Les sept œuvres de miséricorde spirituelle 4/7
NSJC à Carmela Carabelli 1968) « Consoler, c'est faire vivre une espérance »Mgr Ghika -Martyr roumain
4 - «CONSOLER LES AFFLIGÉS» Vendredi 28 juin 1968 .
Ma fille, la leçon que Je te donnerai maintenant continue les brèves réflexions faites sur les Œuvres de Miséricorde. Je te parlerai en effet de « consoler les affligés »
Personne au monde n'est exempt de la douleur et de la croix et chacun désire recevoir réconfort et secours en de tels moments. Moi-même, qui ai été un Exemple en tout au cours de Ma vie mortelle, sous le poids de la douleur, M' adressant au Père pour être libéré par Lui, si cela avait été possible, Je fus réconforté par un Ange. Je voudrais que vous fussiez tous, dans le monde, des Anges de Consolation les uns pour les autres. Je voudrais qu'en approchant ceux qui souffrent, chacun de vous sût dire à l'autre les paroles si efficaces qui ouvrent l'horizon et montrent que la souffrance n'est pas un but, soit, mais un moyen de salut et une semence de gloire.
Que d'âmes n'auraient pas trouvé le droit chemin qu'elles ont, au contraire, découvert dans la douleur et, peut-être justement, grâce à cette personne qui a eu la bonté de participer à leur douleur et de pleurer avec ceux qui pleuraient.
Ne sois pas égoïste, Ma fille. Ne pense pas que toi aussi, ayant ta part de souffrance et de soucis, tu puisses te replier sur toi-même et ne penser qu'à toi. Rappelle-toi qu'à chacun, sa propre croix paraît grande et que, si tu t'oublies toi-même pour penser aux autres, la joie et la consolation que tu donnes seront avant tout pour toi.
Ouvre bien tes yeux et ton cœur, Ma fille, pour voir si, autour de toi, quelqu'un est anxieux d'entendre ta parole. Sois généreuse. Fais bien attention cependant que tu dois relever celui qui est peut-être dans le désespoir, et non le décourager. Tu devras prononcer les paroles qui ôtent du cœur tout mauvais sentiment contre Dieu et contre les hommes. Tu inviteras à ne pas juger celui qui, peut-être, a été la cause du mal, mais à l'attribuer uniquement à la permission de Dieu, qui sait tirer le Bien du Mal lui-même. Si tu le peux, invite à la prière celui qui souffre.
La Prière vous apporte le réconfort de Dieu, mais si tu te rends compte que tes paroles sont vaines, promets que tu aideras la personne qui souffre, en priant toi-même pour elle. Puis, fais-le réellement car le secours que tu peux donner est toujours insignifiant s'il n'est pas fortifié par l'aide de Dieu.
Dans cette Œuvre, qui te transforme en Ange de Consolation, aie recours à la Consolatrice des affligés, pour qu'Elle soit ton Guide, ton Educatrice et qu'Elle te remplace dans cette Œuvre de Charité si précieuse. Aider moralement quelqu'un qui souffre est parfois beaucoup plus précieux que de donner des millions et quelquefois, une seule parole suffit à détourner une personne d'un mal irréparable auquel peut la conduire le désespoir, qu'après avoir entendu l'épilogue d'une tragédie, tu n'aies jamais à te dire: «Si j'avais cherché à consoler cette personne aigrie qui passait à côté de moi, peut-être n'aurait-elle pas fini ainsi».
Fais aux autres ce que tu voudrais que l'on te fasse à toi aussi Agissez ainsi car tous, à un moment de votre existence, vous devrez lancer votre S.O.S., en implorant l'aide de quelqu'un, et si vous vous prodiguez pour les autres, ceux-ci se prodigueront pour vous. Cependant, au cas où les hommes resteraient sourds à votre appel, Dieu l'accueillerait pour vous réconforter et, en son temps, pour vous récompenser du bien accompli. » Asuivre