ces enfants étaient sauvés, que tous pouvaient obtenir la félicité éternelle, car ils étaient en quelque sorte offerts en sacrifice pour le Très-Saint Enfant-Jésus, afin qu'Il ne dût pas mourir à ce moment-là, car Il avait devant Lui une mort beaucoup plus dure, une véritable mort de sacrifice, la mort de la Croix. Je ne veux plus parler, je ne veux pas en dire davantage ! ... - (adjurations de l'exorciste)

D : Le salut est venu à ces enfants. Ils purent connaître le salut éternel, parce qu'ils furent assassinés en ce temps-là pour le Très-Saint Enfant Jésus. Ils exultent de joie maintenant, ils sont dans une splendeur éternelle de joie et considèrent cela comme le plus grand honneur, parce qu' autrefois ils durent laisser leur vie pour l'Enfant dans la crèche, le Très Saint Enfant que jamais aucun enfant ne surpassera en grandeur et en sainteté.

 D = Mais il y a tant d’hommes qui n’ont pas eu à laisser leur vie ou ne purent la laisser, et qui tombèrent dans le péché et qui maintenant sont en grand danger de se perdre pour l'éternité. Pour ceux-là, l'on doit offrir aussi des sacrifices, au nom de Dieu, et être prêt à donner le maximum, même si ce n'est pas précisément avec la vie que l’on doit payer. Mais même si l’on devait payer avec la vie, l'on doit être prêt à donner pour les pécheurs tout ce que l’on peut; parce qu'en fait on le donne pour l'Enfant de la crèche, pour le Très-Haut, pour la Très Sainte Trinité, qui récompense tout à la fin et qui pose la couronne éternelle du salut et de la victoire sur la tête de ceux qui étaient prêts à souffrir, à faire des sacrifices et à donner ce qu'ils pouvaient pour le Corps mystique du Christ, qui priaient et se renonçaient pour leur prochain. L'on pourrait dire en leurs corps, pour que les membres morts puissent encore se convertir et être éveillés à une nouvelle vie. Je dois le dire, j’y suis contraint. Mais je ne veux pas en dire plus, je ne veux pas parler !… - (adjurations de l'exorciste)

AIDEZ LE PAPE PAUL VI À ACHEVER SON CHEMIN,

 PAR LE SACRIFICE

D = A propos de l’Immaculée, je dois dire que le Pape Paul VI a été et est prêt à donner le maximum pour la Sainte Église, pour le Corps mystique du Christ. Aidez-le à porter sa croix, alors que beaucoup de membres de cette sainte Église ne sont plus maintenant de véritables membres de 1’Église. Aidez-le à porter sa croix, priez, offrez des sacrifices, souffrez, faites tout ce qui est en votre pouvoir ! Ne vous relâchez pas! Même si tout devient et est déjà sombre, même si des milliers de feux follets donnent leur fausse lumière, même si des milliers d’erreurs apparaissent ou sont déjà apparues : ne regardez ni à droite, ni à gauche, ni devant, ni devant ni derrière, ni du côté de ceux qui se trompent, ni vers ceux qui croient tout savoir mieux, mais allez jusqu'au bout votre chemin qui va bientôt aboutir. Regardez uniquement vers en haut, vers la Dame du Sacrifice, l’Immaculée, vers la Très Sainte Trinité, vers le Christ. Le Roi, le vrai Roi qui, après une vie de sacrifice, vous posera la couronne de victoire éternelle,

qui se doit de vous la poser, qui le veut, en vertu de Sa Sainte Majesté et Grandeur, en vertu du Saint Sacrifice que Lui aussi et la très Sainte Vierge, l'Épouse du Saint-Esprit, a fait pour vous et pour Lui.

J'ai fini de parler! …. »