Un héros méconnu : le père de Mgr Lefebvre
A l’heure où des ennemis aveugles et ignorants traitent les catholiques traditionnalistes de fascistes« néo- nazis », il est bon de savoir et de faire savoir que notre idéal n’est pas « l’extrême droite » mais « l’extrême droiture »C’est la définition de l’intégrité. Merci à lui de cet exemple. Prions-le
Filateur de Tourcoing honoré et estimé, il avait rempli un rôle important au cours du premier conflit mondial.
Non mobilisable, il s'était mis à la disposition de l'Intelligence Service et avait permis l’évasion d’un grand nombre de prisonniers. Il retrouva du service dans les réseaux de
résistance dès l’année 1940, en transmettant des messages radiodiffusés sur Londres ou en recueillant des prisonniers français, belges ou allemands. Le 21 avril 1941, ce lieutenant des Forces
françaises combattantes, membre du réseau Zéro-France, fut arrêté par la Gestapo. D’abord incarcéré à la prison Saint-Gilles de Bruxelles, il fut déporté en Pologne, au camp de Sonnenburg, celui
qu'on appela le «Folterhölle», c'est-à-dire «l'enfer de torture», connu pour ses mauvais traitements et brutalités et dont les dernières centaines de prisonniers furent éliminés à la
mitraillette dans la nuit du 30 au 31 janvier 1945. D’abord tenu par les S.A., il était géré par les S.S. à l’époque où le père de Monseigneur Lefebvre y entra.
Sans abandonner son chapelet, son missel et son imitation de Jésus Christ, René Lefebvre périt le 4 mars 1944. Son corps a disparu dans les charniers du système concentrationnaire nazi. Le 16
juillet 1953, une décision gouvernementale lui attribua la qualité de déporté résistant. C’est bien ce type de héros, fier et noble, défenseur de sa patrie et surtout de sa foi, quitte à
donner sa vie, que la Fraternité Saint-Pie X compte donner en modèle à la jeunesse. Ce n’est certainement pas ces tristes « héros » journalistiques si temporels et conformistes passés maîtres
dans l'art de l’amalgame et du dénigrement.