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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 06:49

S S Paul VI et Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face

  SS Paul VI: «Je suis né à l’Église le jour où la Sainte est née au Ciel»

                 Durant une visite ad limina de l’évêque de Sées, le diocèse où est née sainte Thérèse, Paul VI prononça ces mots: «Je suis né à l’Église le jour où la sainte est née au ciel. Cela vous dit quels sont les liens spéciaux qui m’unissent à elle. Ma mère m’a fait connaître sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus qu’elle aimait. J’ai déjà lu un bon nombre de fois l’Histoire d’une âme, la première lorsque j’étais jeune».

En 1938 déjà il écrivait ceci aux Carmélites de Lisieux: «Je suivais depuis longtemps et avec le plus vif intérêt le développement du Carmel de Lisieux». Et il ajoutait: «J’ai une grande dévotion pour sainte Thérèse dont je conserve une petite relique sur mon bureau».              Ces propos suffiraient à montrer le lien profond qui unit Paul VI et la petite Thérèse. Plusieurs fois, en tant que Pape, il parla de la personne et de la doctrine de la Sainte de Lisieux.

En 1973, à l’occasion du centenaire de la naissance de la Sainte, il écrivit une lettre à Mgr Badré, alors évêque de Bayeux et Lisieux dans laquelle il résumait en quelques pages ce qu’il pensait de Thérèse. Réalisme et humilité sont les deux aspects de sa personnalité que Paul VI souligne de la façon la plus nette: «Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face», écrit-il, «enseigne à ne pas compter sur soi, mais sur l’amour miséricordieux du Christ qui est plus grand que notre cœur et nous associe à l’offrande de Sa Passion, au dynamisme de Sa vie».

En considérant la vie de Thérèse, qui accepta la limite humaine et culturelle du cloître, «l’insertion réaliste dans la communauté chrétienne, où l’on est appelé à vivre l’instant présent», dit-il, «nous semble une grâce hautement désirable pour notre temps». Thérèse vécut sa voie personnelle de sainteté dans un milieu plein de limites. Cependant, continue-t-il, «elle n’attendit pas pour commencer à agir, un mode de vie idéal, un milieu où la vie commune fût plus parfaite, disons plutôt qu’elle contribua à les changer de l’intérieur.

L’humilité est le lieu de l’amour. Sa recherche de l’Absolu et la transcendance de sa charité lui ont permis de vaincre les obstacles ou plutôt de transfigurer ses limites».

Paul VI avait déjà souligné l’humilité de Thérèse dans une audience du 29 décembre 1971: «Humilité que la créature doit d’autant plus avoir qu’elle est plus importante, parce que tout dépend de Dieu et parce que la comparaison entre notre mesure, quelle qu’elle soit, et l’Infini oblige à courber le front». Mais il faut lier cette humilité chez Thérèse «à une enfance pleine de confiance et d’abandon».               Dans un discours prononcé le 16 février 1964, dans la paroisse de Saint Pie X, le Pape soulignait avec clarté tout ce qu’avait enseigné et pratiqué sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus au sujet de la confiance que nous devons avoir dans la bonté de Dieu en nous abandonnent pleinement à Sa Providence miséricordieuse: «Un écrivain moderne assez connu», dit-il, «conclut son livre en déclarant que tout est grâce.

Mais de qui est cette pensée? Elle n’est pas de l’écrivain en question car il la tire lui-même – et il le dit – d’une autre source. Elle est de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Elle l’a écrite dans l’une des pages de son journal: “Tout est grâce”. Tout peut se résoudre en grâce.

D’ailleurs la sainte carmélite ne se faisait que l’écho d’une splendide parole de saint Paul: “Diligentibus Deum omnia cooperantur in bonum”. Toute notre vie peut se résoudre en bien si nous aimons le Seigneur. Et c’est cela que le Pasteur Suprême souhaite à tous ceux qui l’écoutent».                 

Le jeune Montini fut attiré par la vie monastique bénédictine.Mais il avait aussi un grand besoin de contact humain et d’activités sociales et il se dirigea vers la prêtrise dans le but du plus grand service. Mais il réussit à suivre la devise bénédictine “ora et labora”

Très travailleur, organisateur, il est aussi un contemplatif qui se met à l’école spirituelle des “deux Thérèse”la petite et la grande”.Il fit élever Sainte Thérèse d’Avila au rang de Docteur de l’Église en 1970 (lettre Multiformis Sapientia)      

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