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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 04:47

Il faut prier pour la conversion des juifs .

Pour la plus grande gloire de Dieu et le salut des âmes ,c'est une des 7 œuvres de miséricorde spirituelle.

Que disent les Saintes Écritures au sujet des juifs ?

Au seuil du Nouveau Testament, l'appellation de Juif équivaut pratiquement à Israélite ou à Hébreu, bien que ces deux derniers termes soient plus spécialement réservés à un usage religieux.

Avec Saint Paul et Saint Jean, le mot Juif trouve une réelle portée théologique,avec des nuances à méditer.

1. JUIF ET PAÏEN SELON SAINT PAUL. Pour Saint Paul comme pour les prophètes, l'humanité se partage en deux groupes : le peuple élu et les nations, « le Juif et le Grec » (Ga 3,2S); cette distinction est à la fois supprimée et maintenue en raison de la venue du Christ.

1. Les avantages du Juif.

 . Le nom même de Juif est un titre de gloire (Rm 2,17)," sans doute d'après l'étymologie du nom de Juda.: « je rendrai gloire à Yahweh » (Gn 29,35) et en vertu de la bénédiction de Jacob: « tes frères te loueront» (49,S). De fait, à lui reviennent les privilèges de la Loi et de la circoncision (Rm 2,17-29) Titre de fierté que revendique Saint Paul : « Nous sommes, nous, des Juifs de naissance et non de ces pécheurs de païens » (Ga 2, 15) ; cette exclamation aide à comprendre la prière du Juif pieux qui ,chaque jour, remercie Dieu de ne l'avoir pas fait goy, païen. Aussi, tout chrétien qu'il soit, Paul proclame~t-il solennellement à Jérusalem: « Je suis Juif» (Ac 22,3), tout comme il se dit Israélite(Rm 11,1; Ph 3,5), Apollos, converti au Christ, est désigné par Saint Luc comme « un Juif » (Ac 18,24)·

"' Les dons de" Dieu sont grands à tous égards, mais noblesse oblige, Saint Paul accuse le Juif de ne pas pratiquer la Loi qu'il enseigne aux autres, et, en fin de compte, au lieu de faire louer Dieu, de faire blasphémer Son Nom parmi les nations (Rm2, 17-24) ; le privilège de la circoncision ne vaut que si on est circoncis de cœur, comme le demandaient les prophètes (Jr 4,4; Dt 30,6; Lv 26,41). Le Juif incrédule n'est Juif qu'en apparence (Rm 2,28), il usurpe ce nom glorieux (Ap 2,9;3,9)· Le chrétien est le vrai circoncis (ph 3,2),  (Rm 2,29)

. Au terme du réquisitoire de Saint Paul, les privilèges du Juif semblent abolis: tous sont également pécheurs (3,10).

2. Le païen converti et le juif incrédule.

- Cependant la situation respective des deux fractions de l'humanité est complexe. D'une part, toute. différence est nivelée, non seulement sur le plan du péché, mais sur celui de la grâce : « Il n'y a plus ni Juif ni Gentil car dans le Christ nous ne formons qu'un seul Être:la foi et non la pratique de la Loi est source de la justice (cf Col 3,11). Dans ces conditions,la réconciliation des nations, annoncéepar les prophètes peut s'accomplir: « Dieu est aussi Dieu des païens » (Rm 3,29; 10,12). D'autre part,Saint Paul maintient jalousement la priorité du Juif par rapport au païen, pour la punition comme pour la récompense : « au Juif d'abord,puis au grec,tribulation ou gloire (Rm, 2,98 » La même priorité est rappelée au païen converti qui serait tenté de penser qu'il a pris la succession du Juif dans le dessein de Dieu.La « superiorité » du juif (Rm 3;1) demeure, car les dons de Dieu sont sans repentance Les juifs convertis constituent les « branches naturelles » de l'olivier, tandis que les chrétiens d'origine païenne ont été « greffés »Rom 11,24 : Israël a, pour l'instant, laissé une place vide à la table Paternelle : il est un « manque » qui doit faire éprouver une grande tristesse et une douleur incessante au cœur de tout croyant ( Rom 9,2). (C'est pourquoi la joie sera à son comble,lorsque le peuple juif se convertira à la fin des temps,reconnaissant enfin Jésus comme le Sauveur promis. Voilà pourquoi il faut tant prier pour obtenir cette grâce )

 

