Les vices opposés à la Charité 4/7
f) Le Schisme.
La Charité étant le fond de la Loi Nouvelle, le souhait suprême du Christ fut de réaliser par elle une union indissoluble entre tous les Siens .Rien ne peut Lui être plus sensible, dès lors, que ce qui attente à cette unité. Et cela, c'est l'œuvre perverse du schisme.
Rompant brutalement les liens de subordination qui le rattachent à l'autorité de l'Église, le schismatique se sépare du même coup de cette masse dont la communauté de Foi et une fraternelle dilection font la cohésion. Puis, pour ne pas être seul dans sa révolte, comme si la présence de nombreux complices ou victimes devait justifier son geste ou lui donner du moins plus d'assurance, il s’évertue à étendre la scission; il semble savourer une joie diabolique à briser l'unité de l'Église.
On englobe souvent dans la même réprobation hérétiques et schismatiques. Ils ont ceci de commun qu'ils sont séparés de l’Église et cherchent à diviser les chrétiens : pour des motifs différents cependant. Les hérétiques, rejetant en partie les Vérités révélées, pèchent surtout contre la Foi; les schismatiques s’attaquant directement à l'Unité, pèchent plutôt contre la Charité.
En fait, les hérétiques sont aussi schismatiques puisqu'ils se mettent hors de l'Église; comme les schismatiques aujourd'hui sont également hérétiques dès lors qu'ils repoussent l'autorité suprême et infaillible du Souverain Pontife, (légitime )qui est désormais dogme absolu pour tout chrétien.
Bien entendu, ne sont gravement coupables de schisme que ses fauteurs ou ses adeptes conscients et volontaires. Parmi « les frères séparés» du Christianisme, l'immense majorité est plutôt victime de quelques perfides meneurs. A Suivre