Les sept œuvres de miséricorde corporelle
1/7;2/7 Lire « les œuvres de miséricorde spirituelle » dans les courriers précédents NSJC à Carmela Carabelli
Jésus -Ma fille bien-aimée, Je te parlerai en ce moment d'un sujet très important:
Les œuvres de miséricorde, qui sont l'exercice de la Charité. Elles sont bien chères à Mon Cœur et très importantes aux yeux du Juge Suprême. Il ne te demandera compte que de la pratique de ces Œuvres, car en Elles réside l'exercice de la Charité la plus complète.
C'est pourquoi, Je t'en prie, n'attends pas le Jour terrible du Jugement de Dieu, mais juge-toi toi-même par avance et agis conformément à ce code. Chaque jour qui passe est pour toi un pas de plus vers la reddition des comptes. Un bon commerçant n'attend pas la fermeture de son négoce pour en vérifier la marche: maintes fois, il contrôle ses comptes et, chaque soir, il fait le bilan de sa caisse. Fais de même, toi aussi; faites de même, vous aussi. Si un examen plus approfondi est possible pour une fois, surtout au cours d'exercices spirituels ou de missions, une révision particulière est possible et il est même prudent de la faire chaque jour, le soir, en un bref examen de conscience.
1 - «DONNER A MANGER,À CEUX QUI ONT FAIM»
2-«DONNER A BOIRE A CEUX QUI ONT SOIF» Mardi 18 juin 1968 Jésus - Je commence ainsi par la première des Œuvres de Miséricorde, qui est si facile à exercer : «Donner à manger à ceux qui ont faim» ; et J'ajoute immédiatement la seconde, qui est tellement semblable à la première :' «Donner à boire à ceux qui ont soif»
. Heureuse es-tu, mère de famille, toi qui as sans cesse la possibilité de pratiquer cette œuvre de Miséricorde tous les jours et plusieurs fois par jour. Il suffira seulement qu'à une action si commune et que tout le monde pratique, tu ajoutes une intention droite et un peu d'amour. Toi, tu prépares le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner, pour les membres de ta famille. Eh bien, accomplis ton Devoir en lui donnant une motivation d'amour, non seulement humaine, mais supérieure et divine, et toimême, presque à ton insu, tu t'enrichiras de mérites. Cependant, regarde bien autour de toi. Peut-être ne te manque-t-il rien et as-tu la joie d'inviter à table tes enfants et tous ceux que tu aimes, de leur servir un bon potage, de goûter avec eux un pain savoureux Mais penses-tu à ceux qui ont moins que toi, à ceux qui n'ont rien et qui souffrent de la faim? Te rends-tu compte que ce qui t'est donné et dont tu dois remercier la Providence, n'est pas destiné à toi seulement et que ton superflu doit servir à celui qui en a besoin ? Te rends-tu compte que, devant Dieu, le gaspillage devient une véritable faute? Chaque année, dans le monde, on fait comme des chaînes de bonté et l'on recueille des secours pour ceux qui souffrent au loin: cette Œuvre sociale est très chère à Mon Cœur. Aider tant de malheureux est vraiment, de Ma part, un Désir et un Commandement. Dieu pourrait les aider directement, mais l'exercice de la Charité sociale est trop important pour que Je vous en dispense. L'humanité est Ma Famille, la Famille de Dieu, et Je Me réjouis de voir cette aide réciproque qui remplit Mon Cœur de tant d'allégresse. Ne soyez pas sourds à ces invitations à aider, même si vous n'êtes pas sûrs que ce que vous faites parviendra à destination. Moi, Je regarde le cœur avec lequel on donne; peu importe si quelque chose se perd en route. Toi, tu donnes par amour pour Moi et de tout ton cœur. Cela suffit. Combien méritoire est l'Œuvre de ceux qui, sacrifiant une partie de leur temps et de leur confort, se rendent dans les lieux de douleur, hospices et hôpitaux, à l'heure des repas, pour aider les vieillards ou les malades. Très souvent, ceux-ci manquent de la force nécessaire pour accomplir l'acte matériel de manger et de boire, et ils y renoncent s'il n'y a pas une personne pleine de bonté pour les aider! Bénie soit cette Œuvre! Tandis qu'elle soulage le corps et le nourrit, Elle apporte une aide morale aux malades et les réconforte! Que de fois enfants et adultes souffrent, en ces lieux, de la faim et de la soif, et c'est Moi qui souffre en eux, parce que personne ne les aide ou ne les comprend.
Il y a d'autres choses que Je veux t'apprendre, qui sont très simples et très belles. Quand tu es assise à table et que tu sers les tiens, n'oublie pas de remercier le Seigneur pour ce qu'Il te donne. Adresse-Lui une pensée qui devient une prière en faveur de ceux qui n'ont rien,afin que le Père pourvoie à leurs besoins. Songe aussi que tu es invitée chaque jour à un autre Banquet, où Moi-même, Je te donne Mon Corps en Nourriture et Mon Sang en Breuvage. » Pense aussi qu'un jour, tu participeras au Banquet Eternel du Ciel. Bienheureux serez-vous si vous avez invité à votre table les pauvres, les déshérités, les malades, les besogneux, si vous les avez aidés dans les limites de votre possible et avec beaucoup d'amour. Bienheureux serez-vous car vous vous entendrez dire: «Venez, les bénis de Mon Père, venez jouir de la Récompense que Je vous ai préparée de toute Éternité, car J'ai eu faim et vous M'avez donné à manger, J'ai eu soif et vous M'avez donné à boire».