II. LE JUIF INCRÉDULE SELON SAINT JEAN

Les évangiles parlent des Juifs contemporains de Jésus, le quatrième comme les autres ( Jn 3,1; 12,9). Cependant, au temps où écrivait Saint Jean, l'Église et la synagogue constituent deux communautés nettement séparées; le problème de l'Église naissante aux prises avec les Juifs n'existe plus, sinon dans le cadre général de 1'incrédulité du monde vis-à-vis du Christ. La plupart du temps, le mot Juif n'est pas une désignation ethnique, mais un vocable théologique à soubassement historique. Il s'agit au premier plan des Juifs qui crucifièrent Jésus, mais plus profondément, à travers eux, de tous les incrédules. Divers indices montrent que Jean tend à faire du Juif le « type » de l'incrédule, une catégorie de la pensée religieuse. Dans son évangile, il est parlé des coutumes et des fêtes juives comme de celles d'un peuple étranger (Jn 2,6-13); à la différence de Nicodème (7,51), Jésus parle aux Juifs comme à des étrangers (8,17; 10,4; cf 7,19.22); ordinairement le terme désigne des adversaires de Jésus (2,18-20) ; et, à l'inverse, quiconque appartient à Jésus ou se préoccupe vraiment de Lui. est traité en ennemi des Juifs, même s'il est d'origine juive (5,15; 7,13). « Les Juifs» finissent par être sous la plume de Jean un type de l'incrédulité, ce qui peut entraîner un risque d'utilisation « antisémite » du IVème évangile.

Cela ne devrait pourtant pas se faire, car, dans la mesure où il s'agit des Juifs qui participèrent à la crucifixion de Jésus, ceux-ci ont été relayés par le monde, devenu à son tour persécuteur "des disciples du Christ. De même que Jésus a été constitué juge des Juifs (19,13) qui n'ont pas voulu Le reconnaître pour leur Roi (19,14.19-22), ainsi le chrétien doit juger le monde qui veut le juger : pour cela, il entend sans cesse le témoignage du Paraclet, le défenseur de Jésus.

Nous comprendrons un peu mieux la souffrance intime de SSPaul VI dont la mère était d'origine juive.Orpheline elle fut élevée chrétiennement.Elle épousa un catholique et éleva ses enfants dans la religion catholique. SSPaul VI éprouve ce « manque » dont parle Saint Paul .La conversion des juifs est l'objet constant de ses prières. Contrairement à ses « successeurs », il ne franchit pas le seuil des synagogues pour y prier. Il souhaite le dialogue, le respect ,mais ne cache pas les très profondes divergences doctrinales. (Credo) Avec SS Pie XII,il organisa à Rome le secours aux juifs persécutés pendant la guerre. Nous ne pouvons que nous élever contre les attaques personnelles dont il fait l'objet de la part de ses ennemis aveuglés .Parce Domine.

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 06:34

3 – Islam et christianisme comme « religions du Livre » ? 3/3

Au cœur de la religion islamique il y a un Livre, le Coran (le mot signifie « Récitation »), dans lequel les musulmans voient la Parole matérielle de Dieu. Copie fidèle d’un archétype, la « Mère du Livre » , le Coran se trouve auprès de Dieu, il lui est donc consubstantiel. Comme Dieu, il est incréé.

Son statut diffère de celui de la Bible. Alors que celle-ci est un recueil de textes écrits par des hommes sous l’inspiration divine, le Coran est une dictée effectuée par Dieu à travers l’ange Gabriel et reçue passivement par Mahomet.

Le Coran a été donné en arabe « clair » et « inimitable » , selon ce qu’il dit de lui-même. Cela confère à la langue arabe un prestige immense ; elle est la seule autorisée pour la prière rituelle, y compris chez les non- arabophones.

Le dogme du Coran incréé le rend immuable et intangible, ce qui le fait échapper à toute analyse critique, donc à une véritable exégèse. Seuls des commentaires sont possibles mais avec des limites imposées par les écoles juridiques et les idéologies qui se répartissent l’aire islamique.

L’absence de magistère unique complique encore la question de l’authenticité de l’interprétation. L’islam est donc bien une « religion du Livre ». Il étend cette définition au judaïsme et au christianisme puisque, dans le Coran, les juifs et les chrétiens sont qualifiés de « gens du Livre », ce qui leur confère une certaine reconnaissance sans que, pour autant, ils bénéficient de la plénitude des droits et devoirs attachés à leur nationalité, en raison de la falsification qui leur est reprochée . Sauf exceptions, ils sont assujettis au statut humiliant de la dhimmitude .(paiement du tribut) En aucun cas, le christianisme ne peut être désigné « religion du Livre ». , « Le christianisme est la religion de la Parole de Dieu, non d’un verbe écrit et muet, mais du Verbe incarné et vivant » (n° 108 CÉC) En outre, les chrétiens ne partagent pas avec les musulmans un Livre saint qui leur serait commun. Au vu de tout ce qui précède, il est donc impossible de considérer que le Dieu des musulmans est le même que celui des chrétiens ou que l’islam est une religion apparentée au judaïsme et au christianisme. Malgré son apparition postérieure aux deux premiers monothéismes et quelques apparences trompeuses, l’islam est étranger à la Révélation biblique.(A.L)

