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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 06:44

nd-la-salette

 

Suite de la description de Notre–Dame de la Salette par Mélanie Calvat. Lire  auparavant l’article du 19 septembre. « Vous le ferez passer… »2/3

 

Elle décrit le crucifix que porte Notre Dame.

 

« La lumière qui sortait de tout Son Corps paraissait comme des dards très brillants, qui me fendaient le cœur du désir de me fondre en Lui. Quelquefois le Christ paraissait être mort: Il avait la tête penchée, et le corps était comme affaissé, comme pour tomber, s'Il n'avait pas été retenu par les clous qui Le retenaient à la Croix.

J'en avais une vive compassion, et j'aurais voulu redire au monde entier son amour inconnu et infiltrer dans les âmes des mortels l'amour le plus senti et la reconnaissance la plus vive envers un Dieu qui n'avait nullement besoin de nous pour être ce qu'Il est, ce qu'Il était et ce qu'Il sera toujours; et pourtant, ô amour incompréhensible à l'homme! Il S'est fait homme; et Il a voulu mourir, oui, mourir, pour mieux écrire dans nos âmes et dans notre mémoire l'amour fou qu'Il a pour nous! Oh! Que je suis malheureuse de me trouver si pauvre en expression pour redire l'amour, oui, l'amour de notre Bon Sauveur pour nous! Mais , d'un autre côté, que nous sommes heureux de pouvoir sentir mieux que nous ne pouvons exprimer!

D'autres fois, le Christ semblait vivant; Il avait tête droite, les yeux ouverts, et paraissait être sur la Croix par Sa propre volonté. Quelquefois aussi Il paraissait parler: il semblait vouloir montrer qu’Il était en Croix pour nous, par amour pour nous, pour nous attirer à Son amour, qu'Il a toujours un amour nouveau pour nous, que son amour du commencement et de l'année 33 est toujours celui d'aujourd'hui et qu'il sera toujours.

 

La Sainte Vierge pleurait presque tout le temps qu'Elle me parla. Ses larmes coulaient, une à une, lentement, jusque vers ses genoux; puis, comme des étincelles de lumière, elles disparaissaient. Elles étaient brillantes et pleines d'amour. J'aurais voulu la consoler, et qu'Elle ne pleurât plus. Mais il me semblait qu'Elle avait besoin de montrer ses larmes pour mieux montrer son amour oublié par les hommes. J'aurais voulu me jeter dans ses bras et lui dire: « Ma bonne Mère, ne pleurez pas! je veux vous aimer pour tous les hommes de la terre. » Mais il me semblait qu'Elle me disait: «Il y en a tant qui ne me connaissent pas! »

J'étais entre la mort et la vie, en voyant d'un côté tant d'amour, tant de désir d'être aimée, et d'un autre côté tant de froideur, tant d 'indifférence ... - Oh! ma Mère, Mère toute bonne et toute aimable, mon amour, cœur de mon cœur ! ...

 

Les larmes de notre tendre Mère, loin d'amoindrir son air de Majesté, de Reine et de Maîtresse, semblaient, au contraire, l'embellir, la rendre plus aimable, plus belle, plus puissante, plus remplie d'amour, plus maternelle, plus ravissante; et j'aurais mangé ses larmes, qui faisaient sauter mon cœur de compassion et el 'amour. Voir pleurer une Mère et une telle Mère, sans prendre tous les moyens imaginables pour la consoler, pour changer ses douleurs en joie, cela se comprend-il ! 0 Mère plus que bonne! Vous avez été formée de toutes les prérogatives dont Dieu est capable; vous avez comme épuisé la puissance de Dieu; vous êtes bonne et puis bonne de la bonté de Dieu même; Dieu s'est agrandi en vous formant Son chef-d 'œuvre terrestre et céleste.

 

La Très Sainte Vierge avait un tablier jaune. (Que dis-je, jaune  Elle avait un tablier plus brillant que plusieurs soleils ensemble. Ce n'était pas une étoffe matérielle, c'était un composé de gloire, et cette gloire était scintillante et d’une beauté ravissante. Tout en la Très Sainte Vierge me portait fortement, et me faisait comme glisser à adorer et à aimer mon Jésus dans tous les états de Sa vie mortelle.

La Très Sainte Vierge avait deux chaînes, l'une un peu plus large que l'antre. A la plus étroite était suspendue la Croix dont j'ai fait mention plus haut. Ces chaînes (puisqu'il faut donner le nom de chaînes) étaient comme des rayons de gloire d'un grand éclat variant et scintillant.

Les souliers (puisque souliers il faut dire) étaient blancs, mais un blanc argenté, brillant; il y avait des roses autour. Ces roses étaient d'une beauté éblouissante , et du cœur de chaque rose sortait une flamme de lumière très belle et très agréable à voir. Sur les souliers, il y avait une boucle en or, non l’or de la terre, mais bien de l'or du paradis. La vue de la Très Sainte Vierge était elle-même le paradis accompli. Elle avait en elle tout ce qui pouvait satisfaire, car la terre était oubliée. A Suivre

 

 

 

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