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13 janvier 2017 5 13 /01 /janvier /2017 07:09

 

Le thème du Bras, de la Main de Dieu dans la Sainte Écriture

 

Le bras et la main sont normalement l'organe ct le signe de l'action, de l'expression, de la relation.

Fecit Potentiam in Bracchio Suo.La sainte Vierge emploie très souvent dans ses messages l'expression « Je ne puis plus retenir le Bras de Mon Fils »

 

«Le symbolisme du bras comporte aussi souvent une nuance de puissance ; celui de la main, l'habileté, la possession.

 

  1. Le Bras et la Main de Dieu.

  2. - La main de Dieu a fait le ciel et la terre (Is 66,2). Comme la main du potier, elle façonne (Jb 10,8; Jr 18,6; cf Gn 2,7). Ainsi, Dieu révèle la puissance de Son bras, voire « Son bras» absolument (Is 53,1), dans la création Jr 32,17), et dans l'histoire (Dt 4,34; Le l,51)· Souvent il agit « à bras étendu et à main forte ». Son « bras de sainteté» (Is 52,10), Sa « bonne main» (Esd 7,9), « l'ombre de Sa main» (Is 49,2), Sa main levée pour le serment (Dt 32,40), évoquent Sa protection puissante (cf Jn 10,29). Dans la main de Dieu, on trouve la sécurité (Sg 3,1; cf Ps 31,6 = Le 23,46), et quand la main de Dieu « est sur»' un prophète, c'est pour en prendre possession et comme pour lui communiquer l'Esprit de vision (Ez 1>3.). La main de Dieu n'est pas « trop courte » pour sauver (Is 50,2). Elle peut cependant se faire lourde (Ps 32,4), et frapper (Is 5,25; cf He 10,31). quand a été méprisé l'amour insistant dont elle témoignait (cf Is 65,2 = Rm 10,21). Comme la main .de Dieu, celle du Christ est toute puissante (Mc 6,2; cf Jn 10,28); elle possède tout (Jn 3,35); elle est secourable (Mt 9,25).Le Doigt de Dieu de Dieu désigne et partage.Il montre ce qui est le plus important et ce qui est à faire par Ses serviteurs.

  3. La main de justice de nos rois était la représentation du pouvoir de juger qui est donné d'en Haut,comme le sceptre désignait la puissance et l 'autorité suprême,conférée au Sacre.

 

2. Le bras et la main de l'homme. - Comparé à celui de Dieu, le « bras de chair » est impuissant (2 Ch 32,8; cf. Is 40,12; Pr 30,4). Cependant, chez l'homme aussi, le bras est instrument et symbole d'action vigoureuse (Ps 18,35). Le geste de la main exprime le mouvement de l'âme: la joie (2 R II,12). la détresse Jr 2,37), la bénédiction (Gn 48,14), le serment (Gn 14,22), surtout la prière et l'adoration (Ps 28,2; 1Tm 2,8; Jb 31,27); enfin les mains du suppliant doivent être pures (Ps 24,4; Jc 4,8; cf Is 1,15). Si la main de Dieu « est avec» quelqu'un (cf Le 1,66), c'est pour le protéger ou pour doter d'une puissance divine le geste de cet homme (Ac II,2 1; 5,12). Ainsi, en imposant les mains. les Apôtres peuvent communiquer l'Esprit de Dieu même (Ac 19,6; cf 1 Tm 4,14).

 

Aujourd'hui encore, la main de l'évêque ou du prêtre, comme celle du Christ et des Apôtres, est porteuse de vie, notamment dans les gestes sacramentels.

La liturgie est faite de paroles et de gestes rituels :signes des mains et des doigts , position des bras sont des signes qui manifestent les sentiments profonds. Il ne faut donc pas les profaner par une routine machinale.

Il faut de même éviter la gesticulation qui nuit au recueillement.....et fait perdre le sens du sacré.

 

 

 

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