En conclusion ,on peut comprendre le caractère insensé du baiser au Coran de W...,baiser qui d'ailleurs peut être considéré par les musulmans comme une profanation de la part d'un non musulman.... ! Avec B....Il faut s'attendre à pire.. !car de « papes fictifs en papes fictifs »,la surenchère est une nécessité vitale . On ne peut pas faire moins que le précédent à moins d'être taxé de « conservateur » ...Mais c'est une surenchère mortelle....comme celle de l'acrobate qui en fait trop....Parce Domine

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 07:23

2 – Islam et christianisme comme religions abrahamiques ?2/3

 

A l’instar du judaïsme et du christianisme, l’islam se réclame d’Abraham. Derrière cette référence, c’est la question du prophétisme qui est posée.(Prophète signifie « qui parle pour »au « Nom de.... » La révélation de l'avenir n'est qu'un aspect de la mission du prophète)

L’islam est bien un monothéisme de type prophétique puisque le Coran comporte la croyance en l’existence de prophètes (2, 177) et relate leur mission. Mais sa conception du prophétisme présente de profondes divergences avec la conception chrétien ne. Elle ne s’inscrit pas dans le cadre d’un « compagnonnage » de Dieu avec l’humanité à travers l’histoire, l’islam étant d’ailleurs anhistorique. C’est pourquoi les épisodes coraniques qui mettent des prophètes en scène ne sont localisés ni dans le temps ni dans l’espace.

Le Coran instaure une hiérarchie entre prophètes. La plupart d’entre eux sont dits « inspirés » (nabi) et quelques-uns sont des « envoyés » (rassoul), chargés d’attester le monothéisme islamique inscrit dans la nature humaine dès l’origine au moyen d’un « pacte primordial » accepté par Adam , ou de le rappeler aux hommes qui l’ont oublié. Quatre « envoyés » ont reçu une mission spéciale : transmettre à leur peuple une Écriture dictée par Dieu. Il s’agit de Moïse avec la Torah, de David avec les Psaumes, de Jésus avec l’Évangile, auquel s’ajoute Mahomet avec le Coran, ce dernier ayant cependant été envoyé au monde entier (34, 28).

Vingt-deux personnages présents dans la Bible se retrouvent dans le Coran : dix-huit appartiennent à l’Ancien Testament, quatre au Nouveau. Il y a parmi eux des patriarches (Adam, Noé, Moïse, Aaron, Abraham, etc.) et des rois (David, Salomon), mais tous sont qualifiés de « prophètes » et côtoient des « prophètes » inconnus de la Bible. Au sujet des personnages bibliques, il convient de parler d’emprunts car leur histoire et leur mission sont déformées pour s’inscrire dans la perspective islamique de soumission à Dieu et non de salut de l’homme.

On notera l’absence dans le Coran des grands prophètes d’Israël annonciateurs de la venue du Messie : Isaïe, Jérémie et Ezéchiel. Selon le père Jacques Jomier, « c’est une véritable relecture des événements qu’offre le Coran, relecture que les musulmans présentent comme le rétablissement d’une vérité qui aurait été défigurée »

. Parmi les personnages empruntés à la Bible, Abraham occupe une place de choix. Après Adam, il est le premier à s’être déclaré monothéiste et parfait musulman pour avoir accepté de sacrifier à Dieu son fils unique, lequel n’est pas nommé . Selon le Coran, seul l’islam remonte à l’authentique tradition monothéisme d’Abraham, seul le musulman appartient à sa descendance. Cela ressort d’un verset consommant la rupture des musulmans avec les juifs et les chrétiens qui refusaient l’islam, événement survenu à Médine selon la tradition : « Abraham n’était ni juif ni chrétien. Il était monothéiste pur et musulman. Il n’était point du nombre des « associateurs »

Cette affirmation contredit l’enseignement du Nouveau Testament selon lequel Jésus est le seul descendant d’Abraham (cf. Jn 8, 56 et Ga 3, 15-18) dont les chrétiens sont les fils spirituels. En outre, l’Abraham de l’islam est incomplet dans la mesure où Dieu ne conclut pas une alliance perpétuelle avec lui, Il ne lui annonce pas qu’il deviendra le père d’une multitude de nations, comme le rapporte explicitement la Bible (Gn 17, 1-8).

