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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 06:36

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VISITE DE SAINT PAMPHILE, MARTYR (EXTRAITS de l’extase de MARIE-Julie du Crucifix du 26  SEPTEMBRE 1878)

Saint Pamphile est un martyr d'Asie Mineure. Il était très réputé pour sa haute science. Il est mort en 309, durant les persécutions de l'empereur Dioclétien et des Césars, avec qui il partagea l'Empire mena par les Barbares. L'un d'eux, son gendre Galère, détestait les chrétiens et fut très cruel. Il voulait imposer, pour maintenir l'unité dans ce vaste Empire mena de dislocation, la même religion à tous les sujets, le culte des dieux et de l'Empereur. Dès 295, la persécution fit des ravages dans l'armée (massacre de la légion Thébaine - 6000 victimes dont Saint Maurice et Saint Exupère qui refusèrent de sacrifier aux dieux. Puis ce fut "l'épuration" de la société civile. Successivement parurent quatre édits: destruction de toutes les églises et des livres sacrés - Incarcération des clercs - Ordre aux prêtres de sacrifier aux dieux païens - Ordre à tous les chrétiens de sacrifier aux idoles et de rendre un culte à l'Empereur. Pour la gloire de Dieu, beaucoup de chrétiens refurent de se soumettre et furent massacrés selon des méthodes "d'épuration ethnique", que notre siècle ne peut pas se vanter d'avoir oubliées! Il fallut attendre l'Édit de Constantin de l'an 313, pour que cessent ces percutions en Orient. Fête le 1" Juin.

 « Je suis Saint Pamphile, martyrisé, sous les Empereurs sacri­lèges, pour Dieu et Son Saint Nom, pour la sainte Religion, la consolation des chrétiens. C'est à la fleur de mon âge que j'ai subi le martyre devant les juges de l'Empereur. J'ai soutenu ma Foi et le Nom de mon Dieu jusqu'au dernier instant de mon martyre dou­loureux. J'ai été étendu sur un chevalet de pointes très aiguës, sur lequel j'étais serré par de larges bandes de fer également garnies de pointes de toutes parts. À peine pouvais-je respirer sur cet instru­ment de supplice. J'eus sur moi, pendant un jour, un bandeau de fer rougi par les flammes. Rien n'est plus doux que de souffrir, quand on le fait pour la gloire de Dieu! J'étais écrasé, brisé, mou­lu, par ces instruments de supplice inventés par la malice et la cruauté des hommes. Je fus jeté, ensuite, dans de l'huile bouillan­te. Mon corps n'était plus qu'une plaie, mon sang se mêlait à cette huile. Ensuite, je fus étendu sur un arbre formant une croix, devant un mur. Là, je fus encore torturé. J'eus le corps transpercé, de part en part, avec des alênes de fer. La plus grande douleur se fit sentir à mon cœur, quand il fut traversé. J'eus ensuite les ongles arrachés, les dents brisées, les yeux tirés de leur demeure. C'est là que j'ex­pirais dans les douleurs et dans les tortures.

 

Mon amour pour Jésus au Calvaire était si ardent, que j'aurais voulu souffrir des années pour payer cette reconnaissance de bon­heur et d'amour. J'avais aussi un ardent amour pour Jésus dans la Sainte Eucharistie; c'était mon soutien, ma force et mon bonheur. J'ai été martyrisé, comme les chrétiens si nombreux qui ont rem­porté cette couronne. Mon martyre eut lieu au plus fort des persé­cutions de l'Église.

 

Un mot maintenant, de la part de Notre-Seigneur.

 

            Autrefois, Notre-Seigneur avait des ennemis, tous Ses bienfaits avaient des ennemis, l'Église avait des ennemis. Aujourd'hui il y en a encore. Aujourd'hui, les ennemis de notre Dieu n'ont plus de conscience, ils n'ont plus de pensée, ils n'ont, pour ainsi dire, plus de cœur. La haine a étouffé la charité de leurs cœurs vivant dans leur corps. Eh bien! Chers frères de la Croix, soyez donc heureux et pleurez de bonheur, d'avoir aussi des ennemis pour vous rap­procher de Celui qui veut vous combler de grâce et de bonheur. Ne vous vengez pas; regardez le Calvaire et voyez la Charité de Notre­-Seigneur éclater à chaque instant, pour vous embraser, pour vous consumer, pour régénérer cette Sainte Charité qui vous porte et vous pousse à tout entreprendre, à tout souffrir, à tout endurer pour le Dieu du Calvaire. Toutes les persécutions, qui doivent vous suivre de la vie à la mort, ne font qu'augmenter votre bonheur, que de développer une science de paix profonde; et cette paix vous lais­se entrevoir les mystères puissants de la Bonté de Notre-Seigneur.

 

         Frères et sœurs, vous pouvez dire en tout temps .Nous por­tons des fleurs, nous respirons leur parfum, parce qu'en tout temps il nous faudra souffrir, en tout temps il nous faudra subir des per­sécutions. Voilà vos fleurs et leur parfum! Le parfum des fleurs de la persécution ne s'arrête ni aux nuages, ni au firmament; il va jusqu'au Ciel aux pieds de notre Époux, sur Son Trône Éternel. »

 

 

 

 

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