. Semaine sainte : Semaine de la manifestation de la sainteté de Dieu suite 2/2
Pensez souvent à Ma Passion, vous ne sauriez rien faire qui puisse M'être plus agréable : de toute éternité, Je pensais à la réparation de l'homme par Ma passion. Pendant ma vie terrestre, il ne s'est point passé de jour où Je ne me rappelasse cette grande semaine, et depuis que Je suis remonté au ciel, Je continue sur l'autel les prodiges du Calvaire. Imitez-Moi, Ma fille, en pensant vous-même au perpétuel objet de Mes pensées.
Pensez-y souvent, et vous trouverez là, force, courage et soutien; pensez-y souvent et vous trouverez là, consolation et félicité dans vos abattements et vos tribulations; pensez-y souvent et cette pensée attirera sur vous les plus grandes grâces et les plus grandes bénédictions.
Pensez-y souvent, jamais votre pensée ne trouvera de dégoût à s'y arrêter, jamais votre pensée ne trouvera de terme ni de fin à ces considérations: vous y découvrirez toujours quelque chose de nouveau. Des souffrances de Mon corps, passez aux souffrances de Mon âme et des souffrances de Mon âme et de Mon corps, passez à l'acceptation qu'en fait la Divinité.
Rappelez-vous Ma dernière Cène, Ma prière et Mon agonie aux jardins des Oliviers, l'abandon de Mes disciples, la trahison de Judas, le reniement de Pierre, la condamnation inique de Mes juges, les clameurs du peuple contre Moi, les injures des soldats, Ma flagellation, Mon couronnement d'épines, le dépouillement de Mes habits, le Crucifiement de Mes mains et de Mes pieds sur la croix, Ma mort, l'ouverture de Mon côté, Ma sépulture et J'inspirerai toujours à votre cœur reconnaissance et amour pour votre Sauveur, crainte et horreur pour le péché, soif et désir pour la souffrance et les tribulations (pour Me ressembler).
Entrez surtout pendant ces jours dans les sentiments de la Sainte Église; elle est plongée dans le deuil; et cela à cause des souffrances de son Époux. L'Église pleure à cause des peines de Celui qui lui a donné le jour; elle pleure à cause des insultes continuelles que lui prodiguent encore les méchants; elle pleure à la pensée de l'inutilité de Mes souffrances pour un si grand nombre d'âmes. Elle pleure, elle prie aussi, comme j'ai prié Moi-même sur la croix; elle prie pour ses enfants révoltés contre elle, comme Je priai pour Mes bourreaux; elle prie pour ses enfants qui la trahissent en secret ou l'abandonnent, comme J'ai été Moi-même trahi et abandonné par Mes disciples; elle prie pour ceux qui la dépouillent et voudraient la mettre à nu, comme J'ai été Moi-même dépouillé de Mes habits. Priez, Ma fille, et votre prière sera écoutée; priez, et vous verrez votre prière exaucée, et un jour vous vous réjouirez, vous bénirez et louerez Dieu pour Sa grande miséricorde.
Ma fille, Je vous laisse Ma Passion, Je la donne à votre esprit, à votre âme, à votre cœur. Que ce bien vous suffise, n'en désirez jamais aucun autre, vous trouverez tout en celui-là, parce que vous M'y trouverez. »