Pour les musulmans, le plus grand des prophètes est Mahomet, le « beau modèle » que Dieu a envoyé pour sceller la prophétie et faire prévaloir l’islam . Lui obéir revient donc à obéir à Dieu Lui-même . Son importance est telle que son nom a été incorporé à la profession de foi musulmane (« Il n’y a de dieu que Dieu et Mahomet est son prophète »), si bien que l’on peut qualifier l’islam de « monoprophétisme » .

Cependant, le message, la personnalité et les actes de Mahomet n’autorisent pas un chrétien à voir en lui un authentique prophète, ceci pour plusieurs raisons : il s’est fait le transmetteur d’une doctrine qui combat le cœur de la foi chrétienne (Trinité, divinité du Christ, Rédemption), sa mission n’a été attestée par aucun miracle et il a vécu comme un homme pécheur. A Suivre

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 02:35

A la fin du mois,B.....va mettre en pratique un style nouveau de démarche.Il va se rendre en Terre sainte ,accompagné de son ami rabbin et de son ami Imam :une sorte d'Assise ambulatoire et permanent

.Nos médias vont nous abreuver de slogans,de phrases amalgamantes en faveur de la religion universelle,ce volet de la domination mondialiste.

Le plus efficace sur les masses est : « nous avons le même Dieu » Les relations entre christianisme et judaïsme sont connues et sont d'un type très particulier

. Il est infondé d'inclure dans une même famille le judaïsme ,le christianisme,l'islam. Cest la source d'infinis malentendus.

Nous ne parlerons ici que de l'Islam ,tout en précisant qu'il y a beaucoup de formes d'islam différentes et opposées. Afin de définir une réponse adaptée au défi de l’islam, dans ses dimensions spirituelles et temporelles , il est nécessaire de rendre leur place légitime à la connaissance et à la raison tout en associant la vérité à la charité (cf. 1 Co 13, 6).

. Nous allons voir ici comment l’islam se situe par rapport au christianisme, du moins dans ses principaux aspects doctrinaux

. Pour cela ,il est nécessaire de clarifier le sens de trois expressions, très répandues aujourd’hui  et qui sont des slogans passe-partout ouvrant la porte à tous les reniements et les malentendus.  religions monothéistes,  religions abrahamiques,  religions du Livre.

1 – Islam et christianisme comme  religions monothéistes ?

L’islam est bien un monothéisme puisqu’il implique la croyance et l’adoration du Dieu unique, mais il présente une divergence essentielle avec le monothéisme chrétien. La doctrine coranique emploie le mot « unicité » pour parler du Dieu unique, s’opposant ainsi au dogme de la « Trinité » par lequel l’Eglise définit le Dieu Un en Trois Personnes.

L’islam se présente donc sous la forme d’un monothéisme absolu, qui exclut toute pluralité en Dieu. Ce Dieu est Un et seulement Un et donc solitaire. Le Coran envisage d’une manière erronée la Trinité à laquelle croient les chrétiens ; il lui donne la forme d’une triade composée du Dieu Un auxquels sont associées  Marie et Jésus (il n’est pas question du Saint-Esprit). Le dogme chrétien de la Trinité est vigoureusement combattu par le Coran (4, 171) qui le nomme « associationnisme » et en fait le seul péché irrémissible (4, 48).

Contrairement au Dieu des chrétiens, celui des musulmans ne se révèle pas ; Il ne dit rien de son être, ne se dévoile pas comme « Dieu Amour ». Le Coran le présente comme « inconnaissable », « inaccessible » et « impénétrable », obstruant ainsi son mystère.

Les musulmans réfutent d’ailleurs l’existence de mystères. Pour eux, l’islam est la « religion de la rationalité » (Sic). Certes, pour les chrétiens, Dieu est également indicible mais Il ne leur est pas étranger car Il a voulu se faire connaître des hommes tout au long de l’histoire biblique puis par l’Incarnation de Son Verbe. La transcendance du Dieu du Coran exclue donc toute immanence.Toute communication, toute participation est exclue. Voilà pourquoi les musulmans ne peuvent pas accepter la réalité d’un Dieu fait homme. Que Dieu ait un Fils, Jésus, est un scandale à leurs yeux. Cela signifierait qu’Il a pris une épouse. Les musulmans ignorent par ailleurs la paternité divine car ils n’envisagent la fécondité que comme une réalité biologique et non spirituelle. Dieu crée mais Il « n’engendre pas », dit le Coran (112, 3)

