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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 06:53

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                          « Le plus grand des malheurs….)

« Le plus grand des malheurs pour un siècle ou pour un pays, c’est l’abandon ou l’amoindrissement de la vérité. On peut se relever de tout le reste ; on ne se relève jamais du sacrifice des principes (...). Aussi, le plus grand service qu’un homme puisse rendre à ses semblables, aux époques de défaillances ou d’obscurcissement, c’est d’affirmer la vérité sans crainte, alors même qu’on ne l’écouterait pas. »

  Mgr Freppel :1821-1891

Théologien consulteur au Concile Vatican I, il fut nommé le 27 décembre 1869 à l'évêché d'Angers, où il créa une université catholique en 1875, et le 6 juin 1880, il fut élu député de Brest. Il siégea à droite, dans le groupe monarchiste, et prit une part des plus actives aux débats parlementaires.

Il s'éleva notamment contre l'instruction laïque et étatique qu'il jugeait « inutile, inefficace, et tendant au socialisme d'État », et combattit le rétablissement du divorce.. Il a constamment défendu les droits de l'Eglise[], avec une éloquence et une fougue remarquables.

Il fut réélu député du Finistère, le 14 octobre 1885. Économiste, il fut un défenseur du catholicisme social et influença fortement la rédaction de l'Encyclique sociale «  Rerum  Novarum » par le Pape Léon XIII.

                                                           +++

Un tel tempérament ne pourrait plus s’exprimer de nos jours, car il serait obligé de se soumettre aux pressions latentes ou patentes des conférences épiscopales et à leurs commissions. Cet état de fait est le résultat voulu par ceux qui ont  sournoisement introduit une notion progressiste de,la « collégialité » au Concile et dont nous voyons les effets délétères. Un noyau subversif réussit à introduire cette « démocratie »  au détriment de la primauté monarchique du Pape, malgré les correctifs  de SS Paul VI ; En 1964,lors de la 2eme sessionil fallut, au fil des débats, clarifier l’idée de collégialité et donner ainsi les limites de son exercice qui ne pouvait porter atteinte à la primauté. Le 7 octobre 1963, le cardinal Siri avait invité les Pères conciliaires à rechercher une théologie de la collégialité qui soit en accord avec la doctrine de la primauté. Cet équilibre fut difficile à trouver. Le 16 novembre 1964, avant le vote final de ce chapitre III, le pape Paul VI fit insérer une note (la nota explicativa praevia) qui précisait encore quelques points importants

: « collège ne s’entend pas d’un groupe d’égaux, car il n’y a pas d’égalité entre la Tête et les membres... On doit distinguer les charges que l’évêque reçoit par l’ordination épiscopale (enseigner, sanctifier et gouverner) et l’exercice de ces charges qui exige un acte de l’autorité hiérarchique; le collège n’existe jamais sans sa Tête : le Souverain Pontife qui ordonne, promeut et approuve l’exercice collégial comme il l’entend ; le collège ne peut agir collégialement, en acte, qu’avec le consentement de la Tête»Dans la pratique on ne tint pas compte de ses avis ; SSPaul VI s’en aperçut «  et « quand il comprit qu’il avait été joué, il pleura »(Witgen- Le Rhin se jette dans le Tibre , ouvrage montrant l’influence néfaste des cardinaux « progressistes »)**

La collégialité est le principe guidant les actions d'un groupe de personnes (le collège) ayant le même statut et assumant les décisions prises par la majorité de ses membres

Le principe de collégialité a été introduit dans l'Église au cours du concile Vatican II. Il provient des notions de presbyterium et de collège apostolique tels qu'ils étaient connus dans l'antiquité chrétienne.

Toutefois, l'abus de collégialité a été critiqué par les traditionalistes catholiques comme étant une sorte de «syndicalisme clérical», une façon de se substituer à l'autorité hiérarchique plutôt que d'y participer avec enthousiasme

Cette réserve face à la collégialité exprimée est parallèle à la critique de l'horizontalisme liturgique .Ce mouvement qui veut ramener le christianisme à la seule dimension sociale et humaine, conduit le peuple à se célébrer lui-même au lieu de s’élever vers Dieu. Tout se tient…

Pour restaurer l’Église, il faudra donc revenir aux principes essentiels du gouvernement  tels qu’ils furent donnés par Jésus Lui-même en instituant la primauté de Pierre. Les prophéties nous disent que le Grand Pape sera d’une grande autorité, chassant les membres indignes du clergé, s’entourant de sages conseillers, mais conservant le pouvoir suprême de justice et de décision ultime. La restauration du pouvoir de l’évêque dans son diocèse s’en suivra

 **Par rapport à ce souvenir, la confidence du cardinal Thiandoum (Cardinal sénégalais Ordonné prêtre en 1949 par Mgr Marcel Lefebvre, qui après une audience a découvert Paul VI les larmes aux yeux : « Pierre a pleuré pour avoir trahi, mais il [Paul VI] pleurait pour la souffrance qu’on lui imposait pour ne pas trahir ».

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