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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 08:37

 

Catherine Emmerich -Visions prophètiques 2/4

 

Depuis début août à fm octobre 1820, Anne-Catherine se livra à des prières et supplications pour le Saint-Père, qui furent déterminées par une vision d'ensemble.

Je vois de nouveaux martyrs, pas de maintenant, mais dans l'avenir; mais je les vois déjà se presser. .

 

«Je vis, poursuivit-elle, des gens continuer toujours leur travail de démolition après la grande église; et je vis près d'eux une bête monstrueuse qui était montée de la mer. Elle avait une queue comme un poisson, des griffes comme un lion, et beaucoup de têtes qui entouraient une grande tête comme une couronne. Sa gueule était grande et rouge. Elle était tachetée comme un tigre et elle était toute familière avec les démolisseurs. Elle se couchait souvent au milieu d'eux pendant qu'ils travaillaient ; eux, de leur côté, allaient avec elle dans la caverne dans laquelle elle se cachait quelquefois.

 

«Pendant ce temps, je vis ici et là dans le monde entier beaucoup de gens pieux et bons, et spécialement des ecclésiastiques, torturés, emprisonnés et opprimés, et j'eus le sentiment qu'ils deviendraient un jour de nouveaux martyrs.

«Quand la démolition de l'église fut déjà bien avancée, au point qu'il ne restait plus que le chœur avec l'autel, je vis ces démolisseurs pénétrer avec la Bête dans l'église, et là ils trouvèrent une Femme, grande et pleine de majesté. Elle paraissait enceinte, car elle marchait lentement; à sa vue, les ennemis furent saisis de stupeur, et la Bête ne put pas faire un pas de plus. Elle tendit son cou avec fureur en direction de la Femme, comme si elle voulait la dévorer. Mais la Femme se retourna et tomba la face contre terre. Alors je vis la Bête s'enfuir vers la mer, et les ennemis se sauvèrent' en désordre; car je vis alors dans le lointain, tout autour de l'église, de grands cercles qui se rapprochaient, aussi bien sur la terre que dans le ciel».

 

Le 10 août, elle raconta: «Je vois le Saint-Père dans une grande tribulation. Il habite un autre palais et ne laisse en sa présence que peu de familiers. Si le mauvais parti savait la grandeur de sa force, il y a longtemps qu'ils se seraient déchaînés. Je crains que le Saint-Père ne doive encore souffrir, avant sa fin, de grandes tribulations. Je vois la noire église usurpatrice s'accroître et exercer une influence désastreuse sur l'opinion.

La détresse du Saint-Père et de l'Eglise est si grande qu'il faut prier Dieu jour et nuit. Je suis chargée de beaucoup prier pour l'Église et le Pape ...

 

«Cette nuit, je fus conduite à Rome, où le Saint-Père, très affligé, est encore caché pour échapper à des exigences mauvaises. Il est très faible, et épuisé par le chagrin, le souci et la prière.Il s'est caché surtout parce qu'il y en a beaucoup à qui il ne peut plus se fier. Mais il y a près de lui un vieux prêtre, simple, très pieux, qui est son ami; à cause de sa simplicité, on a jugé que ce n'était pas la peine de l'éloigner du pape. Mais cet homme reçoit beaucoup de grâces de Dieu. Il voit et remarque beaucoup de choses et les communique fidèlement au Saint-Père. De cette façon, celui-ci est mis en garde contre celui qui, jusqu'à présent, faisait tout, mais qui ne fera plus rien. Le pape est si faible qu'il ne peut aller tout seul».

 

1er octobre': «L'Eglise, gémit-elle, est dans un grand danger; il m'est ordonné de demander à tous ceux qui viennent me voir, de dire un Notre Père à cette intention. Il faut supplier Dieu que le pape ne s'éloigne pas de Rome: il en résulterait un dommage incalculable. Il faut supplier Dieu qu'il reçoive le Saint-Esprit».

 

4 octobre: «Cette nuit, quand j'ai vu Saint François, dans une vision du pape, porter l'Eglise, je vis ensuite un petit homme noir, qui avait quelque chose de juif sur son visage, porter sur ses épaulés l'église Saint-Pierre. La situation paraissait très dangereuse. Marie se tenait du côté Nord de l'église, et étendait son manteau protecteur. Le petit homme parut s'effondrer. Les douze, que je vois comme les nouveaux apôtres, devaient l'aider à la porter. Mais ils arrivaient un peu trop lentement. Il parut succomber, quand ils arrivèrent enfin tous et se joignirent à lui, et beaucoup d'Anges vinrent les aider. Il ne restait plus que le sol et la partie arrière, tout le reste avait été démoli par les sectes secrètes et par les serviteurs de l'Église eux-mêmes.

 

«Ils portèrent l'église à une autre place, et ce fut comme si plusieurs palais tombaient devant eux comme des champs d'épis. Quand je vis l'église Saint-Pierre dans son état de ruine, et tant d'ecclésiastiques prenant part à l'œuvre de destruction, sans qu'aucun d'eux voulût reconnaître devant un autre qu'il en était, j'en conçus une telle peine que je criai avec véhémence vers Jésus qu'Il ait pitié.

 

«Je vis mon céleste Époux devant moi comme un jeune homme, et Il me parla longuement. Il me dit que ce déplacement de l'église signifiait qu'apparemment elle sombrerait totalement mais qu'elle reposait sur ces porteurs et qu'elle ressusciterait de leur fait; que, même s'il ne restait plus qu'un seul chrétien, l'Église pourrait vaincre de nouveau, car elle n'était pas fondée sur l'intelligence et le conseil des hommes.

 

«IL me montra alors comment l'Église n'avait jamais manqué d'âmes priantes et souffrantes. Il me fut aussi montré qu'il ne restait pour ainsi dire plus de chrétiens avec l'esprit ancien. Je suis très affligée par cette image».

 

A suivre

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