. Cependant, l’Incarnation est nécessaire pour révéler Dieu et racheter l’humanité des conséquences du péché originel. Or, l’islam méconnaît l’existence de ce péché. Il n’y a donc pas besoin de Rédemption, mais cela laisse entière la question de l’origine du mal. Si le Coran accorde une place importante à Jésus, ce n’est pas comme Sauveur. Sa Passion et Sa crucifixion sont formellement niées (4, 157) et il n’est pas question de Sa résurrection glorieuse. Le Jésus coranique, dont le nom arabe, Issa, contrairement au Yechoua de l’hébreu et au Yasouh de l’araméen, ne signifie pas « Dieu sauve », est un simple prophète auquel Dieu a confié une double mission : apporter l’Évangile afin de rectifier les erreurs que les juifs, déjà détenteurs d’une Écriture divine, la Torah, y ont introduites ; annoncer la venue de Mahomet comme dernier prophète (tel serait pour les musulmans le sens véritable du nom Paraclet). Certes, Issa est né d’une mère vierge, Mariam, et il a accompli des prodiges, toujours « avec la permission de Dieu », donc pas en vertu de Sa propre puissance, mais le Coran ne s’interroge pas sur les motifs de tels privilèges, tout comme il ne rapporte rien des enseignements de Jésus.

Quant à Marie, elle bénéficie d’une position enviable dans le Coran. Elle est la seule femme dont le nom soit mentionné ; elle est exaltée pour sa pureté (3, 42) et sa virginité perpétuelle est reconnue (21, 91) ; elle est donnée en exemple aux croyants (66, 11). Mais c’est une Marie incomplète : sa conception immaculée est ignorée ; Dieu n’attend pas d’elle son « Fiat » à l’annonce de la naissance d’un fils conçu sans père humain (dans l’islam, Dieu n’associe pas l’homme à son plan de salut) ; enfin, après la naissance de Jésus, elle disparaît. A Suivre

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 14:00

Cri de victoire dans les laboratoires.On a enfin trouvé le principe de l'origine de l'Univers.

C'est le vide quantique... Le nouveau dieu  ... A partir du rien primordial tout se développe harmonieusement sous le simple effet de la gravité et de ses lois. et le temps fait le reste( il a tout son temps le temps)....Il doit être infini et éternel...

Mais un petit enfant vint  casser cette  idole qu'on cherchait à lui faire adorer.:" Oui, mais qui a fait les lois de la gravité ?"Patatras....

"Oui mon petit, c'est un grave problème....mais nous allons y pourvoir" dirent gravement les savants...La Science de notre cerveau est sans limites. Adore nous et cesse de poser des questions.....C'est trop grave....

 

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:57
Ils ont corespondu très régulièrement de 1920 à1963; 201 lettres publiées

Ils ont corespondu très régulièrement de 1920 à1963; 201 lettres publiées

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:32
Le vrai Paul VI  .serviteur souffrant ( années 70)

Le vrai Paul VI .serviteur souffrant ( années 70)

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 01:24

L'exil dans la sainte Écriture

L'exil est l'expulsion de quelqu'un hors de sa patrie .Par extension,c'est l'obligation de vivre éloigné d'un lieu ,de personnes que l'on regrette.Un exilé est un expulsé, un proscrit, un banni.C'est une dure épreuve.Il y a l'exil physique,et aussi l'exil psychologique et spirituel de la solitude imposée. Il y a des exils personnels et des exils qui atteignent des communautés entières .Qui n'a  connu en ces temps troublés une forme ou l'autre de cet exil ,et parfois toutes ensemble. ? Incompréhensions  sous toutes ses formes

Le peuple souffre de l'exil de son chef et le chef souffre d'être loin de son peuple. La situation de SS Paul VI nous préoccupe,nous fait souffrir et provoque nos questions Pourquoi, combien de temps ?Le désespoir et la révolte,la colère grondent mais n'apportent pas de réponses adéquates.Il faut se tourner vers Notre Père des Cieux et prier pour comprendre la situation et la transformer en enrichissement positif. Il faut alors revenir aux sources de notre histoire sainte et approfondir ,purifier nos pensées et nos réactions.Notre Seigneur a connu l'exil de l'Égypte dès sa naissance. Il a toutes qualités,divines et humaines, pour nous éclairer sur cette épreuve qui entre dans les desseins de Sa Miséricorde et de Sa Justice.

Le thème de l'exil dans la Sainte Écriture

Exil et Ancien testament

Dans l'Ancien Orient, la déportation était une pratique couramment employée contre les peuples vaincus . Dès 734, certaines cités du royaume d'Israël en firent la dure expérience puis, en 721, l'ensemble de ce royaume . Mais les déportations qui ont le plus marqué l'histoire du peuple de l'Alliance sont celles que fit Nabuchodonosor, à l'issue de ses campagnes contre Juda et Jérusalem . C'est à ces déportations en Babylonie qu'est réservé le nom d'Exil. Le sort matériel des exilés ne fut pas toujours des plus pénibles; il s'adoucit avec le temps (2 R 25,27-30); mais le chemin du retour n'en restait pas moins fermé. Pour qu'il s'ouvrît, il fallut attendre la chute de Babylone et l'édit de Cyrus (2 Ch. 3P,22S). Cette longue période d'épreuve eut dans la vie religieuse d'Israël un retentissement immense. Dieu s'y révéla dans Sa Sainteté intransigeante et dans Sa bouleversante fidélité.

1. L'EXIL, CHÂTIMENT DU PÉCHÉ

L'exil, châtiment extrême.

Dans la logique de l'histoire sainte, l'éventualité d'un exil semblait inimaginable : c'était le renversement de tout le dessein de Dieu, réalisé durant l'Exode au prix de tant de prodiges; c'était un démenti apporté à toutes les promesses : abandon de la Terre Promise, destitution du roi davidique, désaffection du Temple démoli. Même accompli, la réaction naturelle était de ne pas y croire et de penser que la situation se rétablirait sans tarder. Mais Jérémie dénonça cette illusion : l'exil allait durer (Jr 29)·

2. L'exil, révélation du péché

. Il fallait cette persistance de la catastrophe pour que le peuple et ses chefs prennent conscience de leur perversion incurable (Jr 13,23; 16,12S). Les menaces des prophètes, jusqu'alors prises à la légère, se réalisaient au pied de la lettre. L'exil apparaissait ainsi comme le châtiment des fautes tant de fois dénoncées -

fautes des dirigeants, qui, au lieu de s'appuyer sur l'alliance divine, avaient eu recours à des calculs politiques trop humains (ls8,6; 30,)

fautes des grands qui,dans leur cupidité,avaient brisé l'unité fraternelle du peuple par la violence et la fraude (Is 1,23) –

fautes de tous : immoralité et idolâtrie scandaleuses qui avaient fait de Jérusalem un mauvais lieu.La colère du Dieu très saint, indéfiniment provoquée avait fini par éclater :« il n'y avait plus de remède »(2 Ch 36,,16). / La vigne de Yahweh, devenue un plant abâtardi avait donc été saccagée et arrachée (Is 5) ; l'épouse adultère avait été dépouillée de ses parures et durement châtiée ( Ez 16,38) ; le peuple indocile et rebelle avait été chassé de sa terre et dispersé parmi les nations (Dt 28,63-68). La rigueur de la, sanction manifestait la gravité de la faute; il ne fut plus possible de maintenir l'illusion, ni de faire bonne figure devant les païens: «Pour nous, aujourd'hui, la honte au visage » (Ba 1,15), .

3. Exil et confession.

- A partir de ce temps, I'humble confession des péchés deviendra habituelle en Israël (Jr 31,19) l'exil avait été comme une « théophanie négative », une révélation sans précédent de la sainteté de Dieu et de son horreur pour le mal.

II. L'EXIL, ÉPREUVE FÉCONDE Rejetés de la Terre sainte, privés de Temple et de culte, les exilés pouvaient se croire complètement abandonnés de Dieu et s'enfoncer dans un dé couragement mortel-(Ez II,I5) En réalité, au cœur même de l'épreuve, Dieu restait présent et sa fidélité merveilleuse travaillait déjà au relèvement de Son peuple. 1- Le réconfort des prophètes. La réalisation des oracles de menace avait amené les exilés à prendre au sérieux le ministère des prophètes ; mais précisement, en se répétant leurs paroles, ils y trouvaient maintenant des raisons d'espérer. L'annonce du châtiment, en effet, s'y double constamment d'une promesse de renouveau :appel à la conversion et d'une promesse de renouveau (Os 2,IS; Is 11,11; Jr 31). C'est comme expression d'un amour jaloux que s'y manifeste la sévérité divine; même en punissant, Dieu ne désire rien tant que de voir refleurir la première tendresse :Os 2,16s); les plaintes de l'enfant châtié bouleversent son cœur de Père (Os II,8ss; Jr 31,20). Peu écoutés en Palestine, ces messages trouvèrent un accueil fervent dans les cercles des exilés de Babylone. Jérémie, jadis persécuté, devint le plus apprécié de ces prophètes. Parmi les exilés eux-mêmes, Dieu lui suscita des successeurs, qui guidèrent et soutinrent le peuple au milieu des difficultés. La victoire des armées païennes semblait être celle de leurs dieux; la tentation était grande de se laisser fasciner par le culte babylonien. Mais la tradition prophétique apprenait aux exilés à mépriser les idoles (Jr 10; Is 44,9) Mieux encore : un prêtre déporté, Ézéchiel, recevait en des visions grandioses révélation de la «  mobilité » de Yahweh, dont la gloire n'est pas enferméc dans le Temple (Ez 1) et dont la présence est un invisible sanctuaire pour les exilés (Ez II, 1 6).

2. Préparation de I'Israël nouveau - Parole de Dieu, présence de Dieu: sur cette base, un culte pouvait s'organiser et se développer, non pas un culte sacrificiel, mais une liturgie synagogale, consistant à se réunir pour écouter Dieu (grâce à la lecture et au commentaire des textes sacrés) et pour lui parler dans la prière. Ainsi se formait une communauté spirituelle de pauvres tout orientés vers DIEU et attendant de Lui seul le salut. A cette commauté, la classe sacerdotale prit soin de raconter l'histoire sainte et d'enseigner la Loi; ce travail aboutit au document sacerdotal; compilation et ,rénovation des souvenirs et des préceptes anciens qui faisaient d'Israël la nation sainte et le royaume sacerdotal de Yahweh. Loin de se laisser contaminer par l'idolâtrie, cet Israël rénové devenait le héraut du vrai Dieu en terre païenne. S'ouvrant à sa vocation de « lumière des nations » (Is 42,6; 49,6), il s'orientait vers l'espérance eschatologique du règne universel de Yahweh (Is 4P4).

3- Un nouvel Exode.

- Mais cette espérance restait centrée sur Jérusalem : pour qu'elle se réalisât, il fallait d'abord que l'exil prît fin. C'est bien ce que Dieu promit alors à Son peuple, dans le Livre de la Consolation (Is 40-55) qui décrit à l'avance les merveilles d'un second Exode. Une fois encore, Yahweh se fera le Pasteur d'Israël. Il ira Lui-même chercher les exilés, et comme un berger (Ez 34,11).Il les mènera à leur bercail (Is 40,II). Il les purifiera de toutes leurs souillures et leur donnera un cœur nouveau (Ez 36,24-28); concluant avec eux une alliance éternelle (Ez 37,26); il les comblera de tous biens (Is 54, Il). Ce sera une grande victoire de Dieu (Is42,10-17) ; tous les prodiges de la sortie d'Égypte seront éclipsés (Is 41,17-20;

. De fait, en 538, l'édit de Cyrus était promulgué. Un élan d'enthousiasme souleva les juifs fervents; d'importants groupes de volontaires, les« réchappés de la captivité» (Esd 1,4) retournèrent à Jérusalern; ils eurent une influence décisive sur l'organisation de la communauté juive et son orientation spirituelle, Au milieu de bien des. difficultés, c'était la résurrection du peuple (cf Ez 37,1-14), témoignage étonnant de la fidélité de Dieu chantée avec joie face aux nations émerveillées (Ps 126).

4 . Exil et NouveauTestament

Expérience de mort et de résurrection, le départ en exil et le retour triomphant ont plus d'un rapport avec le mystère central du dessein de Dieu (cf Is 53) Ces événements restent riches d'enseignements pour les chrétiens. Certes, un chemin vivant leur assure désormais libre accès au. vrai sanctuaire (He 10,19; Jn 14,6) ; mais avoir libre accès n'équivaut pas à être au terme; en un sens,- « demeurer dans ce corps, c'est vivre en exil loin du Seigneur» (2 Co 5,6)

. Étant dans ce monde sans être de ce monde (Jn 17,16), les chrétiens doivent sans cesse se rappeler la sainteté de Dieu, qui ne peut pactiser avec le mal (I P 1,15; ), et s'appuyer sur la fidélité de Dieu, qui, dans le Christ, les mènera jusqu'à la Patrie céleste (cf He 11,16). ' Patience et persévérance .....

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 06:53

 Le nombre 40 dans la Sainte Écriture

Ce nombre a 3 significations

L'épreuve

La fin de l'épreuve.

L'achèvement de la maturité.

          C'est une période d'épreuve, la fin de l'épreuve conduisant à la maturité de l'éprouvé, la deuxième signification avec la troisième se superpose et se complète. Car souvent il est nécessaire d'endurer l'épreuve jusqu'à la fin pour acquérir la maturité

. D'après une tradition Juive l’homme est à maturité à 40 ans L'utilisation du nombre 40 dans la Bible Ce

nombre 40 se retrouve à de nombreuses reprises dans la Sainte Écriture et ce n'est sûrement pas un hasard.....C'est comme un nombre d'or... »Tout est nombre, poids et mesure » dans la Sagesse Éternelle

Le déluge pendant 40 jours, La pluie tomba sur la terre pendant 40 jours et 40 nuits, Genèse 7.12. & Genèse 7.17.

Au bout de 40 jours, Noé ouvrit la fenêtre qu'il avait faite à l'arche, Genèse 8.6.

Moïse à 40 ans quitte l'Egypte, Il reste 40 ans dans le pays de Madian.

Il vivra encore 40 ans.Il mourut à 120 ans Moïse se retire dans la montagne pendant 40 jours. Moïse entra dans la nuée et monta sur la montagne, ''40 jours et 40 nuits,'' Exode 24.18.

Dans la période des Juges il est dit qu'Otniel, Débora, Barak et Gédéon furent chacun juge pendant 40 ans

Élie a aussi connu "une retraite" de 40 jours, 1 Rois 19.8. Après la sortie d'Egypte, le peuple hébreu a marché dans le désert pendant 40 années avant de s'installer sur la terre promise, que ne connaîtra pas Moïse, Deutéronome 8.2.

40 ans, c'est aussi la durée du règne de David et de celui de Salomon.

David vainquit le géant  Goliath après 40 jours de prières du peuple. David avait trente ans à son avènement et il régna pendant 40 ans, 2 Samuel 5.4.

La durée du règne de Salomon à Jérusalem sur tout Israël fut de 40 ans, 1 Rois 11.42.

Ninive eut un sursis de 40 jours, Jonas 3.4. Jésus se retire dans le désert pendant 40 jours Il jeûna durant 40 jours et 40 nuits, Matthieu 4.2. & Marc 1.13. Durant 40 jours, tenté par le diable, Luc 4.2

. Jésus ressuscité revient sur Terre après sa résurrection pendant 40 jours. L'Ascension a lieu le quarantième jour après Pâques. (C’est pourquoi le Carême est une temps de pénitence de quarante jours) Le peuple juif resta environ 400 ans (10 fois 40) en Egypte, puis 40 ans dans le désert Jésus est né selon la Bible environ 4000 ans (100 fois 40) après la création

« La femme s'enfuit dans le désert où elle avait une retraite que Dieu lui avait préparée pour l'y faire nourrir durant 1260 jours « (soit 42 mois) ApocalypseXII 6. Cette femme représente ,entre autres, l'Église fidèle à la papauté légitime , en butte aux persécutions des antichrists- esprits puis à la toute fin des temps à la guerre de l'antechrist-personne qui durera 42 mois.(de 30 jours) 1972, date de la déclaration de SS Paul VI sur les fumées de Satan, dévoilant la douloureuse prise de conscience de ses erreurs , et cause de sa persécution puis de son exil, 1972-2014 , il y a 42 années....

(Enfin dans les prophéties, le Grand Monarque sera le 40éme roi de France ).

. Il suffit de lire.Tout se fera à l'Heure de Dieu,selon   la Sagesse de Ses décrets.Fiat.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 08:14

Hors du concile, point de salut... ! La substitution des esprits

« Dans son allocution, l’archevêque Rodriguez Carballo a dit que la fidélité au concile de Vatican II constituait un élément central à la vie religieuse. «Littéralement», a dit le numéro deux de la Congrégation pour les Religieux. «Pour les religieux, le Concile est un point non-négociable.» Quiconque voit les «réformes» de Vatican II comme étant les maux affectant la vie religieuse «nie la présence du Saint-Esprit dans l’Église».

L’archevêque curial, Mgr Rodriguez Carballo,(protégé de B...) a mis l’accent sur le fait que la Congrégation pour les Religieux est «particulièrement préoccupée» par la question. «Nous voyons des différences réelles.» Principalement parce que «plusieurs instituts» donnent une formation «non seulement pré-conciliaire, mais une formation anti-conciliaire» à leurs progénitures religieuses, dit Mgr Carballo. «Ceci n’est pas permis, c’est-à-dire, de se tenir hors de l’histoire. C’est quelque chose de très préoccupant pour nous au sein de la Congrégation.» Une «préoccupation» qui est évidemment partagée par le préfet de la Congrégation pour les Religieux, le cardinal João Braz de Aviz. Aussi par le pape François? Il y a quelques indices. »t.n

Voyez comme on se préoccupe de votre salut et de celui de vos enfants dans « l'église fictive »qui tente de mettre à la place du Saint Esprit l'esprit immonde de la «  prostituée de Babylone »(cf Apocalypse)

Redoublons nos prières de réparation au Saint Esprit, «  qui peut tout sauf se contredire » ? Son Heure,l'Heure de vérité, approche à grands pas.... Veni Sancte Spiritus... Lava quod est sordidum...Rege quod est devium

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